Lacs et Gorges du Verdon (ex-Artuby-Verdon)

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http://www.cc-lacsgorgesverdon.fr
La communauté de communes Lacs et Gorges du Verdon (CCLGV) a pris effet le 1er janvier 2014 et regroupe initialement onze communes proche d'Aups dans département du Var.
Le 1er janvier 2017, cinq communes supplémentaires provenant de la Communauté de Communes d'Artuby-Verdon (Trigance, Le Bourguet, Brenon, Châteauvieux et La Martre) rejoignent l'intercommunalité. 

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La communauté de communes Artuby-Verdon a été créée le 23 décembre 2009, par arrêté du Préfet du Var, par transformation du syndicat intercommunal à vocation multiple  Artuby-Verdon en communauté de communes.
Elle comprennait dans son périmètre les neufs communes du canton de Comps-sur-Artuby.
Elle est dissoute au 31 décembre 2016.
 Bargème, La Bastide, Comps-sur-Artuby et La Roque-Esclapon rejoignent la communauté d'agglomération dracénoise.

Trigance (191 h)

Trigança

http://www.trigance.fr/
      

d'or à trois fasces de sable, au chef gueules chargé d'une main dextre apaumée d'argent.

Les armes de Trigance sont celles de la famille de Demandolx qui régnait sur le village à l'époque de l'enregistrement des armoiries.
Citée en 814, la "villa tregentia" dépendait de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille. Le château était primitivement situé sur le sommet de Biach, à 1213 m. En 1252, le comte de Provence y possédait des droits.

Au XIVe siècle, la reine Jeanne l'inféoda à Jean de Raimondis, un de ses hommes d'armes, puis la seigneurie appartint successivement aux Demandolx-la-Palud, aux Valbelle, aux Sainte-Tulle et Castellane. La peste de 1630 ayant tué tous les habitants, les seigneurs firent appel à des colons étrangers pour repeupler le village et cultiver les terres.
Le château seigneurial fut en partie détruit pendant la Révolution française et ses ruines servirent de carrière de pierres pour la construction des maisons du village.

La bannière de Croisade aux armes des Demandolx Trigance de la main de Jean de Demandolx (XVIème siècle)
Gantelet d'armure avec un T pour Trigance et une étoile pour Marie étoile du matin.

D'or aux trois fasces de sable, au chef de gueules chargé d'une main dextre appaumée d'argent posée en fasce.
C'est la description qu'en fait De Bresc dans son Armorial des Communes de Provence.
Martre (La) (211 h)

la Martro

http://www.lamartre.fr/
 

De gueules à la fasce d'or chargée d'une fouine d'azur.
Armorial Général Provence II  p1980

Armes parlantes
L’origine du village provient de la racine « mar »signifiant montagne, mais on l’assimile davantage à « lou martre » espèce de fouine que l’on trouve sur le terroir. Certains historiens ont avancé l’hypothèse que l’étymologie serait due à Sainte Marthe qui est la patronne du village.

Au  X° siècle, un seigneur « HUGO »  fait établir sur le sommet d’une colline culminant à 1068m  une construction dénommée « le Castellas de Pétra Longa » dotée d’une église dédiée à Notre-Dame. L’origine du nom pourrait venir de la présence de quelque mégalithe. Il fait don d’une partie de ses terres à l’abbaye Saint-Honorat de lérins.

Au XII° siècle, la seigneurie est en apanage à la puissance famille des Castellanes-Salernes qui la conservera jusqu’au XVII° siècle. Le 11 Avril 1248 Charles II Comte de Provence l’érigeait en fief en faveur de Raymond Geoffroy de Castellane. Pendant les guerres de religion, le village fut entièrement dévasté. Le site du Castellas fut abandonné et, Vincent-Anne de Forbin, nouveau seigneur du lieu par son mariage avec Aymare de Castellane en 1613 décida de reconstruire le nouveau village et le château dans la plaine.

Le château fut détruit par un incendie, et depuis porte  le nom de Châteaurima ce qui signifie en Provençal Château brûlé. Le 13 juin1674, Marie Charlotte de Forbin épouse François-Charles de Vintimille, comte du Luc, et lui apporte sa dot de la Martre. En 1755, elle devient propriété d’Augustin de Pélicot, originaire de Grasse, secrétaire du roi depuis 1754, qui fut le dernier seigneur du lieu avant la révolution. La famille a résidé à Châteaurima jusqu’au décès de l’avocat A PELICOT en  1879, il fut l’un des principaux insurgés du Var de 1852.
Châteauvieux (83 h)

Castèuvièlh

https://www.chateauvieux83.com/
    
D'or au château de gueules.
Armorial Général Provence II  p1980
Au IXe siècle[réf. nécessaire], une abbaye de femmes s’installe sur le territoire de la commune, à Saint-Pierre-en-Demueyes. Elle relève de l’ordre de Cîteaux et existe encore au XIVe siècle[1]. Elle a pour abbesses Huguette de Villeneuve et Béatrice de Castellane, avant d'être détruite par les troupes de Raymond de Turenne[réf. nécessaire].

D'abord fief des Castellane, Châteauvieux devint coseigneurie des Raphaelis, Demandolx de La Palud, Bresc et Arbaud.

Madeleine Demandolx de La Palud, héroïne d'un grand procès de sorcellerie au XVIIe siècle, y mourut.

En 1575, le château fut rasé par les Ligueurs du baron de Vins, ainsi que le "plus haut village" installé à flanc de coteau autour de son église.

Deux siècles plus tard fut fondé le "plus bas village" qui comportait 177 habitants en 1851.
Brenon (29 h)

Brenoun



De gueules au rencontre de bœuf d'or accosté en chef de deux étoiles du même.
Les armoiries rappellent celles des Puget qui possédèrent cette terre depuis 1350.
En mars 1443, Jean Puget, originaire de Brignoles, ennobli par le roi René, prêta hommage pour la seigneurie de Brenon. Cependant la chute brutale de la population dès la seconde moitié du XIV° siècle, due aux épidémies de peste et aux guerres, explique l'abandon momentané du village.

Il fut repeuplé en 1492, par acte d'habitation émanant des nouveaux seigneurs: les Brancas de Forcalquier qui avaient acquis ces terres en 1444.

Les deux consuls qui administrèrent le village au XV° siècle, Auban Henri et Joseph Henri, laissèrent leurs noms aux deux hameaux: les Henri et les Aubans.Il existait alors sur le territoire de la commune un prieuré dépendant de l'évêché de Fréjus.

Jusqu'en 1914, le village était célèbre pour sa fête patronale: "lou roumeragi déis cops de bastoun": les garçons des villages voisins, armés de bâtons, tentaient d'enlever par un simulacre de combat leurs instruments aux musiciens qui animaient le bal. Mais une année, la fête dégénéra et les coups de bâtons si mirent à pleuvoir. Certains moururent des suites de leurs blessures, ce qui entraina la suppression du roumerage.

Bourguet (Le) (35 h)

Lo Borguet


De gueules au bourg d'argent, au chef d'or chargé d'un perroquet de sinople, becqué et membré de gueules
Armorial Général Provence II  p1981
armes parlantes: un bourg pour le Bourguet
Jusqu’en 1540, le Bourguet est appelé Bagarris.
Les illustrations sont des photographies de l'auteur ou proviennent des sites indiqués sur la page.