Pays des Paillons Ouest

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Les symboles: le carré pour la notion de territoire, le rond pour l'unité, les courbes bleues pour les paillons et le dynamisme, les couleurs chaudes pour l'accueil et la convivialité...

https://ccpp06.fr/

La communauté de communes du Pays des Paillons a été créée en 2001 en regroupant 11 communes des Alpes Maritimes.

Elle a été reconnue officiellement en 2004 par arrêté du préfet de région.

Depuis, deux autres communes ont été intégrées : Peille depuis le 1er avril 2010, puis Coaraze depuis le 1er janvier 2014.

Les communes de la partie est sont vues dans Pays des Paillons Est.



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Contes (7 488 h)

http://ville-contes.net/

d'azur au grenadier fruité de cinq pièces d'or, terrassé de sinople (Gaso)

Le blason présenté sur le site internet de la ville est un peu différent quant au nombre de fruits.

Le blason date de 1587.

"Vicus Continus" mentionné sur une inscription romaine du 2ème. "Contenes" cité en 1057.

Après la création du comté de Provence, appartenait à la viguerie de Nice. La commune acquit les droits seigneuriaux en 1471, et ne reconnut plus alors comme souverain que le duc de Savoie (à partir de 1482). En 1700, la commune confirma sa seigneurie avec le titre de "comtesse".

Curieux procès intenté en 1508 contre des chenilles qui avaient envahi le territoire : condamnées par le tribunal ecclésiastique, elles se retirèrent...

La Pointe de Contes, située au carrefour du Paillon et du Rio de La Garde. Relais au Moyen Age de la Route du Sel. S'est développé au 18ème avec la construction de la route Nice-Coni.

Châteauneuf-Villevieille (915 h)

https://www.chateauneufvillevieille.fr/

Le blason de Châteauneuf-Villevieille se dit: d'argent au château de gueules, accompagné de six fleurs de lis du même en orle.

Argent en langage héraldique signifie blanc, ce qui est bien traduit par le drapeau mais plus mal par le blason de la mairie qui donne un champ "gris argenté".

Les fleurs de lis sont celles de la famille Constantin, co-seigneurs de Châteauneuf.

On peut remarquer sur le fronton de la mairie une céramique de composition différente.

Ancien castrum romain, cité au 11ème ("Castellum novum", "villa Castri novi").

Fief des Châteauneuf au 12ème, partagé entre une trentaine de coseigneurs (dont Pierre de Châteauneuf, troubadour du 13ème).

L'habitat primitif, qui se trouvait à Villevieille, fut déserté au profit du lieu-dit perché "Castrum Novum" (Châteauneuf), abandonné à son tour au 18ème et concentré à nouveau à Villevieille, emplacement actuel du village; l'église, citée en 1109, était un ancien prieuré relevant du chapitre cathédral de Nice.

La séparation des communes de Bendejun et de Cantaron, créées en 1911, entraîna une importante baisse de la population.

La commune de Châteauneuf-de-Contes a pris le nom de Châteauneuf-Villevieille en 1992.

Cantaron (1 354 h)

http://www.cantaron.fr/

d'azur à la tour posée sur un rocher mouvant de la pointe et sommée d'un coq contourné, le tout d'argent.

Dans le village, on voit des couleurs or plutôt que argent.

Cantaron a été érigé en commune en 1911 par détachement de Châteauneuf-de-Contes.

Dommages causés par le tremblement de terre de 1887.

Bendejun (953 h)


http://www.bendejun.net/

D'azur à l'aiguière d'or.

L'aiguière pour " le village des sources ", les branches d'olivier et de châtaigniers pour les principales ressources agricoles de la commune. La couronne marque le passage de la noblesse : Comte Saissi de Châteauneuf, Comte Roux, Comte Avet et Baron Raiberti propriétaires à Bendejun.

Mentionné en 1030 : "Bec de Iuno", et "Bec de Jun" en 1240.

Commune créée en 1911 par détachement de celle de Châteauneuf-de-Contes; son histoire se confond avec celle-ci : seigneurie de la famille de Châteauneuf, éclatée entre de nombreux coseigneurs (jusqu'à 45 avant la Révolution).

Berre-les-Alpes (1 278h)

http://www.berrelesalpes.fr/

de gueules au château donjonné d'argent, maçonné de sable et chargé d'une cotice d'azur

Mentionné en 1108 "Castellum Berra".

Seigneurie de la famille de Berre de 1271 à 1701, puis aux Dalaise et aux barons Terrazani. Il y eut suivant la tradition des cours d'amour au château (14ème ) animées par le troubadour Guillaume Boyer.

Drap (4 421 h)

http://www.ville-drap.fr/

écartelé : au premier d'argent à l'olivier arraché de sinople fruité de sable, au deuxième d'argent à la roue de Sainte-Catherine de gueules, au troisième d'azur à la fleur de lin d'argent tigée et feuillée de sinople, au quatrième d'azur à la crosse épiscopale contournée d'argent ; au filet en croix d'or brochant sur la partition.

Le blason à l'entrée de la mairie donne une fleur de lin d'or.

L’arbre évoque la forêt, le verger et l'olivier. La roue, attribut de Sainte Catherine, rappelle aussi celle des moulins. La crosse est celle de l'évêque de Nice, comte de Drap. La fleur de lin signale l'activité des tisserands.

"Drapo", "Drapum", cité en 1025.

Il fut donné en 1067 comme fief aux évêques de Nice qui devinrent comtes de Drap en 1560.

Coaraze (811 h)

https://coaraze.fr/

d'or au lézard d'azur montant, la queue défaillante en pointe.

Le blason est un rébus sur le nom du village: Cosa raso (queue coupée) cependant il est plus probable que ce nom est une déformation du latin quadrata (villa), « ferme carrée », 

Cité en 1108 "Castellum Cauderase", en 1235 "Coarasa" et en 1240 "Cosarasa"; d'après la légende, Coaraze devrait son nom au diable qui aurait eu la queue coupée (cosa raso) en se prenant à un piège.

Fief des Châteauneuf puis des Chabaud au 13ème, acquis par Robert-le-Sage en 1325, lequel l'inféoda aux Marquesan en 1331.

En novembre 2012, le conseil municipal de Coaraze vote à l'unanimité pour son départ de la métropole et son intégration à la communauté de communes du pays des Paillons.

Les illustrations proviennent d'Armorial Nicois, de Gaso, des sites indiqués sur la page ou de photographies de l'auteur.