Baronnies en Drôme Provençale /
Pays de Rémuzat
http://www.cc-bdp.fr/



La Communauté de Communes du Pays de Rémuzat a été créée le 14 décembre 1999. avec 14 communes du canton de Rémuzat.


Le 1er janvier 2017, elle a fusionnée avec les communauté de communes des Hautes Baronnies, du Pays du Buis-les-Baronnies (moins Mollans-sur-Ouvèze) et du Val d'Eygues pour devenir la communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale. 
Rémuzat (334 h)

https://www.remuzat.com/


D’azur, à une croix haussée et perronnée de trois marches, d’or

Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696)
30e volume, Provence (2ème partie).
Ancien fief de la baronnie de Mévouillon, sous la suzeraineté de l’abbaye de Bodon et plus tard de celle de l’abbaye de l’Ile Barbe, il fut vendu en 1305 par le baron Raymond V et l’abbé de l’Île Barbe, à Charles II roi de Sicile et comte de Provence. Il fit partie dès lors de la claverie de l’Oule et releva, jusqu’à la Révolution, du gouvernement de Provence, de la viguerie de Sisteron et du Parlement d’Aix. La loi de juillet 1790 en fit une commune du département de la Drôme et la réorganisation administrative de l’an VIII, un chef-lieu de canton. 
Villeperdrix (118 h)



https://villeperdrix.fr/

Villeperdrix se trouve sur l'ancienne voie qui reliait les deux cités et capitales du peuple voconce, Vasio et Lucus Augusti (Luc-en-Diois). La voie passait par la vallée de l'Eygues, de l'Oule et de la Béoux. La présence romaine est attestée par le pont romain daté de la fin du Ier siècle. À l'époque médiévale, le village était un fief clunisien appartenant au diocèse de Die. 
Cornillac (83 h)

D'or à la fasce ondée d'azur chargée d'un poisson d'argent.
Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696)
30e volume, Provence (2ème partie), folio No 1337.
Vers 1251 : elle est hommagée aux abbés de l'Île-Barbe.  L'Île-Barbe était un puissant monastère fondé par Charlemagne dans une île de la Saône au nord de Lyon.
1261 : les barons de Mévouillon décident de reprendre les terres que l'abbaye de l’Île-Barbe possédait tout au long de la Vallée de l’Oule (Montmorin, Bruis, Sainte-Marie, La Charce, Pommerol, Cornillac, Cornillon, Rémuzat, Lemps, Saint-May). Cet ensemble pris le nom de Claverie de la Val d’Oule. Son siège était au château de Cornillon.
1305:  la claverie devint la propriété de la Provence et forma une enclave au milieu des terres dauphinoises.
Cornillon-sur-l'Oule (69 h)

D'or à trois corneilles de sable, becquées et membrées de gueules.
Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696)
29e volume, Provence (1ère partie), folio No 307.
Fief des barons de Mévouillon et arrière-fief des abbés de l'Île-Barbe.
1261 : les comtes de Provence acquièrent les droits de suzeraineté.
Avant 1790, Cornillon était une communauté du ressort du parlement et de l'intendance d'Aix, sénéchaussée, viguerie et recette de Sisteron. Cette communauté qui, annexée à la Provence en 1261, fut ensuite comprise parmi les terres adjacentes jusqu'à la création de la sénéchaussée de Sisteron en 1635, formait une paroisse du diocèse de Gap. Son église, longtemps dédiée à saint Martin, et ensuite à saint Michel, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoit qui, dépendant premièrement de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille et, dès 1183, de celle de l'île-Barbe, était en dernier lieu un bénéfice de nomination royale, dont le titulaire avait droit aux dîmes des paroisses de Cornillon et de Cornillac
Verclause (59 h)

Pas d'emblème pour le village.
Sur ses hauteurs subsistent les ruines de son château, et une magnifique vue panoramique sur la vallée de l'Eygues s'offre à vous.
Lemps (50 h)


De gueules au loup d'or emportant dans sa gueule un mouton d'argent, accorné et onglé de sable.
Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696)
30e volume, Provence (2ème partie), folio No 1330.
La plaine d'Anduran était occupée à l'époque néolithique, à l'âge du bronze et à l'âge du fer.
Chauvac-Laux-Montaux (44 h)

Pas d'emblème pour le village.

Terre des barons de Montauban, ruiné et dépeuplé au XVe siècle, Chauvac fut repeuplé en 1502 par les soins du seigneur.
La seigneurie de Laux au  XVe siècle n'est qu'un pâturage dépendant de la terre des Montferrand (encore propriétaires en 1413).
Début XVIIe siècle : Les Manent deviennent propriétaires de la terre de Montaud. Ils s'intitulent seigneurs de Laux-Montaux jusque vers 1766.
Comprise en 1790 dans la municipalité de Chauvac, Laux-Montaux en a été séparé en l'an VIII pour former une commune distincte du canton de Rémuzat.
2002 : Regroupement des communes de Chauvac et de Laux-Montaux.
Saint-May (41 h)



De sinople au rocher d'argent posé entre deux rivières du même mouvant des deux flancs, se joignant à la pointe, le rocher sommé d'une colombe essorante d'argent, becquée et membrée de gueules.
Saint-May dérive du nom du saint Marius,  premier abbé de l'abbaye de Bodon.

Une abbaye est fondée au début du VIe siècle par saint Mary, Orléanais appelé par le premier évêque de Sisteron pour renforcer la communauté chrétienne de Sisteron. Mary partit ensuite fonder une abbaye dans ce territoire qui resta dans la dépendance de l'évêché de Sisteron jusqu'à la réorganisation ecclésiastique qui eut lieu à la Révolution. L'abbaye, d'abord placée sous l'invocation de saint Benoît, dont elle suivait la règle, prit ensuite le nom de son fondateur. La vallée garda le nom de Benoît, évoluant en Val-Bodon, ou Val-Benoit. Elle formait ainsi une enclave entre les Gap, Vaison et Die. Cette enclave, appelée le Petit Diocèse, était administrée par l'évêque de Sisteron.
En 850 ou 851, l'évêque Jean II de Sisteron donne plusieurs églises du Val-Bodon à l'abbaye Saint-May.
Au début du IXe siècle, l'évêque Arnulphe de Sisteron transfère les reliques de saint Mary à Forcalquier

Au XIIIe siècle, l'abbaye dépendait de l'abbaye de l'Ile-Barbe

De sinople à deux fasces ondées d’argent surmontées d'un rocher du même.
La Charce (34 h)



De sinople au bourg d'argent.
Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696)
30e volume, Provence (2ème partie), folio No 1336.
La terre est du patrimoine des abbés de l'Isle-Barbe. Inféodée aux Mévouillon.
1324: La terre passe aux comtes de Provence.
Montferrand-la-Fare (29 h)


Pas d'emblème pour le village.
Montréal-les-Sources (23 h)

Pas d'emblème pour le village. 
Roussieux  (23 h)

Pas d'emblème pour le village.
Pelonne (24 h)
Pas d'emblème pour le village.
Pommerol (11 h)

De gueules à la croix d'argent chargée de cinq coquilles de sable.
Les armes proviennent d celles de la famille de Raymond-Modene
Pommerol représenterait l'occitan pomairòl, « pommeraie », du bas latin pomarium, « verger », du latin pomum, « fruit »
Les illustrations sont des photographies de l'auteur, d'Armorial ou proviennent des sites indiqués sur la page.