|
Les Monts d'azur
|
|
.
. |
La Communauté des
Communes Les Monts d'Azur regroupent 2139 habitants de 14 communes des Alpes
Maritimes à la limite du Var et des Alpes de Haute Provence.
Créée le 17 octobre 2000, elle fut aussi appelée Communauté de Communes du Canton de Saint-Auban et ne comportait que les 13 communes du canton. Escragnolles, du canton de Saint-Vallier-de-Thiey, vint les rejoindre en février 2006. Elle a fusionné avec la Communauté d'Agglomération Pôle Azur Provence et la communauté de communes des terres de Siagne pour former la communauté d'agglomération du Pays de Grasse au 1er janvier 2014. Aiglun et Sallagriffon rejoignent pour leur part la communauté de communes des Alpes d'Azur. |
![]() |
|
. . |
||
![]() de gueules à la palme d'or, adextrée d'une étoile d'argent en chef; chaussé du même aux deux croisettes du premier. La palme est un symbole du martyr de St Auban, patron du village. La chausse exprime la position de la commune dans une vallée. |
Installé en gradins au
pied du rocher
de Tracastel, SAINT-AUBAN domine la plaine. Les ruines de l'ancien
Donjon et de l'enceinte médiévale sont
là pour
témoigner du passé défensif du
village.
St Auban tient son nom d’un capitaine espagnol, San Albano. Auparavant il se nommait Puget de Mallemort car ses hautes falaises servaient de promontoires pour les condamnés à mort qui étaient alors poussés dans le vide. Au XIIIe siècle, Saint-Auban est un chef-lieu de bailliage dont le suzerain est Raymond Béranger IV, Comte de Provence. En effet, en 1235 la vallée de Thorenc est conquise jusqu'à Saint-Auban par son officier Romée de Villeneuve, qui choisit Saint-Auban comme chef-lieu. Son rôle est de contrôler la frontière avec la principauté de Castellane et le commerce. En 1409, la seigneurie appartient aux Genovardis et passe aux d'Agoult en 1550, puis aux Villeneuve-Bargemon, en 1711. |
|
![]() Un écusson différent a été trouvé par Quaranta dans le village |
||
![]() Armorial.org indique ce blason extrait de l'Armorial nobiliaire et historique de l’ancien comté de Nice et des Alpes-Maritimes par Joseph Casal paru dans l'Armanac niçart revue fondée en 1903. L'armoirie dérive de celle de la famille Amphoux. |
||
Aiglun (106
h)
|
"Aiglesunum" ou "Aigledunum"
au XIIe siècle. Village blotti sur un versant du Mont Saint-Martin, construit en à Pic au dessus de l'Estéron, Aiglun contemple le Cheiron. Ses hautes maisons anciennes sont nichées autour de la Mairie et de l'Eglise paroissiale Saint Raphaël (XVIIIe) ornée d'une façade à double clocheton. Rattaché à la France par le traité de 1760. |
|
Amirat (75
h)
Amira |
Niché à
flanc de colline face
à la verdoyante forêt de Patronne et de la
Cressonnière, le village d'Amirat, havre de paix
ensoleillé, jouit d'une excellente situation pour l'amateur
de
randonnées, qu'elles soient faciles ou plus ardues. Le
village
lui-même se présente en deux parties : les Agots,
d'où l'on domine la vallée du Chanan, avec
l'Eglise
Sainte Anne ( XVI ) et Amirat avec sa mairie et sa place ( vue
panoramique ).
Il s'appelait en latin "Admiratum"(point de vue en latin) et faisait parti du diocèse de Glandevès. |
|
![]() d'argent aux trois sapins de sinople, au chef d'azur chargé d'une aigle d'or accostée des lettres A et T gothiques du champ Les trois sapins rappellent les trois seigneuries. Les lettres A et T sont les initiales de Andon et Thorenc. |
Les
origines de la commune
d'Andon recouvrent les territoires féodaux d'Andon, Canaux
et Thorenc. Le territoire de Canaux est muni d'une église, Saint-Florent, mentionnée dès 1138. Mais son habitat fortifié n'est cité pour la première fois qu'en 1158. Cet habitat et son église sont abandonnés à la fin du XIVe siècle. Un habitat fortifié dénommé Andon est mentionné pour la première fois en 1231. L'habitat fortifié dénommé Thorenc n'est mentionné pour la première fois qu'en 1200.Le château et le village sont détruit en 1691. Par la suite, plusieurs châteaux peu fortifiés ont été dressés par de petits seigneurs sur leur terre, dans la plaine au pied de la crête de Bleine ; ils sont à l'origine d'un habitat dispersé. |
|
Briançonnet
(231 h)
Brianssounet |
Briançonnet, petite commune au Moyen-Age, fut importante dans l'Antiquité. Située à l'écart des grandes voies de communication, dans un pays pauvre, d'accès difficile, la place est batie à 1008 m d'altitude sur un col. C'était une des citées romaines les plus élevées des Alpes Méridionales après Briançon (1320 m) et Rigomanus (1130 m). C'était un centre administratif et un marché qui connut son apogée au III ème siècle. Briançonnet a probablement été un évêché éphémère rattaché ensuite à Glandeves, évêché dès le début du VIème siècle. Ce fut un carrefour indispensable pour rejoindre la grande voie connue reliant Castellane à Gréolières et à Vence. | |
![]() En l’an 2002, est adopté en Mairie
de
Briançonnet le détail des nouvelles armoiries qui
seront
désormais l’emblème de la Commune. Par
chacun de
leurs éléments, ces Armoiries sont
représentatives
de l’Histoire, de la permanence de la Commune et de son
Unité Territoriale…
|
||
Caille (443
h)
Cailho |
Caille, mentionné sous le nom de « Calha », appartenait au XVIe siècle à la famille des seigneurs de Rougon. Vers 1672, la seigneurie de Caille passa par héritage aux Brun de Castellane. Scipion Brun de Castellane, huguenot, s’exila en Suisse au début du XVIIIe siècle. En 1707, son successeur, Isaac fut soupçonné de ne pas être son fils et enfermé à la Conciergerie comme imposteur. Ses biens passèrent à Jean Tardivy, qui les vendit en 1732 à l’abbaye de Lérins, puis en 1735 il échangea Caille contre Thorenc: Théas de Villeneuve, seigneur d’Andon, en devint le nouveau seigneur. | |
Collongues
(107 h)
Coulounguo |
![]() d'or au paon passant d'azur sur une terrasse de sinople. Ces armoiries ont été octroyées d'office à la communauté des habitants de Collongues, pour défaut de présentation de ses armes dans les délais, puis enregistrées à l'Armorial Général de France (registre II page 1978), dressé en application de l'édit de novembre 1696. Ce sont des armes parlantes en référence au nom latin du village "Cauda longua": queue longue qui est une caractéristique du paon. |
De
nombreuses petites vallées
convergent vers COLLONGUES, perché sur un piton rocheux,
entre
deux versants, face à une jolie plaine. Le village semble se
blottir sur lui-même : le plaisir de la découverte
n'en
est que plus grand. Ancien fief des Glandevès et des Villeneuve-Beauregard. |
![]() De Bresc, suivi par Lieutaud et Icart, donne le paon faisant la roue. C'est cette représentation que l'on trouve sur les plaques des rues du village. |
||
Escragnolles
(616 h)
Escragnolo |
![]() d'or au sautoir de sinople cantonné en chef d'un roc d'échiquier du même Ce sont les armes de la famille de Robert, marquis d'Escragnolles. |
Importante
colonie romaine, 1196 "Sclanola", "Scagnola ", fief du plusieurs
seigneuries successives, puis Robert d’Escragnolles.
Région repeuplée au 15è par des
agriculteurs ligures "Les Figouns". Village crée en 1565 par
émigration d’une partie de la surpopulation de
Mons (Var). Bivouac de Napoléon en 1815. |
Gars (70
h)
Gars |
![]() d'azur à un St Laurent ayant sa main dextre étendue et élevée d'or, et tenant sur sa main senestre, un monde croisé du même et posant ses pieds sur une nuée d'argent. On reconnait facilement saint Laurent au gril posé à côté de lui. |
Le
nom du village est
d’origine celte, «gar ou kar » signifiant
« gros rocher ». Le lieu de Gars est mentionné pour la première fois en 1125. En 1158, l’Abbé Boson donne Gars en fief aux Chevaliers de Briançonnet. En 1383, le Comte de Provence fait don de le seigneurie à Pierre de Terminis, puis au XV ème siècle, le fief passe aux Grasse-Bar puis aux Grasse-Briançon et finalement aux Théas. Célestin FREINET, créateur de la pédagogie du même nom est né dans le village. |
Le Mas (162
h)
|
![]() d'azur à la maison d'argent sur un tertre de sinople; au chef parti: au premier de gueules à la croix d'argent; au second d'azur à trois fleur de lis d'or La maison est un rébut sur le nom du village. Les armes de Savoie et de France rappellent que le village appartint successivement à ces deux états. |
Le nom de "Le Mas"
viendrait du bas latin et signifierait : habitation, maison de
campagne. Les premières mentions du village datent de 1038
avec "Isnardo de Matio". Du XIV au XVème siècle, la Seigneurie des Grasse-Bar fera ériger le château dont il reste quelques ruines au sommet qui domine au nord le village actuel en surplomb de la vallée de la Gironde, puis le fief passera aux MALOFERA, aux CAISSOTI et aux CLARETTI. A partir de 1388, il fut placé sous la souveraineté de la Maison de Savoie lors de la «Dédition de Nice à la Savoie». Le Mas retournera à la France lors de la Convention du 4 avril 1718. |
Les Mujouls (45
h)
Mujous |
Les Mujouls
passa au XVIe siècle à la famille des Brun de Castellane.
Cette seigneurie occupa jusqu’à la révolution
« Le Castrum », château bâti
d’après les documents d’archives dés le XIe
siècle. Ce château médiéval a disparu et la
bâtisse appelée « Le Château »,
habitée par des villageois, fut construite au XVIIIe
siècle. Le pont à contrefort (XVIII - XIXe s.), à l’origine unique passage reliant les hameaux d’Adon et La Villette, était emprunté par les troupeaux pour passer d’une vallée à une autre, et par les habitants des Mujouls, du Mas et d’Aiglun pour les échanges commerciaux. Egalement édifié au XVIIIe siècle, en bordure de l’Estéron, se trouve un ancien moulin à farine. Cette commune connut son apogée sous Napoléon III avec 192 habitants. La guerre de 1870, puis la Première Guerre mondiale et enfin l’exode rural entraînèrent l’abandon progressif du village, à l'exception de la période estivale. C'est le plus petit village des Alpes-Maritimes. |
|
![]() L'étoile sur la porte de l'église des Mujouls comporte 20 rais. |
||
![]() Bannière de procession de l'église des Mujouls. |
||
Sallagriffon
(55 h)
Salagrifoun |
Mentionné au Xème siècle, Griffon est probablement le premier seigneur du village. Passée aux Grasse-Bar, la seigneurie est ensuite transmise aux Emeri, puis aux Arquier. Le pont sur le Riolan qui relie Sallagriffon à Sigale a été construit sous le règne de Louis-Philippe. Il était une frontière entre le royaume Sarde et la France. Sallagriffon est resté un village frontalier entre la France et le Comté de Nice jusqu’au rattachement de ce dernier à la France. | |
![]() ![]() Le griffon représenté actuellement est passant (horizontal) sur le blason ou sur le cadran solaire dans le village. |
||
Séranon (491
h)
|
A l'origine, le vieux village
de
Séranon était perché sur la
crête au sommet
de la montagne. La crainte des invasions écartée,
les
habitants s'installèrent dans la plaine plus
hospitalière
et plus propice aux travaux agricoles. L'origine du nom vient de "Serra anounae": "Réserves à blé". Un soir de 1815, Napoléon, de retour de l'île d'Elbe par la route qui porte aujourd'hui son nom, s'arrêta à SERANON et y passa la nuit sans dormir tant il craignait pour sa vie. |
|
![]() d'argent au chêne rouvre arraché de sinople, englanté d'or, le tout chaussé aussi de sinople Sa devise est « Semper robur » (Toujours solide). Armoiries parlantes: Valderoure veut dire vallée des chênes. Blason composé par Ch-A. Fighiera. |
Valderoure ne devint autonome que le 3 mars 1790. Pourtant dés le XVIIe siècle, les deux paroisses de Séranon et Valderoure étaient distinctes. A la Révolution, le presbytère abrita l’hôtel de ville et le premier maire, Jean-Antoine David, s’occupa en prime abord de la vente des biens des établissements religieux, dont le domaine de Pugnafort. La commune se heurtait à des difficultés financières, car les derniers seigneurs, la famille Villeneuve, étaient partis sans rembourser leurs dettes s’élevant à 45.000 livres. Un arrangement fut finalement trouvé. La municipalité a en charge les hameaux de Malamaire, Caillon, Valentin, Le Clos Giraud, La Ferrière et la Commanderie. | |
Les blasons proviennent des sites indiqués dans la page ou sont des photographies de l'auteur. |