Vallée du Toulourenc
Création de la Communauté de communes le 21 décembre 1993.
Elle a été dissoute au 31 décembre 2008. Les communes ont été rattachées au Pays Vaison Ventoux.
Savoillan (97 h)

D'azur à la cigogne d'argent becquée de gueules et tenant dans son bec un serpent de sinople, sur une terrasse du même, accompagnée en chef de trois étoiles d'or.
Armoiries de 1983.
Cigogne de l'évêque d'Avignon, étoiles des Vincens.
Mentionné au XIIIe siècle : Saollanum.

Communauté territoriale jusqu'au XVIe, avec Brantes et Saint-Léger-du-Ventoux.

Co-seigneurie qui échut aux Vincens jusqu'à la Révolution.

L’église Saint Agricol fut construite à la fin du 19éme siècle à la place d’une petit chapelle. Elle est dédiée à St Agricol, évêque d’Avignon du 7éme siècle, patron de Savoillans, qui était "spécialisé" dans la protection des récoltes et la destruction des nuisibles. En 684, selon la légende, il aurait été aidé par des cigognes pour faire fuir les serpents qui infestaient son diocèse. 
Brantes (80 h)


D'azur à deux palmes d'or, accostées de deux fleurs de lis du même et accompagnées en chef d'une croisette ancrée d'argent et en pointe d'un croissant du même.
Armoiries de 1980.
Armes des Laurents (les lauriers), qui vendirent ce marquisat en 1696 aux Blanc de Brantes (croix ancrée, fleur de lis et croissant).
Cité en 1163 sous le nom de "Brantule" et en 1254 sous "de Brantulis".

Le 4 avril 1402, à Brantes, au pied du Ventoux, en présence de son épouse Alix des Baux, Odon de Villars fit donation à son neveu Philippe de Lévis des fiefs de Brantes, Plaisians et leurs dépendances, des seigneuries de Saint-Marcel, Roquefort, le Castellet, Cassis et Port-Miou, dépendantes de la baronnie d’Aubagne, ainsi que de La Fare-les-Oliviers, et Éguilles. Son neveu, en contrepartie devait lui servir de caution vis-à-vis de Raymond de Turenne  dans l’observation d’un accord passé entre le vicomte, lui et son épouse Alix. En cas de non-respect de la part d’Alix et d’Odon, ces derniers devraient payer 50 000 florins à Raymond de Turenne.

Seigneurie des Baux depuis le XIIe siècle, ce fief fut acquis par la Révérende Chambre Apostolique en 1320 puis érigée en marquisat en 1674.

En 1697, le marquisat est acheté par Pierre du Blanc, seigneur de Buisson.

Durant les guerres de Religion, les protestants occupent le village.

Fin du XXe siècle, des passionnés se mettent en tête de restaurer le village.
Saint-Léger-du-Ventoux (30 h)


D'argent à la bande d'azur chargée de trois molettes d'or, au chef de gueules chargé d'une clef aussi d'or et d'une clef du champ passées en sautoir.
Les armoiries ont été créées en 1980 par la commission d'héraldique du Vaucluse à la base des armoiries de la famille Tonduti.
Cité en 1254 : « De Sancto Laugerio », puis en 1363 « Sant Leydier ». Ce fief dépendant du marquisat de Provence fit partie du Comtat Venaissin dès 1274. Il fut en possession d'Agoult des Baux, sénéchal de Beaucaire et de Carcassonne pour les Valois. Par héritage, il revint à Alix des Baux, comtesse d'Avellino, qui le possédait en 1403.

Cette seigneurie passa de la maison des Baux à celle des Vincens de Causans, puis des Tonduti-Saint-Léger (branche de la famille niçoise) du XVIe à la Révolution. C'est de cette dernière branche qu'est issu Pierre-François Tonduti, astronome et jurisconsulte.

En 1550, un acte cite le village de « Sanctus Logerius ». Le nom de cette commune est à lier à Leudgari, Léger, évêque d'Autun et maire du palais au VIIIe siècle.
La commune est dénommée Saint-Léger-d'Orange, nom qu'elle va conserver jusqu'à la Révolution. Enclave pontificale de la vallée du Toulourenc, elle demanda son rattachement au Vaucluse lors de la création du département.

Le 18 juillet 1953, le village prend le nom de Saint-Léger-du-Ventoux.

Sur le blason photographié dans le village, le fond blanc a laissé sa place à un fond marron.
Les illustrations sont des photographies de l'auteur ou proviennent de Wikipedia