Dracénie
Provence Verdon Agglomération
(ex-Artuby-Verdon) |
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En mai 2019, la Communauté d'Agglomération Dracénoise change de nom et devient Dracénie Provence Verdon agglomération. |
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En 1984, création d'une Entente intercommunale entre les communes de Draguignan, Trans et Flayosc.
La Communauté d'Agglomération Dracénoise regroupe 8 communes du département du Var (Les Arcs-sur-Argens, Châteaudouble, Draguignan, Figanières, Lorgues, La Motte, Taradeau et Trans-en-Provence) à sa création le 31 octobre 2000. En décembre 2001, son périmètre est élargi à seize communes avec l'intégration d'Ampus, Bargemon, Callas, Claviers, Flayosc, Le Muy, Montferrat et Vidauban. En janvier 2014, l'agglomération dracénoise accueille trois nouvelles communes : Saint-Antonin-du-Var, Salernes et Sillans-la-Cascade. En décembre 2016, elle récupère Bargème, La Bastide, Comps-sur-Artuby et La Roque-Esclapon . voir partie nord du DPV voir partie sud du DPV |
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La
communauté de
communes Artuby-Verdon a été
créée le 23
décembre 2009, par arrêté du
Préfet du Var, par transformation du syndicat intercommunal
à vocation multiple Artuby-Verdon en
communauté de
communes.
Elle comprennait dans son périmètre les neufs communes du canton de Comps-sur-Artuby. Elle est dissoute au 31 décembre 2016. Bargème, La Bastide, Comps-sur-Artuby et La Roque-Esclapon rejoignent la communauté d'agglomération dracénoise. |
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Comps-sur-Artuby (364
h)
Coumps d'Artubi |
![]() ![]() De gueules au monde croisé d'or, accompagné de trois besants du même. Armorial Général Provence II p1254 |
Plusieurs
sites du
territoire témoignent d'une présence
chalcolithique et de
l'âge du Fer. Autrefois lieu de passage et marché
important, le vieux bourg de Comps était construit sur la
hauteur et son église Saint-André le dominait du
haut de
son rocher. Les Templiers de la maison de Ruou (voir Villecroze) y possédaient une importante commanderie qui devint après l'abolition de l'Ordre en 1312, chef-lieu d'une commanderie de Malte, jouissant de très importants revenus. Au début du XVIe siècle, les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem devinrent seuls seigneurs de Comps en acquérant la part de seigneurie qui avait été inféodée en août 1381 en faveur de Fulco de Pontevès, et qui dépendait précédemment du comté de Provence. Pendant les guerres de Succession de la reine Jeanne, le village et se remparts furent détruits par Charles de Duras; les habitants s'établirent alors dans la campagne où ils bâtirent neuf hameaux: Oribau, Saint-Bayon, Chardan, Don, Doureisse, Guent, Jabron, Sauvechane et la Souche. La paix revenue, le village fut reconstruit en amphithéâtre sur le penchant du rocher qu'il occupe aujourd'hui |
Achard
indique dans sa Géographie de Provence: de sable à une croix d'or en sautoir; au chef tiercé, le 1er aux armes de Provence, le 2eme aux armes de la ville de Draguignan et le 3eme aux armes de Malte |
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La
roque esclapon veut dire¨la roche
éclatée¨. Les sautoirs sont empruntés aux armes des Ravel, seigneurs du lieu. |
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Bastide (La) (205
h) La Bastida |
![]() Coupé : au premier de gueules à la croix d'argent, au second d'argent au lévrier d'azur |
Appelé
La Bastide d'Esclapon. Accroché au versant occidental du Lachens se dresse le rocher de Sainte-Madeleine. Ce piton escarpé est coiffé par les ruines presque inacessibles de ce qui fut jadis un castrum, érigé au XI° siècle. Le logis seigneurial et la chapelle castrale se trouvaient au sommet. Le village proprement dit entourait le rocher. On voit encore des pans de murs s'étirant au pied de celui-ci sur une pente raide qui tombe vers La Bastide. C'est tout ce qui reste du village primitif, assiégé au XIV° siècle par les troupes de Raymond de Turenne et rasé lors des guerres de religion. Les habitants sont alors descendus dans la plaine pour créer les communes de La Bastide et de La Roque-Esclapon. |
Bargème (217
h) Bargema http://mairie-bargeme.fr/fr/accueil/ |
![]() Les armes effectivement utilisées par la municipalité sont celles des Sabran-Pontevès: écartelé d'or au pont en dos d'âne de deux arches de gueules et de gueules au lion d'or. |
Le château est construit
au XIIIe siècle par les Pontevès. Pendant les guerres de religion, le château était occupé par Jean-Baptiste de Pontevès (1505-1579)[2], lieutenant pour le roi en Provence, seigneur du lieu, un vieillard tyrannique n'hésitant pas à s'approprier les biens de ses sujets. En 1578, il est en procès avec les habitants de Callas, et risquait d'avoir un jugement en sa défaveur. Il fit alors appel à son cousin, le chef ligueur Hubert de Garde de Vins, pour se venger. Le village de Callas fut pillé par les hommes de de Vins, plusieurs habitant ont été rançonnés ou égorgés. Jean-Baptiste de Pontavès et son fils menacèrent d'exterminer la population si le village ne se désistait pas au procès. Un accord fut signé sous cette contrainte par les habitants reconnaissant comme légitime les spoliations du seigneur. En avril 1579, les habitants de Callas, aidés par un habitant nommé Jacques Sossy, lieutenant d'une compagnie de Huguenots, pénétrèrent dans le château grâce à des complices et tuèrent Pierre de Pontevès, firent prisonnier Jean-Baptiste de Pontevès, sa femme et son fils Balthazar. Puis ils assassinèrent le 24 mai Jean-Baptiste de Pontevès. Quelques mois plus tard, deux fils, Joseph et Jean-Baptiste, sont égorgés à Bargème au cours d'un guet-apens. Deux ans plus tard, c'est Balthazar de Pontevès, nouveau seigneur du lieu après la mort de Joseph, qui a été assassiné à Bargème. Le petit-fils, Antoine de Pontevès, est tué au cours d'une messe en 1595. Les biens passent à un fils cadet, Foulques ou Fouquet VII de Pontevès-Bargème. Il a d'abord été accusé d'avoir été l'inspirateur du crime de son neveu et condamné à mort par sentence du grand sénéchal avant d'être absout par le Conseil privé du roi. L'entreprise de démolition du château est commencée pendant ces évènements. Le 7 avril 1607 le parlement du Dauphiné a condamné par contumace trois des auteurs au supplice de la roue, d'autres au bannissement et la commune de Callas à perdre tous ses droits et à édifier une chapelle près du château pour y faire célébrer une messe basse tous les jours de l'année et une messe haute avec office des morts à laquelle devait participer les consuls tous les 24 mai et à payer les frais de reconstruction du château et de ses dépendances. Le château est resté abandonné tout en continuant à appartenir aux Sabran-Pontevès. |
![]() L'Armorial Général indiquait au volume Provence II p 1349: De gueules au pont en dos d'âne de deux arches d'or maçonné de sable |
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Les illustrations sont des
photographies de l'auteur ou proviennent des sites indiqués
sur la page.
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