LUBERON
DURANCE
VERDON (1)
La communauté de communes Lubéron-Durance-Verdon a été créée en fin 2002 avec 3 communes,
le 26/11/2005 elle fut rejointe par Vinon (commune du Var) et Montfuron,
le 01/01/2009 elle accueilla Allemagne, Brunet, Esparron et Valensole
et en 2010, ce sont Puimoisson, Montagnac-Montpezat et Saint-Laurent-du-Verdon qui la rejoigne. 
En 2011, c'est Quinson.

voir Lubéron-Durance-Verdon (2)

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https://www.dlva.fr/
logo octobre 2013-

Depuis le 1er janvier 2013, Lubéron Durance Verdon, l'intercommunalité du Lubéron Oriental et Sud 04 sont groupées dans Durance Lubéron Verdon Agglomération. Les communes de Riez et Roumoulès les y ont rejointes.

En 2017, la commune de Saint-Maime a quitté l'intercommunalité pour celle de Haute-Provence Pays de Banon.

La communauté d'agglomération se compose de 24 communes des Alpes-de-Haute-Provence et d'une commune du Var




Logo janvier-octobre 2013
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Manosque
(22 333 h)

Manosco

logo 2017

https://www.ville-manosque.fr/

logo 2003

 

logo 1993

écartelé d'azur et de gueules à quatre mains appaumées d'argent.

Ces armes datent de 1559 et sont un rébus sur le nom de la commune.

Certains blasons représentent, en haut, une main droite et une main gauche, côté paume, et en bas, une main gauche sous la droite et une main droite sous la gauche, toujours côté paume. Depuis quelques années, le blason est constitué de quatre mains gauches identiques. Or il semble que ce soit une erreur car la main gauche ayant mauvaise réputation (c'est la main de la trahison) et on ne la trouve jamais dans les armoiries toute seule, c'est à dire non jumelée avec la droite.

Une légende locale veut que la main représenterait, avec ses cinq doigts, les cinq anciens villages qui se sont groupés après le sac des sarrasins pour former le bourg. Et quatre mains pour symboliser les quatre quartiers, les quatre portes de la ville.

"Manoasca" cité en 978 ; étymologie d'origine celte qui évoque sources et rivière.

La fondation de la ville est probablement d'origine celte ; elle fut occupée par les Romains, puis détruite par les Sarrasins au haut Moyen Age.

La cité prit surtout de l'importance à partir du 13ème (résidence favorite des comtes de Forcalquier, copropriétaires avec Saint-Victor de Marseille); elle devint bailliage au 12ème avec les hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem qui la conservèrent jusqu'à la Révolution.

La reine Jeanne lui donna le surnom de Manosque-la-Fleurie, puis François Ier celui de la "Pudique" (une légende assure qu'une jeune fille se défigura plutôt que de céder au roi).

Dotée très tôt d'une administration consulaire et de nombreux privilèges au cours des siècles, Manosque fit toujours preuve d'indépendance et ses habitants, fiers de leur cité, d'attachement à leur histoire.

En 1851, le maire, Joseph Buisson, prit la tête de l'insurrection armée contre le coup d'Etat de Louis Napoléon et marcha sur Digne où il installa un gouvernement éphémère.

Maires: 1988-1995: Louis Raffalli (RPR)

1995-2001: Robert Honde (PRG)

2001-2020: Bernard Jeannet-Peralta (RPR-UMP- LR)

2020- : Camille Galtier (DVD)

Les versions modernes du blason varient parfois dans l'ordre des couleurs ou présente des mains droites plutôt que des gauches.

En 1696, D'Hozier imposa des armes ridicules à la ville pour l'Armorial Général:

d'azur à un éléphant d'or; coupé d'argent à un chevron de gueules,

et taxa la communauté de 50 livres pour cela.

Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696)
29e volume, Provence (1ère partie), folio No 769.


L’image de Manosque se décline selon 2 axes :

L’histoire d’abord, symbolisée par la tour du Mont d’Or, immuable, visible depuis tous les points d’accès de la ville et veillant sur le centre historique.
La modernité ensuite, le récent développement de la ville ayant amené une perception différente dans l’imaginaire collectif, symbolisé par le design épuré de la typographie. 
https://www.ville-manosque.fr/charte-graphique-logotypes/

Gréoux les Bains
(2 634 h)

label mairie
https://www.mairie-greouxlesbains.fr/

logo Bureau d'Information Touristique

https://www.greoux-les-bains.com/

ancien logo

d'argent à un loup de sable, coupé d'azur à un écureuil d'argent.

Occupation romaine avec exploitation des eaux thermales. "Nymphis Griselius" à cette époque ; "Grésols" en 1084, "Greols" au 13ème, Gréoulx au 18 ème siècle.

Place détruite par les invasions barbares, relevée par les templiers qui rétablirent les bains.

Passa aux Glandevez (baronnie) au 14ème, aux Clapiers au 17ème, aux Audiffret (marquisat) au 18ème.

La ville fut ravagée par les huguenots au 16ème.

Ancienne communauté médiévale de Rousset, disparue au 14ème.

Gréoux est aujourd'hui une station thermale et climatique active.

drapeau coupé bleu et blanc avec le blason de la ville

D'Hozier lui avait attribué:
 Coupé: au 1er d'argent au loup passant de sable, au 2e de sinople à la croix d'or.
Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696)
29e volume, Provence (1ère partie), folio No 614.
Saint Martin de Brômes

de gueules, à une fasce d'or, coupé d'or, à un écureuil d'azur
(Armorial Général 1696 tome 1 page 593).

Cité au 11ème.

Ancienne place forte dont la tour était un élément défensif.

Ancien prieuré de Saint-Victor.

Fief des Castellane au 13ème, des Payan au 18ème.

Le blason utilisé par la mairie est différend sur la disposition des couleurs

Celui sur la mosaïque dans le village est plus proche de l'original, quoique y associant d'autres éléments d'ordre touristique.

Vinon sur Verdon

d'azur à une croix de Malte d'argent chargée d'un coeur de gueules, brochant sur le tout; le coeur chargé du mot VINON en lettres d'or.

Cité en 1074 : "Vino", "Vinonum".

Bérenger, comte de Provence, fit don de ce fief aux templiers en 1238 qui le conservèrent, ou du moins leurs successeurs de l'Ordre de St Jean de Malte jusqu'à la Révolution.

En 1591, le château de Vinon opposa une résistance héroïque aux troupes du duc de Savoie.

Montfuron
(210 h)

Mounfuroun

coupé au premier d'azur aux deux étoiles d'argent; au second de gueules aux lettres M et M majuscule d'argent

Les 2 M signifiaient Marquisat de Montfuron. Les terres de Léon de Valbelle, comte de Ribiers, furent érigés en marquisat en 1690.

Cité en 1060.

Le village, ancienne place forte, fut pillé et saccagé en 1392 par des bandes de routiers, en 1560 au cours des guerres de Religion, sous la Révolution; il servit aussi de repaire en 1815 à une bande de brigands.

Tradition d'un miracle qu'aurait opéré saint Elzéar de Sabran.

La plupart des hameaux de la commune sont ruinés; implantation de réfugiés albanais qui ont restauré les maisons abandonnées. 390 habitants en 1851.

Toutes les illustrations sont des photographies de l'auteur ou proviennent des sites indiqués sur la page.