DURANCE
LUBERON
VERDON
AGGLOMERATION
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https://www.dlva.fr/
octobre 2013
Présentation du logo en animation
https://infographil.fr/animation/
Commentaires de l'époque sur https://vivreasaintmaime.com/2013/10/
Le logotype d’une entreprise ou d’une institution est destiné à véhiculer une symbolique qui représente l’identité et la personnalité de cette organisation.
Le logo définitivement adopté par la Communauté d’agglomération DLVA est sur ce point une réussite parfaite ! On peut y voir en effet les initiales des territoires Durance, Luberon, Verdon, soit « dlv » passer dans le collet qui va les étrangler, tout comme on piège les grives ou les lapins !
Bien entendu, ce collet se pare de jolies couleurs, comme les belles promesses faites aux élus trop crédules des 26 communes pour qu’ils se soumettent sans broncher à ce regroupement forcé.
Comme quoi la vérité finit toujours par éclore, parfois à l’insu de ceux qui voudraient la cacher ! Car c’est certainement sans le vouloir que les élus de la DLVA ont choisi un logo aussi révélateur. Il faudrait leur apprendre à décrypter les images !

Depuis le 1er janvier 2013, Lubéron-Durance-Verdon (13 communes), l'intercommunalité du Lubéron Oriental (8 communes) et Sud 04 (3 communes) sont groupées dans Durance Lubéron Verdon Agglomération. Les communes de Riez et Roumoulès les ont rejointes.

En 2017, la commune de Saint-Maime a quitté l'intercommunalité pour celle de Haute-Provence Pays de Banon.

La communauté d'agglomération se compose de 24 communes des Alpes-de-Haute-Provence et d'une commune du Var.



Logo janvier-octobre 2013.
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Riez
( 1 856 h)

Riés

http://www.ville-riez.fr/


D'argent à un pommier terrassé de sinople, fruité de gueule, adextré d'un ours contourné de sable rampant contre le tronc de l'arbre

Armorial Général 1697 Provence II p 1093

Les armes sont antérieures au XVIe siècle.

Riez est l’ancienne capitale des Reii, peuple gaulois qui occupait la butte Saint-Maxime avant la conquête romaine.
Les Romains fondent une colonie (la Colonia Julia Augusta Apollinarium Reiorum) dans la plaine, qui devient ensuite l'une des treize cités de la Narbonnaise, ce qui lui permet de devenir un centre important.
Ses noms successifs sont  Alebaece Reiorum Apollinarium (Ier siècle), Reis Appolinaris (IVe siècle), Reios (Ve siècle).
Son siège épiscopal, dont le premier évêque fut, peut-être, Maxime en 434, ainsi que sa situation privilégiée au carrefour entre trois vallées sur une des routes majeures reliant les Alpes à la basse Provence lui permit ensuite de conserver cette importance pendant tout le Moyen Âge. L’engorgement du Colostre, provoquant des inondations, poussa le village à s’implanter sur la colline Saint-Maxime, où l’évêché est transféré. La plaine est de nouveau habitée seulement à partir du XIIe siècle.
Au Xe siècle, des cadets des vicomtes de Marseille s’emparent de Riez et y édifient une motte castrale au lieu-dit Mauroue, qui est mentionné en 1190.
En décembre 1361, la troupe espagnole de Tristamine qui ravageait la Provence prend Riez d’assaut, avant de la mettre à sac. Raybaud de Châteauneuf, gouverneur du château épiscopal, résiste dans sa forteresse. Les Espagnols destruisent les habitations de la ville haute et de la ville basse, tout en continuant le siège du château. Il n’est levé que le 28 janvier 1362, après la signature d’un traité le 24 à Draguignan.
La ville ne se relève pas de cette dévastation, survenue peu de temps après la Grande Peste : la muraille d’enceinte est reconstruite sur un périmètre réduit, en 1381-1384. Elle ne compte plus que deux portes, au lieu des cinq de la précédente muraille et est constamment renforcée au cours du XVe siècle.
Le docteur Prosper Allemand, petit-fils du maire de Puimoisson, milite activement dans tout le canton sous la Deuxième République. La commune compte ainsi 8 sociétés secrètes, créées par Langomazino, comptant environ 120 membres en 1851. Quand la nouvelle du coup d'État du 2 décembre 1851 arrive à Riez, immédiatement un comité insurrectionnel se met en place pour défendre la République.


En campo de plata, un madroño de sinople, terrasado de lo mismo, frutado de gules, y acostado de un oso empinante de sable  y bordura de azur, cargada de siete estrellas de plata; al timbre, corona real antigua.

On peut remarquer la ressemblance entre les armoiries de Riez et de Madrid.

Cette version moderne du blason, très carte postale, est présent dans le village.
Roumoulès
( 746 h)

Roumoulo

https://www.roumoules.fr/


D'azur à deux lions affrontés d'or soutenant de leurs pattes de devant une meule de moulin d'argent.

Armorial Général 1697 Provence II p 1955

Armes parlantes: une roue de moulin pour Roumoulès.
Au Moyen Âge, il existait deux communautés, à Roumoules, et à Saint-Martin-d’Alignosc. Ce dernier aurait pris le nom de Saint-Martin-de-Rimat après un incendie. Fin XIIIe et début XIVe siècles, Jacques de Nati (?-v.1338) fut seigneur de Roumoules; il succéda à son père Georges décédait vers 1321. En 1309, Guillaume de Roumoules est signalé comme seigneur de Roumoules, de Beaujeu, de Bédéjun, de Bras-d'Asse, d'Entrages, de Majastres, de Vergons et d'Estoublon. En 1353, Rostang de Roumoules lui succéda comme seigneur du lieu.
La communauté de Saint-Martin-le-Rimat ou Saint-Martin-d’Alignosc, qui comptait 24 feux en 1315, est fortement dépeuplée par la crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans) et annexée par celle de Roumoules au XVe siècle.
Le fief de Roumoules est érigé en marquisat en 1649 pour les Grimaldi en 1649. Elle passe ensuite aux Régusse puis, au XVIIIe siècle, à la famille de Clérissy.
Saint-Martin-le-Rimat, qui forme une commune de manière éphémère au début de la Révolution, est rattaché à Roumoules avant 1794 
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