Pays des Paillons Est

Les symboles: le carré pour la notion de territoire, le rond pour l'unité, les courbes bleues pour les paillons et le dynamisme, les couleurs chaudes pour l'accueil et la convivialité...

https://ccpp06.fr/

La communauté de communes du Pays des Paillons a été créée en 2001 en regroupant 11 communes des Alpes Maritimes.

Elle a été reconnue officiellement en 2004 par arrêté du préfet de région.

Depuis, deux autres communes ont été intégrées : Peille depuis le 1er avril 2010, puis Coaraze depuis le 1er janvier 2014.

Les communes de la partie ouest sont vues dans Pays des Paillons Ouest.



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Lucéram (1 284 h)

https://luceram.fr/

de gueules à la rose d'or . Ces armoiries rappellent la dévotion à Sainte Rosalie. 

Armoiries enregistrées à l'armorial Général de France en 1696.

Ancien castrum romain (sur le passage d'une voie romaine allant de La Turbie à La Vésubie), devenue par sa position stratégique une place forte médiévale sur l'antique Route du Sel, Lucéram reçut de nombreux privilèges qui assurèrent sa prospérité. "Luceram" cité en 1057.

Seigneurie dépendant directement du comte de Provence; en 1272, une charte reconnut les franchises communales et l'indépendance administrative.

Le village entier sert d'exposition à de multiples crèches durant la période de Noël.

d'azur à l'étoile d'or appointée aux bords de l'écu et chargée d'une rose de gueules, accompagnée en chef de deux croisettes du même et en pointe d'une tour d'argent

L'étoile symbolise le radical du toponyme évoquant la lumière. La rose est une allusion à sainte Rosalie et les croisettes rappellent sainte Marguerite sauvée du dragon par sa croix. La tour se réfère au passé militaire de la place.

Bannière du village aux couleurs de livrée du blason

barré de sable plantée de cinq edelweiss boutonnées de gueules ; à senestre d'azur à l'épicéa de sinople et une crête de montagne d'argent ; à dextre de sable à la tête de chamois d'or et à la patineuse d'or virevoltant sur une jambe

La station de Peira-Cava à 1500 m d'altitude. La première station d'hiver des Alpes-Maritimes en 1909, créée par le Chevalier de Cessole.
L'Escarène (2 511 h)

https://escarene.fr/

d'or au chevron d'azur chargé de cinq étoiles du champ, accompagné en pointe d'un faucon de sable posé sur un mont isolé du même, à la bordure denticulée aussi de sable

La plus grande différence est la position du faucon.

"Lescarena", "Scarena" cité au 11ème.

Fief et prieuré de l'abbaye de Saint-Pons depuis le 11ème. Jusqu'en 1570, le village primitif était situé sur le mont Pifourquier; le village "descendu" alors à sa place actuelle se sépara de la communauté de Peille.

Seigneurie des Tonduti en 1700 pour qui elle fut érigée en comté. Ce fut un relais routier important sur la Route du Sel entre le Piémont et la Provence.

Touët-de-l'Escarène (313 h)



https://touetdelescarene.fr/

tranché d'azur et de sinople à la bande d'or brochant sur la partition accompagnée de deux croisettes d'argent

"Toet", "Tohetum" cité au 12ème.

Co-seigneurie en 1271 partagée entre Bertrand de Châteauneuf, Raybaud de Berre et Pons Caïs; la part des Caïs fut confisquée en 1388; de nombreux coseigneurs se succédèrent jusqu'à la Révolution (en dernier les Caravadossi et l'avocat niçois Milonis).Le fief devint baronnie en 1787.

A la Révolution elle abrita les barbets dans la «barma dei pagans », lieu défensif en pleine falaise surveillant le passage entre l'Escarène et Sospel.

Peillon (1 495 h)

https://www.peillon.fr/



Blason de 2011: D'or à la croix de gueules cantonnée au 1er d'un dragon contourné de sable crachant des flammes de gueules, au 2e d'une étoile à huit rais de sable, au 3e d'une tête de crosse contournée de sable, au 4e d'une palme de sable.

Ce blason dessiné par Jean Théobald Jacus unifie les deux versions précédentes. Il a été adopté à l'unanimité par le Conseil Municipal.

voir: https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=1478

"Villa Pelone" cité au 12ème.

Peillon faisait partie de Peille jusqu'en 1235 et connut donc la même administration consulaire.

Le fief resta partagé jusqu'à la Révolution entre de nombreux coseigneurs dont les plus marquants furent les Caïs, les Berre, les Tonduti, les Borriglione, les Barralis.

Superbe village perché.

Blason de 1978:  D'or à la croix de gueules cantonnée de quatre étoiles de huit rais d'azur.

Ce blason dessiné par Pierre-Jean Ciaudo se réfère aux armes de la famille Chabaud.

Il a paru dans l'armorial niçois intitulé "Armoiries et institutions des communes des Alpes-Maritimes".

Blason de 1951: D'azur au dragon d'or posé sur un mont de trois coupeaux de sinople.

Ce blason dessiné par Maurice Benedetti se réfère à un tableau dans l'église.

Il a paru sur la couverture d'un opuscule "Peillon sur l'éboulis de la montagne".

Blausasc (1 488 h)

https://www.blausasc.fr/

tranché de gueules et d'argent, le premier chargé d'une rose, le second d'une molette, de l'un dans l'autre

Vocable d'origine languedocienne.

Commune créée en 1926 par détachement de celle de Peille; son histoire est liée à celle-ci : administration consulaire au 12ème, seigneurie des Lascaris-Vintimille à partir du 17ème.

Drapeau présentant le logo du village.

Peille  (2 372 h)

Pelha


D'azur à la croix alésée et pattée de gueules.

C'est le blason officiel du village.

Cité en 1029 : "Pilia", "Peila". A cette époque, Peille était une commune libre administrée par des conseils élus. Le comte de Provence, à qui Peille avait prêté main-forte, confirma ce privilège en 1176.
Au 13ème, l'un des trois chefs-lieux de bailliage de la viguerie de Nice, puis passa à celle de Vintimille. Excommunication des habitants à deux reprises au 14ème par l'évêque de Nice, pour avoir refusé de payer les taxes.
Seigneurie créée en 1621 qui fut érigée en comté (1651) en faveur des Lascaris-Vintimille. Prieuré des chanoines de Saint-Ruf du 12ème à 1654.
Le territoire de Peille comprenait à l'origine Peillon et La Turbie (détachés au 13ème) et Blausasc (détaché en 1926).

Pierre Garino indique: D'argent à la croix alésée et pattée de gueules.
Les illustrations proviennent d'Armorial Nicois, d'Ecusson à coudre, des sites indiqués sur la page ou de photographies de l'auteur.