Ventoux - Comtat Venaissin (Ouest)
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Le District Urbain de Carpentras
est créé en 1966. Son premier
président est Maurice Charretier, maire UDF de
Carpentras.
En 1967, il est renommé District du Comtat Venaissin. Le district crée une usine de traitement de déchets, un aérodrome et un camping. Le 26 décembre 2001, le district se transforme en Communauté de Communes Ventoux - Comtat Venaissin (la CoVe). |
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![]() logo 2016 http://www.lacove.fr/accueil.html/ |
2003: Transformation en Communauté
d'Agglomération
Ventoux - Comtat Venaissin qui comporte 25 communes pour
60 597 h du Vaucluse.. voir partie est et partie sud |
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Caromb (3 348 h) ![]() http://www.ville-caromb.fr/accueil.html |
![]() D'azur aux trois dés de pierre d'argent : 2 et 1 |
Les
anciennes
graphies du nom de la commune sont bien
référencées avec Ad Carumbum en 1021,
Carumbio en
1185 et Carumbo en 1254. Ce nom tire son origine du
préfixe car- (pierre), auquel a
été adjoint
le double
suffixe
-um Raymond VII de Toulouse, marquis de Provence, en 1240 donna ce fief à Barral des Baux. En 1315, Cécile des Baux, dite Rascasse ou la «Belle Comtesse», apporta en dot Caromb à Raymond Guilhem de Budos, recteur du Comtat Venaissin, et neveu de Clément V. Il revint ensuite à ses premiers feudataires puisque dans son testament de 1374, Amédée des Baux, comte d'Avellino, légua ce fief à sa nièce Alix des Baux |
![]() D'azur aux trois cairons d'or C'est le blason que l'on trouve sur le Journal de Caromb. Un cairon est une pierre taillée. |
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Saint-Hippolyte-le-Graveyron (178
h) |
![]() D'or à la bande vivrée d'azur accompagnée de deux cairons du même Cairons de Caromb, et armes des La Baume-Montrevel (bande vivrée) |
Placée
sous la protection de Sanctus Ypolitus, la commune s'est
appelée
Sanctus Hipoolytus, en 1363, Sanct Apoliti, en 1378. Fief des Chandole (XVème), puis des Vesc, puis des La Baume-Montrevel. Saint Hippolyte de Graveron fait partie intégrante de la commune de Caromb. En 1790, 26 habitants de Saint-Hippolyte, assemblés, demandent l’érection en commune de Saint-Hippolyte, se référant à une nouvelle loi qui permet la création d’une commune. Malgré l’opposition de Caromb, un décret de l’Assemblée Représentative daté du 12 octobre 1790 autorise la création de la commune de Hippolyte-lès-Caromb. Elle est nommée ensuite Saint-Hippolyte puis Saint-Hippolyte-le-Graveron en 1918. Elle prend son nom actuel de Saint-Hippolyte-le-Graveyron le 5 juin 1986. Le qualificatif de Graveyron, vient du provençal graveiroun signifiant gravière |
Beaumes-de-Venise (2
409 h) http://www.mairie-de-beaumes-de-venise.fr/ |
![]() D'azur aux trois taux d'or. les trois communautés chrétiennes d’Aubune, Beaumes et de St Véran ont été à l’origine du village d’aujourd’hui comme nous le rappellent ses armoiries. Taus ou croix antiques, pour Sainte Anne, Saint Roch et Saint Sébastien, protecteurs de la commune. |
Bauma,
en franco-provençal, est une grotte. Un important oppidium a été fouillé à Saint-Urban, près de Beaumes-de-Venise. il fut occupé pendant près de 1000 ans, avant l'arrivée des Romains. Venise n'est qu'une déformation de Venaissin. Ad Balmas (Beaumes) en 993. Ce fief devint la deuxième baronnie du Comtat après Sérignan : seigneurie des Agoult au XIIIe siècle, des Clermont-Lodève au XIVe siècle, des Astorg de Peyre et, enfin, des Fortia jusqu'à la Révolution. Il fut érigé en duché à la fin XVIIIe siècle par le pape Pie VI. Beaumes devient Beaumes-de-Venise le 14/3/1954. Urban fut supprimé en 1811 et rattaché au territoire de Beaumes. |
Vacqueyras (1 308 h) http://www.vacqueyras.tm.fr/ |
![]() Fascé d'argent et de gueules, au chef du même, chargé de deux clés, l'une d'or, l'autre d'argent, passées en sautoir (adopté en 1983 d'après un billet de santé de 1721) |
Relevant
l'une des plus anciennes graphies de la commune Vaqueiracio (1137),
Charles Rostaing présume une origine du toponyme
liée
à vaquiere (vacca-aria) avec l'ajout d'un suffixe -acium. On
note ensuite Vacairas et Vachairas en 1143, puis Vacairatio en 1253 et
Vaquerrassio en 1360. Plus qu'un hypothétique lien avec Vachières, lieu où viennent paître et ruminer les vaches, il faut privilégier un Val Queyras, une vallée des pierres, étymologie plus conforme au terroir vacqueyrassien où les vertes prairies ont toujours brillé par leur absence. D'ailleurs le blason parlant du XIXe siècle sur lequel figurait une vache a été abandonné pour adopter l'actuel. |
Gigondas (501
h) http://www.gigondas-dm.fr/ |
![]() D'azur au cornet d'or est le blason utilisé actuellement par la commune |
La
plus acienne graphie documentée est Jocundatis,
datée de
951. Elle tire son origine du vocable latin Jucundus
(agréable,
utilisé comme surnom) auquel a été
adjoint le
suffixe -atis. Seigneurie de la principauté d'Orange. Village resté catholique, assiégé et pris en 1563 par le baron des Adrets qui détruisit les remparts. Célèbre vin, un des meilleurs crus des "Côtes-du-Rhône". |
Officellement
en 1981, le blason suivant fut adopté par la Commission
Héraldique du Vaucluse: ![]() D'azur à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'argent, au chef d'or chargé d'un cornet du champ, virolé aussi d'argent. D’or, au cor d’azur en coeur, virolé et enguiché de gueules. La croix de Toulouse d'argent sur fond d'azur est le blason de la famille de Gigondas. |
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![]() Drapeau du village |
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![]() Le cornet est l'emblème de la principauté d'Orange. Il rappelle que les seigneurs d'Orange descendent de Guillaume au cornet (ou au court nez), célèbre personnage dont les exploits sont racontés dans des chansons moyennageuses. |
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Suzette (119
h)![]() http://suzette-village.fr/ |
![]() Parti au premier, d'azur à trois bandes d'or. Au deuxième, d'or au loup ravissant d'azur. adopté en 1983 Bandes d'or des Allemand, seigneurs de Châteauneuf-Redortier, et loup des Agoult, seigneurs de Suzette (et comte de Sault). |
Le
premier
texte mentionnant Suzette date de 1246 et nomme ce lieu Susa et
Suzetta. Les toponymistes y ont vu une racine ligure seg-, signifiant
montagne. Regroupait deux fiefs : Suzette et Châteauneuf-Redortier. Allemand , seigneurs de Châteauneuf-de-Redortier, et Agoult , comtes de Sault et seigneurs de Suzette. En principauté d'Orange (XIIe). Commune créée le 24 avril 1792, à partir du territoire de Gigondas. |
Lafare (116
h) |
![]() De gueules au château d'or, ouvert du champ, maçonné de sable, soutenu d'un loup passant aussi d'or. Armes de Lopis |
Ce
nom est
attesté en 1274, sous la graphie de Lafara. Il s'agirait
d'un
toponyme d'origine germanique fara, signifiant famille et
passé
au sens de domaine d'une famille. Au XIIe siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait deux églises, Saint-Christophe, et l’église paroissiale, dont elle percevait les revenus. La seigneurie fut acquise en août 1246 par Pons Astouaud et Rostang de Libra pour la somme de 20 sols raymondins. Le village était alors à mi-côte sur la colline d'en face, où se situe toujours la chapelle Saint-Christophe. Ce fut là que Raymond de Turenne installa une partie de ses troupes à la fin du XIVe siècle. Ces mercenaires ayant trop bien été accueillis par la population, après 1399, les habitants virent leur maisons rasées et les hommes furent pendus. Seigneurie des d'Astouaud , puis des Lopis, fin XVIe. |
La Roque-Alric (51
h) |
![]() D'argent à la croix recroisetée d'azur, cantonnée de quatre mouchetures d'hermine de sable. Croix recroisetée des Raffelis et moucheture d'hermine des La Baume-Pluvinel |
Plus
vieille référence en 1319 : Roca Alrici ; s'appela la Roque-Henri . Les Moroiron-Modène conservèrent ce fief jusqu'au XVe siècle, puis il passa par mariage aux Venasque et aux Raymond, familles nobles du Comtat. Puis en 1566, Truffemont de Raymond en vendit la moitié à Helen des Isnards, seigneur de Malaucène et donna l'autre à sa sœur Antoinette, épouse de Jean de Chaza. Le couple revendit cette part, en 1616, à François de Raffelis. Seigneurie des Raimond de Modène, puis des Raffelis,puis des La Baume-Pluvinel , |
Les illustrations sont des
photographies de l'auteur, proviennent des sites indiqués
sur la page, viennent de banque
du blason ou http://fr.wikipedia.org
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