Communauté de communes Vaison Ventoux
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La Communauté de
communes du Pays Voconces (COPAVO) a été
créée le 27 décembre 2002.
Elle succède au Syndicat intercommunal du Pays Voconces (SIPAVO) qui existait depuis 1990. |
![]() 19 communes 17 241 habitants 274 km² 63 hab/km² |
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En 2009, elle récupére les communes de l'ex Vallée du Toulourenc et change son nom en Communauté de communes Pays Vaison Ventoux. | |
![]() http://www.vaison-ventoux.fr/ |
En 2017, nouveau changement de nom en Communauté de communes Vaison Ventoux. | |
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D'or au vase d'argent, duquel sort une tige de sable, sommée d'une croix patée du même, accosté de deux ceps de vigne de sable, sortant du vase, feuillés de sinople, fruités d'azur et retombant aux flancs du vase. Le blason actuel est apparu au cours du XVIIIème siècle. |
Avant la
conquête romaine, Vaison était la capitale
politique de la peuplade celto-ligure des Voconces : "Vasio
Vocontiorum". Il semble que l'oppidum voconce ait occupé le
rocher de la rive gauche de l'Ouvèze (3 ha).
Lors de la division de la Gaule narbonnaise en circonscriptions administratives (sous Auguste), Vaison devint un chef-lieu (civitas) où siégèrent les organes du gouvernement. De plus, la cité profita du statut privilégié de "cité fédérée". La ville s'est progressivement constituée à partir d'un parcellaire agricole dont le plan fut restructuré au 1er siècle. Au 4ème, Vaison s'ouvrit au christianisme; deux conciles régionaux s'y réunirent en 442 et 529. Au 12ème, les évêques et les comtes de Toulouse s'opposèrent : ceux-ci firent donc construire un château sur le rocher. Le conflit dura un siècle et ne prit fin qu'avec Alphonse de Poitiers, leur héritier. A partir de la fin du 13ème, la population s'était rassemblée par sécurité sur le rocher au pied du château. Ce transfert s'accentua au 14ème lors de la guerre de Cent Ans et la menace des Routiers. Vaison, important diocèse du Comtat, resta aux mains du Saint-Siège, de 1274 à 1791. Nouvelle occupation de la vallée, jusqu'alors essentiellement agricole ; au 17ème, les Cordeliers et les Dominicains s'y installèrent, et le quartier du Pont (romain) fut habité ; au début du 18ème, l'hôpital y fut transféré. Depuis le milieu du 19ème, une nouvelle ville s'est élevée sur l'emplacement de l'ancienne cité gallo-romaine. |
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En 1470, les armes de la villes
représentaient un château.
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![]() Achard donne au XVIIe siècle: D'azur à une Sainte Vierge au naturel portée sur un vase d'argent, orné de fleurs naturelles avec la devise Vas Honorabilis. |
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Présence romaine.
Mentionné au 12ème : "Sabletum".
Sablet fut de tout temps un bien pontifical; livrée cardinalice au 13ème. Etablissement bénédictin, au 10ème, de l'abbaye de Saint-André-de-Ramières. Il existe des documents concernant des transactions viticoles dès le 15ème. |
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Séguret
(844 h)
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De
Sécurelo cité au 10ème.
L'ethymologie est tirée du provençal Segur : sûr. En effet, le village accroché sur fond de dentelles de Montmirail devait inspirer la sécurité en des temps incertains. Bien des princes d'Orange, puis des comtes de Toulouse, il passa en 1274 aux mains du pape qui y construisit le château. Commune libre du 13ème à la Révolution, le village fut pris par surprise en 1563, et repoussa un autre assaut calviniste en 1578. |
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De gueules à une enceinte crenelée posée au sommet de trois coupeaux, au centre de laquelle est une tour à trois créneaux, brochant sur deux clefs en sautoir d'or. Blason véritable utilisé dans le village: simplification des couleurs et du graphisme. |
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![]() Drapeau du village |
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Région
refuge au paléolithique. Nombreuses grottes et abris
préhistoriques dans la vallée de
l'Ouvèze ; ateliers de taille, fonds de cabanes, gisements.
Cité en 1141 : "Antricalz". Etymologie : "Intercalles", carrefour de chemins. Propriété des comtes de Toulouse au 13ème. Fief des évêques de Vaison, inféodé aux Guiramand puis aux Fogasse de La Bâtie au 17ème et en 1751 à Louis d'Ailhaud, médecin et inventeur d'une célèbre poudre purgative. Les protestants s'emparèrent de la place en 1563 et 1577, chaque fois par trahison. |
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Le site Provence
des papes donne: Au 1 et 4 d'or à
l'épervier de sable, longé de gueules, au 2 et 3
de gueules à 3 pals d'or, et une cotice de sable sur le tout.
Ceci est la description des armes des Guiramand. |
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Occupation
néolithique et gallo-romaine.
Cité en 1123 sous son vocable actuel. Seigneurie appartenant aux Hospitaliers de Saint-Jean, passée au Saint-Siège au 14ème, puis aux Cambis avant la Révolution. Cairanne possède un vignoble important et est un des hauts lieux des Côtes-du-Rhône. |
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Saint-Romain-en-Viennois (802 h) |
![]() De gueules au dauphin d'or, au chef d'or à deux clefs de sable posées en sautoir. Les armoiries datent de 1983. Au dauphin du Viennois (Dauphiné) sont rajoutés les clefs de sable de l'Abbaye de l'Ile Barbe à Lyon. |
Mentionné
au
14ème : "Sanctus Romanus in Vienysio".
Le suffixe "Viennois" est dû à l'ancienne appartenance du territoire aux Dauphins du Viennois. Prieuré de l'lle-Barbe qui partageait la co-seigneurie avec les Taulignan. Pendant les guerres de Religion, le village résista aux premiers assauts protestants en 1573 (en leur jetant des ruches par-dessus les murailles), mais fut pris en 1589. Vocable révolutionnaire : Romain-sur-Lauzon. |
![]() D'azur à quatre chaînes d'or posées en sautoir et réunies au centre par un anneau du même. Ces armes ont été adoptées au milieu du XIXe siècle. |
Cité
au
12ème : "Rastellum".
Seigneurie des évêques de Vaison. Ancienne place fortifiée et centre viticole renommé. La vie du village s'organise autour d'une immense place (Place de l'Apparent) que l'on doit à Melle de l'Apparent (XVIIIeme) qui mit un point d'honneur à ce que cette place soit réservée aux jeux des enfants et aux loisirs de tous lorsqu'elle la légua à la commune. Aujourd'hui, elle est encore le lieu où tout le monde se croise, entourée de commerces, de l'école et de la Mairie. Le vin classé Côtes du Rhône AOC Rasteau se déclinent en vins rouges secs et vins doux naturels. |
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Puyméras (595 h) |
Cité en 1304 :
"Podium Almeracii".
Terre du comte de Toulouse au 12ème puis co-seigneurie des Blégiers de Taulignan et des Veri. Pendant les guerres de Religion, le village changea plusieurs fois de mains ; l'église fut dévastée et les habitants massacrés. La commune de Puyméras se déclara ardemment républicaine à la Révolution, vocable révolutionnaire : "Puy-la-Montagne". Le 14 juillet, la statue de Marianne est portée en procession à travers le village. |
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Cité en 1137 :
"Roais".
Une commanderie templière, fondée en 1137, fut à l'origine du village. Après la disparition de l'Ordre, Roaix revint au Saint-Siège qui l'inféoda aux Vesc. Epidémie de peste en 1629. Plus de 85% des terres cultivées sont de la vigne. Roaix est la plus petite appelation "Côtes du Rhône Village". |
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Villa Dei, au XIIe
siècle.
Commanderie de l'ordre du Temple, puis des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, puis au pape (1320 –Révolution). Vocable révolutionnaire : Côte-Libre. |
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Crestet (412 h) |
![]() d'azur à la tour d'or, ouverte du champ, maçonnée de sable, accostée des lettres C et R capitales aussi d'or |
Etablissement
probable d'un
village sarrasin sur la crête de la colline.
Cité au 12ème : "Castrum Castri" et au 13ème : "Crestum". Seigneurie des évêques de Vaison. Attaque des calvinistes en 1563, qui fut un échec, mais en 1574, ils réussirent à s'emparer du village. Le château servit de carrière de pierre aux habitants après la Révolution et fut détruit progressivement. En 1931, le peintre Durieux révéla le village et lui donna un nouvel essor. |
Faucon (433 h) https://www.mairiedefaucon.fr/ |
![]() D'azur au faucon capuchonné d'or posé sur une muraille d'or, accompagné de cinq besants d'or posés trois et deux, au chef cousu de gueules à une clef d'or et une clef d'argent posées en sautoir. Armoiries adoptées en 1980. Le faucon provient du nom du village, les clés indiquent que ce fut un fief du pape et les besants que les habitants lui rachetèrent le fief pour le prix de 500 écus d'or. |
Cité en 1120 :
"Falco". Surnommé jadis "Petit-Paris".
Fief des comtes de Toulouse aux 12ème/13ème, qui accordèrent une charte communale. Des actes de violence ayant été commis lors d'un office religieux contre un consul chargé de protéger la population des excès d'autorité du seigneur, la terre de Faucon fut confisquée par le Saint-Siège dans la dépendance duquel elle resta pour les 6/7ème, la dernière part passant successivement aux mains de plusieurs seigneurs. Ancienne commanderie de templiers à Saint-Germain. Fief des Baumettes, au sud, où un seigneur de Gamdelin fabriqua de la fausse monnaie fin 15ème. |
Saint-Marcellin-lès-Vaison (312 h) |
![]() D'azur au château d'argent ajouré, ouvert et maçonné de sable |
Mentionné
en 1146 :
"Sanctus Marcellinus".
Au 12ème, co-seigneurie partagée entre Guillaume de Pelestort et les templiers. Au 18ème, seigneurie des Blégiers de Taulignan. Commune sans église et sans cimetière; relève de Vaison pour le spirituel et la sépulture. C'était une terre du Dauphiné, enclavée dans le Comtat. |
Buisson (298 h) |
Mentionné
au 12ème ; "Boissonum".
Commanderie du Temple, puis dépendant du Saint-Siège, à partir de 1320. Au 16ème, le territoire fut inféodé à plusieurs seigneurs. Pendant les guerres de Religion, le village fut occupé par les protestants de Nyons : ils enlevèrent la cloche et ne la restituèrent que cent ans plus tard. |
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![]() Sur la plaque de marbre posée sur le mur de la mairie, les lions ont l'air de fumer une pipe. |
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Les illustrations sont des
photographies de l'auteur ou proviennent des sites de Sébastien
AVY , Cyberflag
ou Vaucluse.fr
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