Provence d'Argens en Verdon

http://www.ccpav.com/
La Communauté de communes Provence d'Argens en Verdon a eté créée par arrêté préfectoral du 27 décembre 2001. Elle regroupe 11 communes du Haut Var soit 11406 habitants. Les communes de Fox-Amphoux et de Montmeyan ont rejoint la communauté en 2010.

Principal cours d'eau du Var, le fleuve Argens traverse le centre du département d'ouest en est sur 114 km. Il prend sa source à Seillons à une altitude de 269 m et se jette dans la mer à Fréjus.

 Le Verdon est une rivière qui prend sa source tout près du col d'Allos, dans le massif des Trois Evêchés (à 2819 mètres d'altitude). Il se jette dans la Durance, près de Vinon-sur-Verdon après avoir parcouru environ 175 kilomètres.


http://www.provenceverdon.fr/
À compter du , la Communauté de communes Provence Verdon est issue de la fusion de la communauté de communes Verdon Mont Major et de la communauté de communes Provence d'Argens en Verdon avec retrait de la commune de Bras

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Barjols (2 979 h)

Barjoou


nouveau logo

http://www.barjols.fr/


ancien logo

d'azur, à un pilier d'or, surmonté d'une fleur de lys, du même, et accosté de deux B majuscules, de sable.
Le pilier vient de la tranformation du pal qui ornait l'écusson que la ville tient de Raymond-Béranger IV depuis 1246.
En 1322, Robert comte de Provence y ajoute les 2 B signifiant Baillage de Barjols.
Etymologie :
Barre = Collines
Jouls = Jolies en provençal
Au Xle siècle, Barjols dépendait du Castrum de Pontevès.
Au début du XIVe siècle le château de Barjols devint résidence des comtes de Provence. Jacques Dueze prévôt de Barjols et précepteur des enfants du comte de Provence devient pape sous le nom de Jean XXII.
En 1321 Robert, Comte de Provence érige Barjols en chef-lieu de bailliage.
En 1322 le Comte de Provence, instaure la justice royale à Barjols.
Les guerres de religion meurtrirent Barjols de 1560 à 1590.
Dès 1560 des bandes de calvinistes armés conduites par le seigneur Mauvans, descendent de Castellane, incendiant les églises sur leur passage. A Barjols, ils brûlèrent l'église, la pillèrent et massacrèrent sept chanoines qui voulaient s'opposer à eux.
"Paye Barjols Paye Barjols" devint le cri de guerre des catholiques contre les protestants.
En 1562, après quatre jours de siège, à nouveau l'église fut pillée et brûlée, 600 personnes furent tuées, des prêtres jetés du haut du Castellas et les reliques de St Marcel furent brûlées sur une place.
En 1590, de nouveau  les protestants attaquent la ville : 500 habitants furent égorgés, malgré les 30 000 écus payés par la ville.
En 1799, un fabricant de salpêtre voulant se suicider s'assit sur un baril de poudre et y mit le feu. L'explosion détruisit huit maisons, treize personnes furent tuées et douze grièvement blessées.
A la suite du coup d'état du 2 décembre 1851 Martin Ferdinand dit Bidouré, résistant républicain de 19 ans, voulut rejoindre les insurgés à Tourtour. Il est arrêté, porteur d'un message. On le fusille sur place, mal; Revenu à lui, il se traîne chez des paysans. Dénoncé il est capturé de nouveau, on l'exécute alors avec plus d'attention que la première fois. Ce qui fait dire encore de nos jours que Bidouré a été fusillé deux fois.
Au XIXe siècle Barjols devint capitale du Cuir, avec 24 tanneries et 19 moulins à Tan. Trois papeteries, une blanchisserie, un moulin à foulon et une fabrique de cartes sont également installés dans le village qui compte alors 3250 habitants.
Les vestiges se trouvent au quartier du Réal rénové. La dernière tannerie fondée en 1660 dépose son bilan en 1983.

Variante incorrecte avec les B or (jaune) et non sable (noir).

d'or à une barre d'azur chargée de trois dés à jouer.
Armoiries indiqué dans l'Armorial Général  de 1698 mais jamais adoptées quoique la taxe de 50 livres fut prélevée.
Seillons-Source d'Argens (2 468 h)

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de sinople à la pointe ondée d'argent posée en bande

C'est l'Argens qui coule au milieu d'un fond vert qui est représenté sur le blason moderne du village.
Cité en 1013 : "Sillonem".
Seigneurie des vicomtes de Marseille, puis des Agoult.
Détruit durant les guerres de Religion, le village fut reconstruit par Elzéar d'Agoult et la famille Grimaldi qui possédèrent ces terres jusqu'à la Révolution.
Brue-Auriac (1 376 h)

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d’argent à une bande d’azur

adopté par délibération du Conseil Municipal du 23 août 1973.
Cité en 1033: "Brusa" et "Auriacum".
Communes réunies en 1840
Le bourg de Brue appartenait à Rainulfus au 11e qui en fit don à l'abbaye Saint-Victor en 1075 ; en 1252, fief des comtes de Provence, tenu par les Pontevès ; en 1417, seigneurie des Barras ; au 18e, Georges Roux, dit de Corse, en fit l'acquisition.
Louis XV érigea la seigneurie en marquisat à son profit en 1750
Il créa un nouveau bourg et mourut ruiné.
Saint-Estève, fief et ancienne communauté médiévale rattachée à Auriac.
Varages (1 178 h)

Varagé



http://www.varages.fr/


de gueules à un lion d'or et un chef du même chargé du mot VARAGES d'azur

Les armoiries sont celles des Sabran qui ont possédé cette seigneurie.
Les armoiries du villages ont le mot en rouge et non bleu.
Varages est un village du haut Var, connu depuis longtemps pour la qualité de son huile d'olive et pour l'ancienneté et la qualité de ses faïences.
Une tradition veut qu'au 17e siècle, vers 1660, un moine italien venu de Faenza, ait fait connaître à Antoine Clérissy, potier à terre à Moustiers, le moyen de recouvrir d'un bel émail blanc les pièces d'argile jaunâtre qu'il fabriquait jusqu'alors.
L'industrie de la faïence se développe pleinement au cours du 18e siècle. En 1789 on comptait huit fabriques, cinq moulins à vernir, dont l'activité s'ajoutait à celle des potiers.
Les bouleversements de la Révolution, la mode de la porcelaine, la concurrence du Nord sonnent le glas de la faïence de luxe. Varages s'adapte par une multiplication des produits utilitaires, le plus souvent en blanc. L'arrivée du petit train du Sud-est, dit "train des pignes", sauve les faïenceries et c'est vers 1890 un second départ avec, entre autres, l'original Battaglia.
Tavernes (1 399 h)

Taverno

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d’or à une fasce de gueules, chargée d’une étoile d’argent.
Cité en 979 : "Villa Taverne" et au 11e : "Tavernas".
Fief des Pontevès, puis des Cadarache, passé au comte de Provence, puis aux Simiane et aux Condé-Soubise.
Pontevès (748 h)

Pontès

http://www.ponteves.fr/

 
de gueules à un pont d'or
(Armoiries actuelles du village)
Cité en 1021 dans son vocable actuel.
Fief de la célèbre famille provençale.
Le pays fut saccagé en 1450 par Charles de Duras et décimé, en 1473, par la peste ; il fut repeuplé par les familles génoises que Bertrand de Pontevès fit venir.
En 1590, l'un des habitants serait mort à 119 ans.

Louis de Bresc dans son "Armorial des communes de Provence" de 1866 le représente avec une seule arche.

d'or à un pont de gueules
(Armorial Général 1698 tome Provence 1 p 942)
Esparron de Pallières (356 h)

Esparroun

http://esparron.fr/


d’argent à un lion de gueules et le mot ESPARRON écrit en caractère de sable, en fasce, moitié à dextre et l’autre moitié à senestre.
Cité en 1124 : "Sparron".
Seigneurie des vicomtes de Marseille, puis successivement des Castellane, Pontevès, d'Agoult, d'Arcussia.
Il appartenait aux Lordonet à la Révolution.

dessin original de l'Armorial Général
Saint-Martin-de-Pallières (244 h)

d'or à un laurier de sinople et un chef d'azur chargé de trois étoiles d'or.
Les armes sont celles de la famille Laurens, marquis de St Martin.
Cité en 1055 : "Sanctus Martinus".
Seigneurie des Vintimille, puis au  15e des Castellane.
Acheté cent ans plus tard par François de Forbin, il fut échangé et passa aux mains du protestant Charles de Glandevès : celui-ci ayant été chargé d'exécuter le comte de Montausier, mourut transpercé par la broche de son cuisinier.
Erigé en marquisat au 17e en faveur des Laurens.
S'appelait Saint Martin de Palières au XVIIIe.
Fut nommé Roc-Tarpéien à la Révolution.
Fox-Amphoux (459 h)
Fouas

https://www.la-provence-verte.net/ot_foxamphoux/

de gueules à un château donjonné de trois tours d'or
(Armorial Général Provence Vol II p1584)
"Fors" est cité pour la première fois en 1097, dans le cartulaire de Saint-Victor de Marseille. Situé au carrefour de deux voies romaines et composé de deux villages distincts au Moyen Age : "Castrum de Fossis" et "Castrum de Anfossis"
En 1235, Raimond Bérenger IV de Provence cède à de Blacas d'Aulps ses droits sur Tourtour et Fox-Amphoux contre la seigneurie de Séranon.
D'après un contrat daté de 1233, Blacas avait reçu par échange du comte de Provence les droits d'albergue de Fox et d'Amphoux. En 1239, Laure de Castellane, épouse Blacas et leurs trois fils concèdent aux Temphiers des droits de pâturage sur les terres d'Aups, Moissac, Tourtour, Fabrègues, Fox et Amphoux.
En 1326, Fox-Amphoux comptait 92 feux. Pendant les crises du bas Moyen Âge, Fox a perdu le quart de sa population, mais en l'espace d'un demi-siècle cette localité a quadruplé son chiffre et reconstitué en 1518 sa population du début du XIVe siècle.
Antoine d'Albert du Chaine, avocat général au Parlement de Provence en 1677, puis président à mortier en 1694, acquit la terre de Fox qui portait le titre de baronnie. En sa faveur, elle fut érigée en marquisat par lettres de patentes de juin 1719. Son fils Antoine, marquis de Fox après la mort de son frère ainé Dominique, fut le chef d'escadre des armée navales du roi.

Pendant la révolution, la commune de Saint-Jean de Bresc fut rattaché à la commune de Fox-Amphoux. Jadis possession des Templiers, la seigneurie de Saint-Jean passa entre les mains de l'ordre de Malte qui la démembra de la commanderie de Puimoisson, le 2 mai 1461, en faveur de Guillaume d'Arbaud, coseigneur d'Aups. Les descendants de ce dernier la vendirent vers 1621 aux De Leuze, de Marseille, qui la laissèrent en 1697 aux Savournin. Joseph-François de Gaudrini, baron de Fox-Amphoux, en fit l'acquisition en 1702 et l'aliéna le 2 mai 1709, en faveur de Jean-Baptiste de Sigaud, avocat au Parlement de Provence.

de gueules à un château donjonné de trois tours d'or  sur une montagne de sinople
(Armorial des communes de Provence, de Bresc p119)
Montmeyan (551 h)

Mount - Meian

http://www.montmeyan.com/

de gueules à un château donjonné de trois tours d'or  sur une montagne d'argent
(Armorial Général Provence Vol II p1588)
Montmeyan apparaît dans les archives dès le XIIe siècle sous le nom de Locus de Monte Mejano puis de Montis Medrani (le « mont du milieu »).
Le prieuré templier de Saint-Maurin, aujourd'hui situé dans la commune de Régusse, possédait quelques terres à Montmeyan. En octobre 1164, Hugues de Montmeyan devient chevalier du Temple et concède à Saint-Maurin avec l'accord de ses frères, la terre de "Champlong" ainsi que les droits de pâturage sur tout le territoire de Montmeyan. Un conflit oppose alors le prieur à une famille de seigneurs locaux : les Blachères, qui revendiquent leurs droits sur des terres appartenant à l'Ordre. En novembre 1170, ils renoncent définitivement à leurs prétentions et donnent au prieuré une terre riveraine du Verdon, sur laquelle les chevaliers du Temple peuvent construire moulins et foulons. 
En mars 1201, la famille de Blacas d'Aulps cède à la maison de Saint-Maurin tous les droits qu'il possède sur le castrum de Moissac, ainsi que le droit de pâturage sur toutes ses terres. En 1206, Pons Albert, son frère Guide de Baudinard et ses sœurs, seigneurs de Baudinard, branche des seigneurs d'Aups, accordent à leur tour le droit de pâture sur le territoire de Baudinard. En 1207, les seigneurs de Riez, Spata et G.Augier font donation des droits seigneuriaux qu'ils possèdent à Quinson.
Ainsi apparaît la vocation essentiellement pastorale du prieuré de Saint-Maurin. Les Templiers deviennent maîtres du castrum avec sa tour, ses terres, ses hommes et possédait donc des biens fonciers très importants à Montmeyan, Coutelas (hameau de Villeneuve rattaché à la commune de Régusse), Régusse, Quinson, Riez et Moissac.
Après la disparition de l'Ordre en 1308, la terre de Montmeyan fut réunie au domaine de la cour royale de Provence, le 6 janvier 1309  puis passa aux mains des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Puis revendues à Arnaud de Trians, neveu du pape Jean XXI, en échange de son comté d'Aliffe, dans le royaume de Naples.
La famille de Castellane reprend le territoire en 1409 à la suite du mariage avec la petite-fille d'Arnaud, puis c'est son fils Honoré, frère de Reforciat et de Raimond-Geoffroy, hérita des terres de Régusse et Montmeyan.
Au XVIe siècle, sept coseigneurs s'en partageaient la seigneurie, érigée en 1651 en marquisat, en faveur de Jean-Auguste de Foresta. Les Grimaldi furent les derniers seigneurs du lieu avant la Révolution française.

de gueules à un château donjonné de trois tours d'or sur un mont d'argent à une croix pattée de gueules
La croix pattée a été rajoutée en 1974 par la municipalité pour différencier le blason de celui de Saint Julien.
Les illustrations sont des photographies de l'auteur ou proviennent de l'Armorial Général sur Gallica