Riviéra Française 3
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http://www.riviera-francaise.fr/
La Communauté d'Agglomération de la Riviéra Française (CARF) comporte 15 communes des Alpes Maritimes.
Elle a été créée le 27 septembre 2001 autour des communes de Beausoleil, Castillon, Menton, Roquebrune-Cap-Martin, Sospel et Moulinet.
En 2002, la CARF compte 9 communes avec l'intégration de Gorbio, Peille, Sainte-Agnès et La Turbie.
La commune de Castellar rejoint l'agglomération en 2008.
 En 2010, Peille est partie pour la communauté de communes des Paillons.
Pour les autres communes d'origine voir  Riviéra
Le 1er janvier 2014, les communes de Breil-sur-Roya, La Brigue, Fontan, Saorge et Tende rejoignent la communauté d'agglomération, comme envisagé par le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet des Alpes-Maritimes, voir Riviera3.
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 Breil-sur-Roya (2 158 h)

Breglio sul Roia



http://www.ville-breil-sur-roya.fr/
 
D’azur à la tour d’argent ouverte de gueules maçonnée de sable, surmontée d’un faucon au vol éployé aussi d’argent portant une couronne de marquis d’or.

Les armes de la Ville de Breil Sur Roya, préparées par M. Charles BOTTON avec la collaboration de M. Charles-Alexandre FIGHIERA, ont été adoptées au cours de la séance du 24 juin 1987 du Conseil Municipal.
- D'azur, le ciel de Breil dans lequel se découpe la tour.
- D'argent, la tour de la Cruella ( Turris Cruelam au XIII° siècle ) gardienne vigilante de la cité.
- de gueules, ouvertes en hommage au sang répandu par les hommes de Breil, tués en 1184 pour avoir défendu le fils du Comte de Vintimille qui s'était réfugié au château de Breil.
- D'argent, portant une couronne de marquis, d'or, ( Breil érigé en marquisat en 1700 ) une cruella, nom breillois donné aux oiseaux de proie ( éperviers et faucons crécerelles) qui nichaient dans les arêtes rocheuses proches de la tour et survolaient celle-ci.
- D'or, la couronne murale à trois tours, surmontant l'écu, symbolise les trois portes et les remparts de la cité. Fortifications qui relevaient de la commune et non du souverain.
- La Croix de Guerre 1939-1945 avec Etoile de Vermeil, depuis la citation de Breil sur Roya à l'ordre du Corps d'Armée du 11 novembre 1945.
En 962, une charte de San Remo fait état du comté de Vintimille axé sur la vallée de la Roya. En 996, Otton III, empereur du Saint-Empire Romain Germanique, donne le fief de Vintimille (dont la Roya fait partie) aux comtes de Vintimille.
Battu par les Génois, Guillaumin comte de Vintimille vend ses terres à Charles d'Anjou comte de Provence (frère de Louis IX). Encouragé par les Génois, Pierre Balbe et Guillaume Pierre (frères de Guillaumin) se replient en haute Roya à Tende et, refusant l'accord de vente de la Roya, maintiennent leur autorité sur Breil.
En 1283, aidé par des familles Breilloises (Rostagni et Cottalorda) anoblies à l'occasion, Charles d'Anjou comte de Provence réussit à récupérer les terres de la Roya achetées en 1258 à Guillaumin comte de Vintimille. Durant cette période, la croissance démographique entraîne la construction de maisons hors des fortifications du château et par là même l'amorce de la construction du village actuel. La succession de la reine Jeanne, comtesse de Provence, entraîne des troubles et favorise la dédition de Nice à la Savoie le 28 septembre 1388. 
Les comtes de Savoie ont un débouché sur la Méditerranée. En 1416, le comté de Savoie est érigé en duché. En 1563, la capitale des états de Savoie est déplacée de Chambéry vers Turin.
En 1691, Louis XIV, roi de France, annexe les états de Victor-Amédée II de Savoie qui était entré dans la Ligue d'Augsbourg aux côtés du Saint-Empire. Breil fait alors partie du royaume de France.
Au traité de Turin en 1696, Victor-Amédée II est contraint de quitter la Ligue d'Augsbourg et à se ranger au côté du Royaume de France. En contre-partie, il retrouve ses états et Breil se retrouve sous l'autorité de la Savoie.
Victor Amédée II qui s'est rangé du côté du Saint-Empire contre le roi de France Louis XIV, au cours de la guerre de succession d'Espagne, ne peut empêcher ses états du comté de Nice d'être envahis par les armées du royaume de France. Le prieuré bénédictin Saint-Jean est détruit en 1707 pendant la retraite des troupes commandées par le prince Eugène.
Cependant, en 1713, au traité d'Utrecht, il retrouve son autorité sur ses terres et obtient la couronne royale de Sicile.
Victor Amédée II cède sa couronne de Sicile insulaire aux Habsbourg d'Autriche et reçoit en échange la Sardaigne érigée en royaume.
Les États de Savoie sont appelés dorénavant États sardes.
En 1744, Breil doit ouvrir ses portes aux Gallispans franco-espagnols.
En 1748, au traité d'Aix-la-Chapelle qui met fin à la guerre de succession d'Autriche, la Sardaigne retrouve son autorité sur la Roya.
Le 10 juin 1793, les troupes françaises entrent à Breil.
Napoléon battu, au traité de Paris en 1814, le comté de Nice dont Breil fait partie est restitué au royaume de Sardaigne de Charles Emmanuel IV.
En 1858, le futur du comté de Nice est scellé lors de l'entrevue de Plombières entre Napoléon III et Cavour.
La France aidera Victor Emmanuel II à chasser les Autrichiens du nord de l'Italie et à favoriser la constitution d'un État d'Italie en contrepartie de la cession de la Savoie et du comté de Nice à la France.
Le 24 octobre 1860, après un référendum, Breil et Saorge, forment le canton de la Moyenne Roya et sont rattachés à la France.
Depuis l’annexion du comté de Nice à la France, en 1860 (sans la Haute Roya et les villages de Piène et Libre), le rôle frontalier de Breil a fixé une population d’agents de l’État, du chemin de fer et de militaires. Les installations hydroélectriques, l'inauguration, en 1928, d’une gare internationale sur la ligne de Coni à Vintimille et la ligne de Nice à Breil-sur-Roya, ont également marqué l’entre-deux-guerres, tout comme la présence d’une garnison de troupes alpines.
Tende (2 178 h)



Écartelé : aux 1er et 4e de gueules à la croix d’argent, à la cotice en barre de sable brochante, aux 2e contre–écartelé aux I et IV d’or à l’aigle bicéphale couronnée de sable, aux II et III de gueules au chef d’or, au 3e contre–écartelé aux I et IV de gueules au chef d’or, d’or à l’aigle bicéphale couronnée de sable.

L'écartelé aigle et chef d'or est l'armoirie des Lascaris comte de Tende.

Citée au XIe siècle sous son vocable actuel, Tende relevait du comté de Vintimille. En 1261, Guillaume-Pierre I comte de Vintimille, seigneur de Tende, épouse Eudoxie Lascaris, sœur du jeune empereur grec d'Orient, Jean IV Lascaris ; d'où les fils Lascaris de Vintimille. En 1581, le comté de Tende fut acquis par la Maison de Savoie.
La partie du comté de Nice annexée par la France en 1860
En 1860, les communes de Tende et de La Brigue ne furent pas comprises dans les territoires cédés à la France par le traité de Turin, pour que Victor Emmanuel puisse jouir de ces territoires de chasse.
1947: Rattachement à la France. La commune de Tende est la plus vaste du département des Alpes-Maritimes.

Drapeau de Tende

De gueules au chef d’or.

Ces armoiries sont celles des Vintimille.

Le chef d'or devenant de plus en plus large..

.. il arrive à être aussi important que le rouge.
La Brigue (700 h)

Écartelé au 1) et au 4) de gueules à l’aigle bicéphale couronnée d’or, au 2) et au 3) d’azur à saint Martin à cheval partageant son manteau avec un pauvre d’argent ; sur le tout d’or au mouton de gueules.

Il y a deux siècles, sa population était de 4000 habitants...commune riche, peuplée de négociants et de bergers, son histoire se confond avec celle des puissants seigneurs : Les Lascaris.
"BRIGA" est mentionée pour la 1ère fois en 1038, puis par décret du Roi Vittorio Emanuele II en date du 14 septembre 1862, s'appelera "BRIGA MARITTIMA" , et enfin lors de son rattachement à la France en 1947, se dénommer LA BRIGUE.
Avant son annexion à la France à la suite du traité de Paris (1947), La Brigue s'étendait par ses hameaux de part et d'autre de la chaine des Alpes sur le Piémont et la Ligurie. L'actuelle commune de La Brigue portait le nom italien de Briga Marittima avec le hameau de Morignole ("Morignolo" en italien): cette commune, bien éloignée de la mer, n'était qualifiée de « maritime » qu'en raison de sa position dans le bassin qui se déverse vers la Méditerranée par la Roya et par opposition au hameau de Briga Alta, situé au Piémont avec les hameaux d'Upega et Carnino.
1947: Rattachement à la France.
Saorge (459 h)

http://www.saorge.fr/


D’azur à saint Georges à cheval contourné d’argent, la cape de gueules et le casque sommé de trois plumes du même, sur une terrasse de sinople, terrassant un dragon couché de gueules (d'argent) brochant sur le tout.

Saint Georges est le saint patron du village , peut être du à la phonie proche : Saorge et  Saint Georges.
Première citation du village au Xe siècle sous le nom «  Saurcio  » et une charte de janvier 1092 cite les noms des habitants de Saorge ayant fait donation de l'église Sainte Marie ( del Poggio ) à l'abbaye de Lérins.
Jusqu'en 1258, SAORGE dépend des Comtes de VINTIMILLE, puis, du Comté de PROVENCE jusqu'en 1388, et enfin du Comté de SAVOIE. Sous la domination française de 1691 à 1696, SAORGE a un illustre Comte en la personne de Louis XIV ! Retour ensuite à la Maison de SAVOIE jusqu'en 1794. SAORGE redevient alors français jusqu'en 1814, puis à nouveau savoyard...
En 1860, SAORGE est rattaché à la France, avec NICE et la SAVOIE.
En 1872, la commune de FONTAN est créée, amputant le territoire de SAORGE d'une partie importante sur la rive droite de la Roya. 
Fontan (341 h)

Fontano


Le village possède de nombreuses fontaines. Celle représentée sur le blason se situe sur la place de l'église et s'appelle "Les trois canons".

http://www.fontan-tourisme.com/


Tranché de sinople et de gueules à la fontaine du lieu d'argent brochant sur le tout.
Le nom de Fontan vient de Fontes Aquarum rappelant les sources fraîches qui alimentent le village.
Le village fut créé le 30 juin 1616 par une ordonnance du duc de Savoie Charles-Emmanuel Ier
La présence dans la région de la peste en 1631 pousse des familles de Saorge à s'établir à Fontan.
Fontan est devenue une commune autonome en 1871.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le village (prise de guerre) est occupé dès 1940 par les autorités italiennes, et n'est restitué à l'administration française qu'en 1943. La totalité de la population civile du village a été ensuite déportée par les troupes d'occupation allemandes jusqu'à Turin (Italie) entre le mois de décembre 1944 et avril 1945.

Tranché de sinople et de pourpre à la fontaine de Fontan d'argent brochant sur le tout.

tranché : au premier d'azur ; au deuxième de gueules ; à la fontaine d'argent brochant sur le tout

De gueules à la fontaine jaillissante d‘argent, au franc-canton d’azur chargé de saint Georges à cheval terrassant le dragon, le tout d’argent.
Les blasons proviennent des sites indiqués dans la page ou de Armorial niçois,