Comté de Provence
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emblème 2003
La Communauté de Communes Comté de Provence a été créée en 2002 avec 13 communes des cantons de Brignoles et de Cotignac (département du Var).

2014: Saint-Antonin-du-Var part rejoindre la Communauté d'Agglomération Dracénoise.

emblème 2007


https://www.caprovenceverte.fr/
En 2017, la nouvelle Communauté d'agglomération de la Provence Verte est constituée à partir des trois communauté de communes Comté de Provence,Sainte-Baume Mont-Aurélien et du Val d'Issole

http://paysprovenceverte.fr/
Attention de ne pas confondre le CA Provence Verte avec
Le Pays de la Provence Verte, une intercommunalité de loi Voynet, regroupant 39 communes du Var.
Le territoire Provence Verte, un des 8 territoires du Var créés en 2007 par le conseil général du Var.
Le Syndicat Mixte du Pays de la Provence
Le Schéma de COhérence Territoriale (SCOT) de Provence Verte regroupant les 3 Communautés de Communes du CA plus la Communauté de Commune de Provence Verdon.

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Brignoles (16 690 h)

Brignolo


http://www.brignoles.fr/

Écartelé au premier quartier d'azur à une fleur de lys d'or surmontée d'un label à trois pendants de gueules, qui est la Provence. Au deuxième et au troisième quartier d'azur à une lettre "B" majuscule d'or, l'un pour Brignoles et l'autre pour la famille Bérenger de Barcelone. Au quatrième quartier d'or à quatre pals de gueules, qui est la Catalogne.

On peut remarquer que le fond azur du premier quartier est un bleu clair, alors qu'au deuxième et troisième, il s'agit d'un bleu foncé. Cette façon de présenter un blason est contraire aux règles de l'héraldique qui ne connait que la couleur bleue (nommée azur) sans variation de teinte.

Mais esthétiquement, le blason est mieux équilibré.

À l'époque romaine Brinolia était située sur la grande voie aurélienne, qui reliait l'Italie à l'Espagne, et sur l'importante route de Toulon à Riez. Cité en 558 dans une charte de Childebert : "Terminus Broniolacensis" ; au 10ème : "Broniola" ; au début 12ème : "Brinonia".

Résidence d'été des comtes de Provence depuis le 12ème, c'est là que les comtesses venaient accoucher.

Charles Il y fit ériger la basilique Saint-Maximin ; saint Louis d'Anjou, évêque de Toulouse, naquit là et y mourut (1274-1295).

Le fonctionnement consulaire de la ville fut établi par la reine Jeanne et en 1386 des privilèges furent accordés par la reine Marie. Louis Il et la reine Yolande y donnèrent des réceptions fastueuses.

Important relais commercial son terroir produisait des vins, des olives et des prunes renommées, dont on a dit que la ville tirait son nom : brin (prune) et on (bonne).

L'empereur Charles Quint, qui revendiquait la Provence, s'empara de la ville, en 1536, qu'il rebaptisa Nicopolis, c'est-à-dire "ville de la victoire".

En 1566, implantation d'une confrérie de Pénitents Noirs, hommes et femmes. Fondation d'un couvent d'Ursulines au 17ème.

1587 : une épidémie de peste affecte à nouveau Brignoles .

1589 : 1e janvier, prise de Brignoles par Hubert de Garde, seigneur de Vins .

1592 : Le Duc d'Epernon est nommé Gouverneur de la Provence. Il établit son quartier général à Brignoles.

1596 : les Brignolais détruisent la citadelle du Duc d'Epernon . Le Duc de Guise est alors nommé gouverneur et s'installe à Brignoles.

Brignoles fut le chef-lieu du Var de 1795 à 1800 et sous-préfecture jusqu'en 1926.

Brignoles et le Centre-var furent durant longtemps le pays des "Gueules Rouges" ou "Bauxite", les mineurs qui extrayaient le minerai d'aluminium dans les entrailles de la terres.

Sur les plaques des rues de Brignoles, apparait une version du blason avec des B d'argent sur fond de gueule.

Pour l'anecdote, quand on cherche dans l'Armorial Général, on trouve les armes suivantes:

"d'or, à un chef de gueules, chargé de trois croissants d'argent". Cet écusson n'a jamais été adopté et doit nous rappeler qu'il ne faut jamais faire confiance à une seule source de renseignements.

Le drapeau de la ville est simplement l'armoirie posée sur fond blanc.

Camps la Source (1 829 h)

Camp

http://www.campslasource.fr/

Le village possède son blason réalisé en 1616 sur les instances de Pierre Mercadier, notaire et parfois consul, sur lequel est inscrit « In Campis Fructificabo ». (je fructifierai dans les champs).
Ces armoiries à fleurs de lys en croix ont permis aux chapeliers de ne pas payer les impôts locaux et aux agriculteurs de les payer à un taux inférieur à celui du moyen-age sous Louis XIII 
Camps doit une partie de son nom à une source qui jaillit en plein village, une source placée sous haute surveillance depuis trois siècles.

Cité vers 1012 "in Camis", et en 1060 "de Camps".

Le radical CAMP veut dire : "aux champs", c'est à partir de cette interprétation latine que s'est fabriquée la devise du village :"IN CAMPIS FRUCTIFICARO" "NOUS FLEURIRONS DANS LES CHAMPS"

Longtemps désigné sous le nom de Camps-lès-Brignoles. Seigneurie de l'abbaye de La Celle. Quoi qu'il en soit, au début du XIV siècle, le Castrum de Campis compte un peu plus de 400 habitants qui, pour la plupart, se réfugièrent à Brignoles pendant près d'un siècle, entre 1380 et 1470, pour fuir la grande peste.

C'est au début du XVIIe siècle, sous Louis XIII, que va se développer dans les familles de tisserands de Camps la Source l'artisanat du feutre et de la chapellerie. En 1867, vingt fabriques produisaient chaque jour 840 chapeaux. Au XIXe. siècle, les chapeaux de Camps s'exportaient dans de nombreux pays d'Europe, d'Afrique et d'Asie. Cette industrie artisanale prit fin en 1932.

L'Armorial de 1696 a enregistré un autre blason pour le village.

De sinople à une tente d'argent.

Ce sont des armes parlantes (appelé aussi dans d'autre milieu un rébus): une tente pour faire penser au mot camp.

Armorial Général 1696 I-927

La Celle (1 408 h)

La Cello

https://lacelle-var.fr/

D'or à une selle de cheval de sable.

Voici un nouveau rébus inventé par les employés de l'Armorial Général: aucun rapport avec la véritable origine du nom mais un rapport de sonorité Selle (de cheval) avec Celle.

Le nom du village de La Celle provient du mot latin "cella" signifiant "cellule monastique" ou "petite église". Cité au 12ème "Cella", "Artacella", "Arcella".

Terre appartenant à Saint-Victor de Marseille. Au 4ème, construction d'un prieuré de femmes ; l'abbaye fut cédée aux bénédictines au 13ème. C'est là que vint se retirer, après son veuvage, Gersende de Sabran, épouse d'Alphonse II d'Aragon, que célébrèrent les troubadours.

En 1538, François Ier assista à une représentation théâtrale. Au 17ème, les moeurs étant très relâchées, l'abbaye devint lieu de rendez-vous galant - on dit même des religieuses qu'on ne les distinguait plus que "par la couleur de leurs jupons et le nombre de leurs galants". Après intervention de Mazarin, puis de Louis XIV, le couvent dut fermer ses portes et les religieuses se retirèrent à Aix en 1660.

Tourves (4 964 h)

Tourvès

http://www.tourves.fr/

D'hermine à la tour de gueules 

(Armorial Général I-919)

Cité au 4ème : "ad Turrem" ; en 984 : "Torrives".

Des trois villages médiévaux de Gueillet, Seysson et Saint-Sauveur, deux disparurent, le dernier descendit de la hauteur qu'il occupait.

Donné à l'abbaye de Saint-Victor en 984 ; érigé en commune par Philippe-le-Bel en 1285. Ensuite seigneurie des vicomtes de Marseille, puis des Baux, des comtes de Soletto au 14ème, des d'Arcussia et des Vintimille au 16ème, des Valbeuf aux 17ème et 18ème.

Au 18ème, le mécène Omer de Valbelle attira au château gens de théâtre et écrivains. La Clairon, actrice célèbre, se produisit devant la colonnade du château. A la Révolution, celui-ci fut confisqué, servit de garnison puis d'hôpital en 1793, et brûla en 1799.

Saint Probace, venu évangéliser la Provence, serait mort à Tourves au 1er.

Centre agricole et industriel important aux 17ème et 18ème : savonneries, tanneries, papeterie.


De Bresc se trompe dans son Armorial des communes de Provence en donnant à Tourves, le blason de Rougiers
Le Val (4 242 h)

lou Val

https://www.mairie-leval.fr/

d'azur aux deux montagnes cousues de sable mouvant des flancs, formant un val planté d'un cep de même feuillé et fruité d'or accolé à un échalas d'argent, surmonté d'un croissant du même
(adopté par délibération du conseil municipal du 16 août 1947)

Le village primitif situé sur la commune Notre-Dame, s'appelait Paracols.

Cité en 1200 sous son vocable actuel.

Seigneurie de l'abbaye de Montmajour, puis des comtes de Provence.

Le village fut saccagé à plusieurs reprises au 16ème ; il résista aux Piémontais en 1707 et aux troupes du duc de Savoie.

D'azur à un valet de menuisier d'argent.

Armoiries données dans l'Armorial Général et qui ont la prétention d'être parlantes: le Val, un valet.

On trouve aussi ce blason dans le village

Vins sur Caramy (989 h)

Vins

http://www.vinssurcaramy.fr/

D'or à une grappe de raisin d'azur.

La grappe de raisin est un rébus sur le nom du village.

Cité en 1062 : "Vizinis", et au 13ème "Vesins".

Seigneurie successivement des Garde de Vins et des Vintimille du Luc.

Pendant les guerres de Religion, Hubert de Vins fut le chef de la Ligue en insurrection ouverte contre l'autorité royale. Surnommé "le Renard", il s'empara de nombreuses places : Brignoles, Barjols..., fut vaincu à Lorgues et périt devant Grasse.

François de Vins, baron de Forcalqueiret, fut nommé marquis de Vins en 1641.

Châteauvert (142 h)

Castéouver

http://www.chateauvert.fr/


D'or au château de quatre tours de sinople, posé en perspective, ouvert et ajouré d'argent, coulissé de sable.
Armes parlantes: un château vert.
Mentionné en 1002 "De castello qui dicitur Verus", et en 1235 "Castrum Viridum".

Seigneurie des évêques de Marseille.

Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696)
29e volume, Provence (1ère partie), folio No 1031.

Cotignac (2 292 h)

Coutignac

http://mairiecotignac.fr/

Écartelé : 
- au I, de gueules, à un pont de trois arches d'argent, mouvant de la pointe, surmonté d'un lévrier passant du même;
               - au II, de sable, à trois bandes d'argent, et un chef d'or, chargé de trois étoiles d'azur;
               - au III, d'or, à une cotice de gueules
- au IV, d'hermine;
Sur le tout, d'azur, à cinq tours crénelées d'argent posées en sautoir et accompagnées de quatre trèfles d'or posés, en un chef, deux en flanc, et un en point "
(Armorial Général I, 208)

Le premier quartier  représente la famille de Pontevès qui garda cette baronnie de 1240 à 1616. 
Le deuxième quartier représente les Trougnon, alliés des Pontevès;
 Le troisième quartier est parlant - une cotice pour Cotignac;
Pour le quatrième quartier, les hermines ont été insérées par la Communauté, en remerciement des privilèges que Marie de Blois, Comtesse de Provence, Régente, ( mère de Louis II d'Anjou qui n'avait que six ans à la mort de son père, maîtresse femme qui défendit sérieusement ses droits et la Provence ), accorda à Cotignac.
Le 19 février 1616, Gabrielle de Pontevès, par son mariage avec Guillaume de Simiane, apporta Cotignac à cette Maison. Donc en 1696, lors de l'enregistrement des armoiries, la baronnie appartenait à la famille de Simiane. Il était normal que, ne changeant rien aux armes antérieures, elle ajouta sur le tout, se plaçant ainsi en évidence, son propre blason. Elle ne remplaça que les fleurs de lys par des trèfles car ce n'était que par concession royale que l'on pouvait prétendre au lys de France.
On pense que le nom de Cotignac viendrait du Celto-ligure signifiant "rocher" ou de "cotignac", confiture ou pate de coing. "Codon", coing en provençal, a donné codonat, puis coudoignac. C'est ici que l'on aurait inventé la gelée de coing... . Cité en 1030 : "Cotinnacum".

D'autres attribuent la fondation du village à des juifs errants pourchassés vers 515 ce qui expliquerait la présence d'une "rue de Jérusalem" et d'un "quartier de la Synagogue"

L'ancien village installé au prieuré Saint-Martin ayant été détruit par les Maures, les habitants se réfugièrent dans les falaises.

Il ne fut reconstruit qu'en 1238.

Seigneurie des Castellane au 11ème, puis des vicomtes de Marseille, des Pontevès et des Simiane.

La chapelle Notre-Dame-de-Grâce fut érigée en souvenir de l'apparition de la Vierge à Gaspard Ricard en 1519. Un siècle plus tard, un moine, le Frère Fiacre, eut en songe la révélation qu'Anne d'Autriche attendrait enfin un héritier s'il se rendait en pèlerinage de Paris à Cotignac ; le roi lui-même l'y manda ; le voeu exaucé, Anne d'Autriche et Louis XIV y firent, en 1660, un voyage d'action de grâce.

Le village est épargné par la peste en 1720.

Au 18ème, siège d'un établissement de l'Oratoire (le premier de France) et foyer de Jansénisme important. Le sanctuaire Notre-Dame de Grâces est occupé par les frères de la Communauté de Saint-Jean et le sanctuaire de Saint-Joseph et le monastère abritent des bénédictines.

Au XIXe siècle il retrouve la prospérité d'avant la Révolution avec 26 tanneries, 15 filatures de soie et de nombreux élevages de vers à soie.

Curieusement, dans son ouvrage, De Bresc transforme les deux premiers quartiers en bleu ??

D'azur, au 3e d'or à une cotice de gueules, au 4e d'hermines, et sur le tout, d'azur, à cinq tours crénelées d'argent, placées en sautoir, et accompagnées de quatre trèfles d'or, posés un en chef, deux en flancs et un en pointe.

Carcès (3 425 h)

Carces

http://www.carces.fr

D'argent, à un franc-quartier azur, chargé d'une étoile d'or.

Cité en 1047 "Carcias", et en 1085 "in Valle Carceris".

Le puissant lignage des Pontévès posséda le village du XIIIème au XVIIème siècle. Le roi érigea Carcès en comté en 1571, afin de remercier Jean de Pontévès, grand sénéchal d'avoir lutté avec succès contre les troupes de Charles-Quint lors de l'invasion de la Provence.

Jean de Pontévès dirigea le parti catholique pendant les guerres de religions ; ses hommes surnommés les Carcistes, ravagèrent les villages huguenots. Ses descendants furent plus sages. Grâce aux eaux qui irriguaient le village, ils créèrent un somptueux parc. La légende prétend que c'est à Carcès que Le Nôtre, qui visitait la Provence avec Louis XIV, Mazarin et Anne d' Autriche, trouva l'inspiration pour les jardins et les eaux de Versailles.

L'ancien Temple de la Raison avec l'inscription des commandements révolutionnaires a disparu. Barras fréquentait ce club révolutionnaire.

Troisième ville de France éclairée à l'électricité en 1889.

Correns (880 h)

Courren

http://www.correns.fr/

D'argent à trois cornet d'azur, posés 2 et 1.

Brevet original de 1702 portant sur l'enregistrement des armoiries de Correns.

Correns vient de Courren qui signifie Courant en provençal, ce qui se rapporte aux eaux du fleuve Argens qui traverse le village.

Une communauté de moines bénédictins de l'abbaye de Montmajour (près d'Arles) reçoit à la fin du Xème siècle en donation de la famille Châteaurenard les terres de Correns et y construisent un monastère (dont on retrouve encore des traces de l'existence).

Au XIIème siècle est construit le château dit du Fort-Gibron autour duquel se groupent encore les maisons.

Depuis le 11ème, tradition tous les sept ans d'un grand pardon au mois de mai (en 1613, 50 000 pèlerins y prirent part). Le "Cid" de Corneille y fut joué en 1667.

Une légende rapporte que l'histoire du vignoble de Correns est liée à celle des bénédictins qui avaient un grand besoin de vin de messe, la vie religieuse étant intense. Ils firent planter des vignes (cépages blancs) car le vin de messe est du vin blanc (il tâche moins ostensiblement les vêtements des officiants que le vin rouge).

Entrecasteaux (1 092 h)

Entrecastéou

http://www.entrecasteaux.fr/

De gueules, à un pal d'or, accosté de deux châteaux d'argent.

Rébus sur le nom: entre châteaux

Édifié au centre d'un triangle formé par les castellos (fermes fortifiées) de Salgues, Pardigon et Riforan, le village tire son nom de sa situation géographique et Intercastellos apparaît pour la première fois en 1012 dans le Cartulaire de Saint-Victor.

Seigneurie des Castellane. Fief des comtes de Provence au 14ème, puis co-seigneurie des Castellane et des Pontevès, enfin fief des Grignan au 16ème. François de Monteil de Grignan épousa la fille de Madame de Sévigné et fit ériger la baronnie en marquisat. Après sa mort, Raymond de Bruny en fit l'acquisition. Le membre le plus illustre de cette famille est l'amiral d'Entrecasteaux connu pour avoir conduit sous Louis XVI l'expédition parti à la recherche de La Pérouse. Au XIXe siècle, les Lubac s'installent au château puis le vendent en 1949 à la commune d'Entrecasteaux qui elle-même le cède en 1974 à la famille Mac Garvie qui entreprend sa restauration.

Montfort sur Argens (1 297 h)

Monfouar

https://www.montfort-sur-argens.fr/

D'or, à une pièce de canon, de sable, montée sur un affût de gueules et posée sur une montagne d'azur.

Les porteurs de l'écu sont deux chevaliers templiers pour rappeler leur possession du château.

Cité en 1204 : "Mons Fortis". Le lieu-dit les Spéluques serait l'ancien village construit au 15ème ; celui-ci aurait été abandonné après le passage dévastateur de Charles Quint.

En 1207, le comte Alphonse Il fit don du fief aux templiers : c'est le seul château qu'ils possédèrent en Provence. Au 14ème, les hospitaliers y installèrent une commanderie en 1793, le château fut transformé en prison.

Patrie de Joseph Lambot, inventeur du béton armé (1855).

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