Baronnies en Drôme Provençale /
Val d'Eygues
http://www.cc-bdp.fr/



La Communauté de Communes de Val d'Eygues a été créée le 5 décembre 1997 avec 20 communes du canton de Nyons.


Le 1er janvier 2017, elle a fusionnée avec les communauté de communes du Pays de Rémuzat, du Pays du Buis-les-Baronnies et des Hautes Baronnies pour devenir la communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale. 
Nyons (6 641 h)

http://www.nyons.com/

D'argent au château donjonné de trois tourelles de gueules, celle du milieu plus haute, le tout ouvert, ajouré et maçonné de sable.
La description des armoiries de Nyons est basée sur la codification du héraut d’armes Pierre d’Hozier. Le blason de Nyons date approximativement de 1450.
Le petit bourg de Noiomagus est la capitale de la tribu voconce des Noiomagenses. Il se trouve sur la voie romaine reliant Vaison à Luc.
Après les invasions germaniques du Ve siècle puis sarrazines du VIIIe au Xe, s'installe le système féodal. Nyons fait partie du royaume de Bourgogne rattaché à l'Empire germanique. L'éloignement des empereurs favorise l'ascension de seigneurs locaux, les barons de Mévouillon puis de Montauban sous la protection duquel se place en 1206 la prieure de l'important couvent de Saint Césaire fondé à Nyons au VIe siècle.
Au XIIIe siècle se met en place le consulat (équivalent d'une mairie). Mais au début du XIVe siècle, les baronnies de Montauban et de Mévouillon passent sous l'autorité des Dauphins du Viennois. En 1337, Nyons se voit octroyer une charte qui accorde de larges libertés à la ville et à ses bourgeois. La vente de la province du Dauphiné à la couronne de France en 1349 ne change rien à ces privilèges si ce n'est la perte de la cour de justice delphinale déplacée à Buis.
La cité connaît durant le XIVe siècle une grande prospérité dont témoigne l'édification des Halles (place du Docteur Bourdongle) et du Pont Roman. Les Guerres de Religion font de Nyons une importante place forte protestante, ce qui explique la construction vers 1580 d'une citadelle dominant la rive gauche de l'Eygues (elle est détruite en 1633 sur ordre de Louis XIII).
Au XVIIe siècle, la culture de l'olivier dépasse économiquement celle des céréales.
 Les olives noires de Nyons sont protégées par une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis un décret pris par l'INAO, le 10 janvier 1994.
Mirabel-aux-Baronnies (1 564 h)
Mirabèu
https://www.mirabel-aux-baronnies.fr/

Pas d'emblème pour le village Le Village est connu depuis 1059 comme Mirabello Castello.
Mirabel est l’ancienne capitale de la tribu voconcienne des Gaudenses.
D’après une légende, le village doit son nom à une tour merveilleuse appelée Mirabellis, du haut de laquelle on apercevait Orange dans le Vaucluse.
Le 9 octobre 1206, Dragonnet de Montauban et son fils Raymond cédèrent leur haute justice sur le fief, en échange de droits seigneuriaux sur Vinsobres, à Eldiarde, abbesse de Saint-Césaire d’Arles.
Après l’annexion de la baronnie de Montauban par les dauphins, ceux-ci comblèrent Mirabel de largesses. Mirabel fût atelier monétaire, le château fut agrandi et embelli, l’église Saint Julien reconstruite avec une chapelle spéciale pour eux.
Pillée et saccagée au XIVème siècle, par les compagnies de routiers, Mirabel fut l’une des malheureuses victimes des guerres de religion, qui y firent d’horribles dégâts.
Mirabel-aux-Baronnies fut un des premiers villages avec un réseau d’alimentation d’eau publique, construit en 1876. Des spécialistes italiens restèrent pendant quelques années au village avec leurs familles. Il existait même une école en langue italienne pour leurs enfants.
Vinsobres (1 180 h)

http://www.vinsobres-mairie.fr/


L'emblème de la mairie est le même que celui de l'AOC.

Avec un nom qui viendrait du latin (Vinsobris ou Vinsobrio, "vin et travail"), le village est tout entier voué à la vigne : le vignoble occupe 1800 hectares de coteaux - soit la moitié de la commune - et donne des vins - rouges, blancs et rosés - connus depuis 1957 sous l'AOC "Côtes du Rhône village".
Saint-Maurice-sur-Eygues (744 h)

https://www.saintmauricesureygues.fr/

D'azur au cavalier d’argent, vêtu de gueules, avec une cape d'or, tenant un écu du même à la bande de sable, sur un cheval contourné d'argent.

Les Voconces, peuplade celto-ligure, occupaient les territoires situés au nord de la Durance, entre les plaines du Rhône et les Alpes. Elle était composée de diverses tribus dont l’une, les Cadienses, se trouvait à cheval sur la rivière l’Eygues, depuis Mirabel jusqu’à Ste Cécile. St Maurice faisait partie de cette tribu et à l’époque, ne s’appelait pas encore Saint-Maurice mais “Bosquetum” (le Bouchet).
Les Romains installent, en 35 avant J.C, les vétérans de la 2ème légion Gallicia à Orange et de ce fait contribuent activement à la romanisation de tout le territoire adjacent – y compris St Maurice.
La vigne et l’olivier gagnent alors sur les bois et le vin des Voconces acquiert – déjà – une grande réputation !
La féodalité instaurée, les Mévouillons deviennent les premiers seigneurs connus de Saint-Maurice.
C’est aussi l’époque où les chevaliers de St-Jean de Jérusalem construisent “le Château” et y développent l’hôpital qui sera transformé en résidence des seigneurs de Saint-Maurice connu aujourd’hui sous la dénomination Château Sainte-Anne. La tour des hospitaliers de Saint Jean s’intègre dans ce bâtiment qui surplombe le village.
En 1333, le Seigneur Guigues “ou Guy”, baron de Montauban, accorde à Saint-Maurice sa charte de franchise que complètera son frère Humbert en 1334.
Dès la fin du XIVème siècle, les guerres de religion vont sporadiquement secouer Saint-Maurice.
Lors des deux grandes guerres du XXème siècle, Saint-Maurice a payé un lourd tribu, 23 de ses enfants sont morts pour la France. Deux monuments honorent leurs mémoires l’un érigé en 1923 place de la Mairie l’autre sur les bords de l’Eygues érigé dans les années 50.

Condorcet (486 h)
http://condorcet-village.fr/

Tiercé en pairle: au 1er d'argent au buste contourné et posé de trois-quarts d'Antoine de Caritat, marquis de Condorcet, au trait de gueules, au 2e d'azur au dragon contourné d'or, lampassé de gueules et armé de sable, au 3e d'or au dauphin d'azur, barbé, crêté, lorré, oreillé et peautré de gueules.
La charte de 956 précise à Condorcet la présence de « villa et castrum » donc d’un domaine agricole et d’un site fortifié, les plus anciennement attestés des Baronnies. Le fief de Condorcet va appartenir à différentes familles jusqu’à la Révolution : au 13ème siècle, les Montauban, puis la prestigieuse famille des Baux, ensuite celle de Chalon-d’Arlay, puis les Poitiers. En 1552, Sébastienne de Poitiers l’apporte en dot à Henri de Caritat, dont les successeurs sont encore les seigneurs à la Révolution et dont le philosophe Condorcet est issu.
Nicolas de Condorcet est un mathématicien, philosophe, homme politique et éditeur français, représentant des Lumières, né le 17 septembre 1743 à Ribemont en Picardie et mort le 29 mars 1794 à Bourg de l’Égalité (aujourd’hui Bourg-la-Reine).
Il est célèbre pour ses travaux pionniers sur la statistique et les probabilités, son analyse des modes de scrutin possibles — le « paradoxe de Condorcet » — ainsi que par ses écrits philosophiques et son action politique, tant avant la Révolution que sous celle-ci. Siégeant parmi les girondins, il propose une refondation du système éducatif ainsi que du droit pénal. La Convention nationale ordonne son arrestation en 1793 et, après s'être caché pendant neuf mois à Paris, il tente de fuir mais est rapidement arrêté : on le place dans une cellule où il est retrouvé mort le surlendemain.
Le dragon d'or provient des armoiries des Caritat de Condorcet:

D'azur au dragon volant d'or, lampassé et armé de sable à la bordure du même
Les Pilles (246 h)
http://lespilles.fr/un-blason-pour-les-pilles/


D'azur à la tour d'or, (crénelée), maçonnée, ouverte et ajourée de sable, posée sur une montagne de sept coupeaux de sinople, accompagnée en chef à dextre d'un soleil non figuré d'or et à senestre de deux clés passées en sautoir et liées du même
La tour sur montagne est celle des armes de la famille de Fortia de Piles et les clés sont celles du Venaissin.
Adopté par la municipalité en 2019.
Le village des Pilles tire son nom des deux rochers en forme de pyramide, ou « piles », formant l’entrée de l’étroit défilé où il est construit. L’Eygues le divise en deux parties inégales reliées par un pont.
Avant la Révolution, la seigneurie des Pilles, située de part et d'autre de l'Eygues, appartenait au pape, souverain du Comtat Venaissin et elle était le siège d’une claverie.
Pendant les guerres de religion, protestants et catholiques ne cessèrent de s’en disputer la possession. Il fut rendu définitivement au pape après la paix religieuse.
Annexé à la France avec le Comtat Venaissin, en 1791, le village des Pilles fut incorporé au canton de Nyons en l’an VIII.
Montaulieu (83 h)


Fascé d'argent et de gueules
indiqué par Wikipédia sans autre information
Son nom vient d'olivier : Castrum de Monte olivo au XIIIe siècle (mot à mot : château du mont des oliviers).
Cette terre était partagée en 3 seigneuries au Moyen Âge. Il en reste des ruines à Roche Blave et Côte Chaude.
Eygalayes (67 h)
https://eygalayes.fr/
Pas d'emblème pour le village.
Vers-sur-Méouge (46 h)


Pas d'emblème pour le village.
Villefranche-la-Château (24 h)


Pas d'emblème pour le village.
Aulan (10 h)

Pas d'emblème pour le village. 
Izon-la-Bruisse  (9 h)

Pas d'emblème pour le village.
Les illustrations sont des photographies de l'auteur, d'Armorial ou proviennent des sites indiqués sur la page.