Luberon Monts de Vaucluse
(ex 
Coustellet)
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La Communauté de Communes de Coustellet a été créée en 1993

Elle a la particularité d'être centrée sur le hameau du Coustellet, centre de vie important bien placé sur la route nationale 100.

La communauté d'agglomération Luberon Monts de Vaucluse (CALMV) ou LMV Agglomération a été créée le 1er janvier 2014 sous la forme d'une communauté de communes issue de la fusion entre la communauté de communes Provence Luberon Durance et la communauté de communes de Coustellet, rejointes par les communes de Beaumettes et de Gordes jusqu'alors isolées

http://www.luberonmontsdevaucluse.fr/
.Elle devient une communauté d'agglomération le 1er janvier 2017, date à laquelle elle intègre cinq des sept communes issues de la dissolution de la Communauté de communes des Portes du Luberon, à savoir Puget, Lauris, Puyvert, Lourmarin et Vaugines
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Robion (4 273 h)



https://www.robion-mairie.com/

De gueules à une équerre d'or posée à dextre, l'angle dirigé vers le canton dextre de la pointe, l'équerre senestrée d'un dauphin couronné d'or.

- au XVII° siècle étaient composées d'une équerre dont la partie horizontale était tournée vers le haut, encadrée par les lettres R et B et supplantées par une croix en dessous.

- 1895: reconstruction de la mairie et création des nouvelles armes.

Cité au 13ème : "Castrum Robioni". Origine du nom : signifirait "rocher à pic"

Le village primitif se trouvait à la source du Boulon. Lors des invasions, les habitants s'installèrent sur le site actuel et s'entourèrent d'une enceinte.

Fief du comte de Toulouse au 13ème, du Saint-Siège au 15ème ; seigneurie des Castellane et des Brancas.

Il ne faut pas confondre avec Robion, sur la commune de Castellane dans les Alpes de Haute Provence.

Blason présent sur les plaques de rue.

Le fond rouge est devenu bleu.

Maubec (1 883 h)

http://www.mairiemaubec-luberon.fr/

D'azur au beffroi accompagné de quatre pattes de lion mouvant des flancs de l'écu, deux de chaque côté, l'une sur l'autre, le tout d'or.

En 1983, la commune voulait choisir le beffroi comme emblème, mais la Comission Héraldique Départementale imposa les pattes de lion qui sont l'emblème des Brancas.

Jusqu'en 1200, le village s'appelait MALBECIUM, en 1232 l'écriture MALBECO apparaît et se transforme en MALABECO en 1316. C'est en 1550 qu'apparaît MAUBECQ puis MAUBEC en 1556.

L'étymologie du nom reste et restera probablement un sujet de controverse, certains défendant l'idée que Maubec signifie « Mauvais côté » en relation avec les notions d'adrêt et d'ubac des régions de montagne. Les cultures en pied de Luberon restant à l'ombre de nombreuses heures durant l'hiver.Mais, insistent d'autres anciens, Maubec pourrait également signifier « Mauvais Bec », un endroit jadis peuplé de mauvaises langues promptes à dénigrer leur entourage.

Au 13ème, fief d'abord partagé entre divers co-seigneurs dont le plus anciennement connu est Bernard de Claret (1251) ; puis à la fin 15ème, seigneurie unique des Brancas jusqu'à la Révolution.

Le 14ème fut une longue suite de désastres : trois épidémies de peste, guerre de Cent Ans et ses séquelles (Routiers), sécheresse, deux famines...

Pendant les guerres de Religion, le village fut pris et incendié ; les habitants désertèrent les lieux peu à peu et, fin 19ème, s'installèrent dans la plaine à quelques distance du vieux bourg, totalement abandonné.

Oppède (1 337 h)

http://www.oppede.fr/

D'azur à deux chevrons d'argent rompu l'un a dextre, l'autre à senestre, surmonté des lettres O et P du même.

Mentionné en 1008 : "Oppeda" étymologie dérivée d'oppidum, indiquant une occupation romaine importante.

Depuis le 12ème, seigneurie des comtes de Toulouse puis du Saint-Siège, qui l'inféoda aux Maynier ; fief des Forbin de la fin 16ème à la Révolution.

Oppède est I'exemple type du village martyr qui ne s'est jamais relevé : Raymond de Turenne le saccagea et l'incendia (fin 14ème) ; lors du Grand Schisme, ce fut l'une des dernières places de résistance des Espagnols dirigés par l'anti-pape Pedro de Luna, qui finirent par se rendre après avoir ruiné le château ; en 1545, Jean de Maynier, seigneur d'Oppède, massacra les Vaudois réfugiés dans le village.

Au début du siècle, l'abandon du village était total ; les habitants se déplacèrent plus bas dans la plaine, aux Poulivets, où la mairie fut installée en 1912. Depuis quelques décennies, l'ancien village se repeuple grâce à l'action d'un comité de sauvegarde et à l'implantation d'artistes ; nombreuses restaurations de ruines.

Cabrières-d'Avignon (1 733 h)

https://www.cabrieresdavignon.fr/fr/

De gueules à la chèvre d'or, accompagnée au premier franc canton d'une étoile de seize rais du même.

La chèvre sont les armes parlantes du village.

L'étoile provient des armoiries des seigneurs des Baux.

Cité en 1180 : "Cabrieras".

Seigneurie des Ancezune, puis des Grammont Caderousse. Cabrières, après avoir été inhabité au 15ème et repeuplé par une colonie de Vaudois, fut assiégé en 1545 sur ordre de François ler ; le 21 avril, les soldats mirent la ville à feu et à sang.

Lagnes (1 613 h)

http://www.lagnes.fr/

De gueules au gonfanon de sinople frangé d'argent sur une hampe du même posé en pal, à la clef d'or et à la clef d'argent posées en sautoir, brochant.

Les armes symboliques de l'autorité papale ont été adoptés officiellement vers 1960 mais datent en fait de 1693.

Cité en 1154 : "Lagnas".

Co-seigneurie du 13ème au 16ème (cinq tenants au 16ème). Au 16ème, la commune jouit d'une indépendance administrative.

En 1648, malgré les promesses faites aux habitants souhaitant rester sous l'autorité du Saint-Siège, Innocent X érigea le fief en marquisat, au profit de Louis de Cambis ; au 18ème, la seigneurie était partagée entre les Cambis et les Fortia qui occupaient deux résidences distinctes, séparées par une cour a l'intérieur de l'enceinte castrale.

Gordes (1 961 h)

http://www.gordes-village.com/


De gueules à la gourde d'or.
Armorial de France 1696 Provence I f° 806
Ces armes sont dites "parlantes" par les gourdes (gordes en vieux français). Il s'agit des courges calebasses, qui peuvent servir de récipients une fois séchées et vidées.
L'origine de Gordes est liée au peuple celte des Vordenses qui érigent un oppidum défensif pour Cavaillon au sommet du roc où se trouve actuellement le village. Le nom de Gordes viendrait de Vordense qui se transforma en Gordenses puis Gordae et enfin Gordes.
Au VIIIe siècle, l’abbaye bénédictine de Saint-Chaffret est fondée par des moines de l'abbaye de Saint-Chaffre de Monastier-en-Velay sur les restes d'une ancienne cella détruite lors des invasions arabes
Depuis le XIe siècle, la masse impressionnante de son château couronne le village de Gordes. Guillaume d'Agoult, l'un des premiers ancêtres de cette puissante famille féodale qui couvrit de fortifications tous les villages environnants, le mentionne dans une charte datée du 30 novembre 1031 (texte original contenu dans le cartulaire de Saint-Victor de Marseille). Ses successeurs le renforcent jusqu'à en faire en 1123 un nobile castrum, le seul ainsi dénommé parmi les très nombreux châteaux avoisinants. Assiégé en vain par le Baron des Adrets durant les guerres de religion, il est le fief des marquis de Simiane puis des ducs de Soubise et au XVIIIe siècle des princes de Condé.
Au XIIIe siècle, Gordes rallie la maison de Savoie en se mettant sous la protection de Béatrix de Savoie à la suite d'une brouille avec le royaume de France. Celle-ci y établira une garnison (citée en 1258).
Au milieu du XIVe siècle, tout comme dans les villages environnants, les premiers remparts se dressent au pied des maisons. C'est l'une des répercussions de la peur engendrée par la guerre de Cent Ans. François Joseph de Rémerville de Saint-Quentin décrit en 1690 le village en ces termes : « Gordes, gros bourg fermé de murailles ».
À la suite de la mort du roi René, le comté de Provence est incorporé au royaume de France sous l'appellation de « province royale française » en 1481. Une insurrection éclate dans les anciens états des d'Agoult-Simiane et l'ancien comté de Forcalquier. Gordes se distingue par une forte opposition au centralisme français mais paie lourdement ses prétentions d'indépendance. Un an plus tard, pour le mariage de son fils, Jacques Raybaud de Simiane prend le titre de « Baron de Gordes ». Par la suite, l'ensemble de sa descendance garde ce titre sans qu'aucun texte connu ne parle d'une transformation de la seigneurie en baronnie.
En 1544, des Vaudois incendient le monastère de Sénanque, abbaye cistercienne fondée en 1148 lors du mouvement de renaissance spirituelle et religieuse qui touche la région aux XIIe siècle et XIIIe siècles[14].
Gordes est l'un des premiers villages à accepter la Réforme protestante, choix très osé à l'époque vu la proximité d'Avignon. En 1615, Gordes est érigé en marquisat par Louis XIII en faveur de Guillaume de Gordes Simiane.
Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, l'entretien des remparts qui entourent le bourg est peu à peu abandonné.
2014: Rejoint la communauté d'agglomération Luberon Monts de Vaucluse


De gueules à la gourde d'or, au mantel du même chargé de deux gourdes aussi de gueules
Créé en 1984 par Mireille Louis.
Les trois gourdes évoquent les trois joyaux de la commune : l'abbaye de Sénanque, le château de Gordes et le village des bories.

On trouve dans le village aussi cet écusson qui représente les armes de François de Simiane-Pontevès (1623-1680) Marquis de Gordes : "d'or semé de tours et de fleurs de lys d'azur".
Beaumettes (247 h)




D'azur au loup ravissant d'or, armé et lampassé de gueules, accompagné en chef à dextre d'un étoile à seize rais d'or.
Le blason a été créé en 1980.
L'étoile à seize rais d'or est celle de la famille des Baux et le loup est celui de la famille des Agoult.
Au XIe siècle, le territoire depend du comté de Forcalquier. Il est mentionné en 1055 sous le nom de "Balma" qui veut dire grotte.
Fief de l’abbaye Saint-Victor de Marseille.
Au XIVe siècle, le pays fut dévasté par des bandes de Routiers. Fief du baron de Sault, vassal des Baux.
En 1471, le village était inhabité.
Au XVIe siècle, c'est une seigneurie des Autric de Vintimille.
En 1801: La commune s'appelle Les Beaumettes.
2014: Rejoint la communauté d'agglomération Luberon Monts de Vaucluse
Les illustrations sont des photographies de l'auteur ou proviennent du site de Sébastien Avy.