Alpes d'Azur
Vallée d'Azur Est
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https://www.puget-theniers.fr/pratique/ccaa/
La communauté de communes des vallées d'Azur est une structure intercommunale regroupant 16 communes des Alpes-Maritimes.
Elle a été créée le 18 décembre 2001.
Le 1er janvier 2014 elle a été intégrée dans la communauté de communes des Alpes d'Azur

voir Vallée d'Azur ouest
Cians Var
Vallée de l'Estéron

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Thiéry (106 h)

Tièri

http://www.thiery.fr/


Fuselé d’argent et de gueules à la tour d’or maçonnée de sable brochant sur le tout.
Le village de Thiéry, d’après sa célèbre légende, aurait été la proie des flammes à plusieurs reprises et les pierres noircies des murs en sont un témoignage frappant. Le mot « tubans » vient de « tubassine » qui signifie épaisse fumée en patois local. En effet, autrefois, les paysans éclairaient leur maison à l'aide de torches de bois résineux appelés « lumés », lesquels occasionnaient de fortes et épaisses fumées grasses. Celles-ci enfumaient l'intérieur des maisons et, par la même occasion, les habitants. Ceci explique alors l'appellation « Village des Tubans » qui signifie en réalité « Village des Enfumés ».

Pendant de nombreuses années, le village de Thiéry a été le grenier à blé du canton. En effet, c'était ici que l'on trouvait le meilleur grain et les champs de blé se retrouvaient essentiellement aux alentours du village (depuis le fond du vallon de Thiéry, en passant par la Gorge jusqu'à la Col d'Astier et également à la Villa-Soubère). Un dicton célèbre illustrait bien cet état de fait : il était aussi difficile de trouver Thiéry sans grains que Villars sans vin !
Villars-sur-Var (761 h)

Vilar de Var

http://www.villarssurvar.net/


tiercé en fasce : au 1) d’azur aux deux étoiles d’argent, au 2) fascé du même et de gueules de quatre pièces, au 3) d’or aux deux oliviers arrachés de sinople.
Initialement perché à 800 mètres d'altitude, sur la rive droite du fleuve Var, au sommet de la colline Saint Jean, il a été annexé par les romains, une cinquantaine d'année avant notre ère.
Au XI ème siècle, les villageois sont descendus 400 mètres plus bas, sur le plateau du Savel, et fondèrent le village actuel, protégé à l'intérieur des remparts du château de l'Espéron. Ce dernier a été entièrement détruit en 1412 par le duc de Savoie Amédée VIII après la révolte du comte de Beuil.
De l'agglomération primitive, ne subsistent que quelques ruines, et la chapelle Saint Jean du Désert, parfaitement restaurée.
A partir de 1388, lors de la dédition du Comté de Nice à la Savoie, l'histoire de Villars sur Var est liée à celle, tourmentée, du Comté de Nice.

1931: Villars devient Villars sur Var.
Touët-sur-Var (672 h)




Tranché au : 1) d’azur à la tour d’or maçonnée de sable surmontée d’une étoile de huit rais aussi d’or, au 2) de sinople à la grappe de raisin tigée et feuillée d’or ; à la bande ondée d’argent brochant sur la partition..
Le nom curieux de Touët découle du mot ligure « Teba » qui signifie « rocher ».
Au Xe siècle, lorsque les Sarrasins sont définitivement chassés de la région par le comte de Provence, celui-ci donne Touët à l'un de ses vassaux, le comte de Beuil.

Au XIIIe siècle, la population du village est d'environ quatre cents âmes qui se protègent derrière un pont-levis, se groupant autour du petit château appartenant pour moitié au comte de Provence et au comte de Beuil.

Entre le XIIIe et le XVIIIe siècle, le village subit successivement la servitude des Templiers installés dans le village proche de Rigaud où ils jouent le rôle de seigneurs les intempéries et les ravages provoqués par la peste noire. Le 7 octobre 1315, Jacques Ruffi (?-av.1331), Baile de Vintimille (1300), vice-amiral de Provence (1315), baile de Digne (1327), chevalier, originaire de Nice devint seigneur du Touët. Il était le descendant du notaire Bertrand Roux et fut d'abord clavaire. En 1314, il prit part à l'expédition dirigée par le roi Robert contre la Sicile. En 1326, Jacques Ruffi est capitaine des galères de Nice avant d'être la même année nommé à la tête des galères provençales qui devaient faire partie de l'escadre de Naples.

Toüet, devenu français en 1793, repasse sous la domination sarde en 1814, et vote enfin à l'unanimité pour l'annexion à la France en 1860.

Une commanderie des Templiers, installée à Rigaud - autre village à cinq kilomètres d'ici - jouant un rôle de seigneurs et considérant les Touëtois comme des serfs, perçoit des dîmes et s'approprie des biens un peu partout aux alentours. Les Templiers faisaient même payer les services religieux alors célébrés en la chapelle Notre-Dame-Sainte-Marie construite au XIIe siècle sous l'égide de l'abbaye de Lérins.

1911: Touët de Beuil devient Touët sur Var.
Lieuche (46 h)




D’or au chevron de gueules accompagné de trois étoiles du même.
Les habitants de Lieuche se nomment les lieuchois, mais sont surnommés "les avocats". Pourquoi "les avocats"? Parce que dans le temps ils aimaient plaider et ils faisaient de nombreux procès à leurs voisins.
Seigneurie des Faucon de Glandèves au 12ème siècle, Lieuche a gardé de son passé une grosse église, Notre Dame de la Nativité, de style "baroque rustique" (17ème siècle) qui recèle à l'intérieur une rareté : l'une des plus belles œuvres de Louis Bréa, l'Annonciation, datée de 1499.

Si Lieuche compta près de 200 habitants au XIX e siècle, c'est depuis la Seconde Guerre mondiale la commune la moins peuplée du département.
Malaussène (311 h)




D’azur à la tour d’argent chaussé du même.
Malauzena est cité au XIIIe siècle. Fief des Grimaldi de Bueil jusqu'en 1621. Après l'exécution d'Annibal Grimaldi, le duc de Savoie Charles-Emmanuel Ier inféode Malaussène au colonel Marc-Antoine Badat,gouverneur de la citadelle de Verceil. Le fief passe ensuite à son fils aîné Victor-Amédée, puis à Marc-Antoine II fils aîné du précédent, enfin à son frère Charles-Thomas, commandant d'Agosta.

Le 20 décembre 1723, le roi de Sardaigne, la seigneurie a été érigée en comté au profit de Jean Alziari fils d'un notaire de Roquestéron. Il est investi du comté le 31 janvier 1724. Jean Alziari est alors illustrissimo signor conte di Malaussena. Son fils aîné Louis lui succéda en 1734 et fut lieutenant-colonel d'infanterie. Après sa mort, son frère Jean-François devint le 3e comte de Malaussène. Il fut capitaine au régiment de Nice et mourut en 1783. Il s'était marié avec Anne Corporandi, sœur de Joseph Corporandi, seigneur d'Auvare. Leur fils aîné Jean-Joseph-Antoine s'est remarié en 1790 avec Apollinie Corvisi, fille de Clément Corvisi, comte de Gorbio. Leur fils Joseph-Antoine-Clément lui succéda à son frère aîné qui était mort à Breil en 1811. De son mariage est né Frédéric-Octave-François, mort en 1866 à la bataille navale de Lissa où il était commandant en second du Re d'Italia et Gustave-François Régis qui a été maire de Nice, mort en 1905 sans descendance, ainsi que trois filles. Le frère cadet de Joseph-Antoine-Clément, Jean-Albert, s'est marié en 1842 avec Françoise Héraud. Le fils aîné de ce mariage François Alziari, né en 1844, est devenu comte de Malaussène à la mort de son cousin en 1905. Il est mort en 1934

Dans le village, le blason montre une tour d'or.
Massoins (102 h)

http://www.massoins.fr/


De gueules à l’étoile de seize rais d’or chargée d’une rose du champ.

Un habitat fortifié dénommé Massoins, mentionné durant la première moitié du XIe siècle, était situé sur l’actuelle commune de Villars. En 1252, ce vieux Massoins est désigné comme Massoins Supérieur et un autre habitat fortifié est mentionné : Massoins Inférieur. C’est ce dernier qui est à l’origine de l’actuelle commune de Massoins. Par la suite, la dénomination Massoins Supérieur disparaît et Massoins Inférieur devient Massoins tout court.

Le second château de Massoins, ou Massoins inférieur, était situé à la pointe méridionale du site du village actuel. On en voit quelques restes au lieu dit La Casette, du nom de la chapelle de Pénitents qui a occupé ensuite son emplacement.

Le château était accompagné d’un village. Son église, qui est conservée, est mentionnée en 1376 ; elle est dédiée à saint Martin. En 1388, seul le village est mentionné et non le château.

Pierlas (103 h)

http://mourra.pagesperso-orange.fr/mourra/


De gueules à l’étoile de seize rais d’or chargé d’un cœur du champ

La famille Caïs (Cais ou Chais ou Cays ou Ciais ou Chiais), comtes de (ou « di ») Pierlas, est l’une des plus vieilles familles de Nice et de la Provence. Leurs premiers faits documentés remontent à 1200. Elle vient de La Roche (Valdeblore), le village où se trouve la vieille maison familiale des Chiaïs, et a été investie du fief de Pierlas et du titre comital en 1764.
Pirlas est cité au XIIe siècle. Le fief de Pierlas a appartenu aux Grimaldi de Bueil, jusqu'à l’exécution d’Annibal Grimaldi, en 1621. Le fief appartient ensuite aux Badat, Brès, et Léotardi. Le fief est vendu aux Caïs de Pierlas, avec le titre de comte, en 1764.
Les illustrations sont des photographies de l'auteur ou proviennent des sites indiqués sur la page.