LUBERON
DURANCE
VERDON (2)
La communauté de communes Lubéron-Durance-Verdon a été créée en fin 2002 avec 3 communes,
le 26/11/2005 elle fut rejointe par Vinon (commune du Var) et Montfuron,
le 01/01/2009 elle accueilla Allemagne, Brunet, Esparron et Valensole
et en 2010, ce sont Puimoisson, Montagnac-Montpezat et Saint-Laurent-du-Verdon qui la rejoigne. 
En 2011, c'est Quinson.

voir Lubéron-Durance-Verdon (1)

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https://www.dlva.fr/
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Depuis le 1er janvier 2013, Lubéron Durance Verdon, l'intercommunalité du Lubéron Oriental et Sud 04 sont groupées dans Durance Lubéron Verdon Agglomération. Les communes de Riez et Roumoulès les y ont rejointes.

En 2017, la commune de Saint-Maime a quitté l'intercommunalité pour celle de Haute-Provence Pays de Banon.

La communauté d'agglomération se compose de 24 communes des Alpes-de-Haute-Provence et d'une commune du Var




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Valensole
(3 204 h)

Valansolo

http://www.valensole.fr/

D'azur à la lettre V capitale d'or surmontée d'un soleil du même.

Armorial Général 1697 Provence II p 1096

Les armes sont parlantes.

Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 909 (Valentiolam), est tiré du nom de Valence, avec le suffixe diminutif -ola.
Souvent interprété comme Vallis Solis en latin, «la vallée du soleil ».
Ancien pagus de la tribu des Variacens, Valensole fut occupé par les Romains.
L'agglomération primitive se trouvait dans la plaine au lieu dit Ariane, puis se fixa sur la hauteur actuelle à la suite des invasions barbares.
La cité, importante dès le 10ème, appartenait par moitié au comte de Provence et à la famille seigneuriale des Faucher; le dernier héritier de cette famille fut saint Mayeul (906-994), abbé de Cluny, qui fut l'un des esprits les plus célèbres de son temps.
Les guerres de Religion causèrent des troubles sanglants pendant toute la seconde partie du 16ème.
Les Etats de Provence se tinrent à Valensole en 1629 et 1630.
Mgr. De Villeneuve, curé de Valensole, fut le premier évêque constitutionnel du département à la Révolution.
Allemagne-en-Provence

De gueules à un château d'or flanqué de quatre tours pavillonnées du même.

Le blason rappelle à la fois que la seigneurie appartenait aux Castellane (armes : de gueules au château d'or) et que le chateau d'Allemagne est un des plus beau de Provence.

La localité apparaît pour la première fois dans les textes dès 429, dans la Chronologie de Lérins. Elle est à nouveau citée au XIIIe siècle, sous la forme Armagnia (autres formes : Alamania, Allemania, castrum Allemanicum). L’étymologie de ce lieu a suscité de nombreuses hypothèses.. Selon les spécialistes, qui relèvent la forme Alamannia en 1182, il est indiscutable que le nom de la localité est formé sur celui de l’ethnie des Alamans (avec le suffixe -ia), et perpétue le souvenir d’une colonie installée avant les grandes invasions. Les autres hypothèses avancées sont que le nom du village n'a rien à voir avec la Germanie, mais vient d'une déesse gauloise de la fertilité (Alemona) vénérée par une garnison romaine installée sur le site de l'actuel château, ou que Armagnia vienne de area magna, « grande plaine de graviers.
Franchises accordées en 1218 par Agnès Spata, première famille seigneuriale ; passa ensuite aux Castellane, puis aux Oraison et aux Varages.
Célèbre bataille en 1586 entre le baron d'Allemagne et les ligueurs du baron de Vins.
Le château, inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
En 1953, le village change de nom pour Allemagne en Provence.
Esparron-de-Verdon

de gueules à la bande d’argent chargée d’une épée d’or dans son fourreau de sable

Ces armes dérivent de celles de la famille d'Esparron qui posséda la seigneurie.

D'or, au pal de gueules, chargé d'une bisse de sable, entravaillée dans une d'argent, dans son fourreau de sable, la pointe en bas; timbré d'un casque taré de profil, avec ses lambrequins aux émaux de l'écu.

La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1046-1066 (castrum Sparronis). Le terme occitan, qui signifie balustre, désigne ici la falaise montagneuse proche du village.
Ses seigneurs et coseigneurs sont les abbés de Lérins (990-1259), les comtes de Provence, les Beaumont (1271-1386), les Esparron (1309-1480), et enfin les Castellane à partir de Boniface VI de Castellane (1226-1787). En 1262, le château est pris par Charles d’Anjou.

Le château appartient toujours à la famille de Castellane, malgré sa vente comme Bien national à la Révolution française : un ami de la famille le racheta et le leur remit ensuite.


D'or à un bois de sinople sur une terrasse de même.
Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696)
30e volume, Provence (2ème partie).
La commune fusionne avec Albiosc (cité au XIIe) en 1973.
Le nom du village en provençal est lou Bios, le bois.
Brunet

D’or à un lévrier rampant de sable accolé d’argent.

L'origine du blason provient des armes des Brunet, seigneurs de Lamanon.

d'or au lévrier rampant de gueules; à la bordure crènelée de sable.

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1098.  L’évêque de Riez y possédait un château. Une partie de la commune dépendait du marquisat de Trans, puis passa à l’abbaye Saint-Victor de Marseille.
Puimoisson (723  h)

Puimeissoun

https://puimoisson.jimdo.com/


De gueules à une croix écartelée d'argent et de sinople

La croix représente l'ordre de Malte.
Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1093 (Podium Muxone), semble issu du bas-latin podium, désignant une colline, et d’un nom propre romain, Muscio.
Au XIIe siècle, l’ordre des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem construit une commanderie ; en échangeant une église proche de Valence contre le prieuré Saint-Apollinaire, en 1233, il devient seul seigneur de Puimoisson.
Durant les guerres de religion, la ville est attaquée par les protestants en 1574; au printemps 1585, ce sont les ligueurs qui tentent un coup de main sur la ville, sans succès.
A la Révolution, le château de l’ordre de Malte, qui comptait huit tours, est vendu aux enchères, puis démoli, créant une vaste place en ville. Puimoisson est brièvement chef-lieu de canton pendant la Révolution, avant d’être rattaché à celui de Riez.
Montagnac-Montpezat (424 h)

Mountagna
Mounpezat



http://www.mairie-montagnac-montpezat.fr/



D'azur à une crosse d'or, en pal, accostée de deux montagnes d'argent.

Les montagnes représentent le nom de Montagnac et la crosse l'évêque de Riez , seigneur du village.
Mentionné la première fois en 1020 (Monteniacus), et en 1419 (Castrum de Montauliaco).
Durant cette période, Montagnac fut probablement à l'origine un castrum, qu'évoque son nom, construit au XIIe siècle. Il appartint successivement aux abbés de Lérins (XIIe siècle), aux comtes de Provence, aux évêques de Riez (de 1309 à la Révolution). Les Simiane sont coseigneurs en 1321, François Pontevès Simiane en 1672. En 1590 (guerres de religion), le château-fort épiscopal (qui se trouvait à l'ouest du village actuel) est assiégé par Lavalette et 1000 hommes environ. Il est pris grâce à une trahison, l'évêque de Riez est rançonné et le village et le château sont rasés.
Le village est nommé « Montagnac-les-Truffes » de 1815 à 1940.

De sinople à un pal d'or ; coupé d'or à un écureuil de sinople.
Le village fut la possession des évêques de Riez (de 1234 à 1631) et des Vintimille (de 1271 à 1700). Au XVIIIe  siècle, la famille d’Abran détient la seigneurie du lieu. En 1793, la population du village est de 213 habitants. Le château est désigné comme pouvant être détruit, mais échappe à la démolition. Éprouvé par la diminution constante de sa population liée à l'exode rural dès la fin du XIXe siècle, il était presque vidé de ses habitants durant les années 1950. En 1965, Montpezat ne comptait ainsi plus que sept habitants
Les communes de Montpezat et de Montagnac-les-Truffes ont été réunies le 1er janvier 1974.
Saint-Laurent-du- Verdon (97 h)

https://saint-laurent-du-verdon.dlva.fr/


Ecartelé : au 1 er d'or à un loup ravissant d'azur ; au 2ème fascé d'or et d'azur de six pièces ; au 3ème d'argent à quatre pals de gueules, et une bande d'azur brochante sur le tout, chargée de trois besants d'or ; au 4ème de gueules à deux lions affrontés d'argent, supportant d'une de leur patte un demi-vol d'or ; et sur le tout, un écusson de gueules à un château donjonné de trois tours d'or.

Le blason présente les armes des familles co-seigneures du village en 1696, date de l'enregistrement à l'Armorial Général.
Il s'agit des familles Agoult (d'or à un loup ravissant d'azur), Barras (fascé d'or et d'azur de six pièces),  Alamanon de Roux (d'argent à quatre pals de gueules et une bande d'azur brochante sur le tout, chargée de trois besants d'or), Requiston (de gueules à deux lions affrontés d'argent) et Castellane (de gueules à un château donjonné de trois tours d'or).
Le nom du village apparaît pour la première fois en 1274 (vicarius sancti Laurentii).
Les seigneurs principaux du village sont les Vintimille (XIIIe-XVe), puis les Barras (XVIe-XVIIIe). Il y a eu également 7 coseigneurs : évêques de Riez (1234-1631), comtes de Provence, Pontevès, d’Agoult, Castellane, Villeneuve, et enfin les Mazenod (XVIIIe, derniers titulaires).

Durant la Révolution,  la commune change de nom pour Laurent ou Salube.

1909: Prends le nom de Saint Laurent du Verdon.
Quinson (417 h)



http://www.quinson.fr/


d’azur à un pont d’argent maçonné de sable, sommé d’un pinson d’or le pied dextre levé.

Armorial Général 1697 Provence II p 1474

Ce sont des armes parlantes, le pinson s'appelle en provençal quinsoun.

Les origines d'un peuplement humain à proximité de Quinson se trouvent dans les basses gorges du Verdon, où plusieurs grottes (ou « baumes ») ont révélé des abris-sous-roche occupés périodiquement pendant plus de 400 000 ans : parmi ces sites préhistoriques, la plus importante est la grotte de la Baume Bonne.

L’âge du fer (qui débute vers 650 av. J.-C. dans la région) se manifeste par l’aménagement de l’éperon barré de Saint-Michel, site défensif situé en hauteur, préféré aux grottes et à un habitat sur les berges de la rivière. La raison en est certainement la multiplication de troubles liée à une plus grande hiérarchisation des sociétés vers la fin de l'âge du bronze. C’est à cet endroit que se situe le village médiéval de Quinson, qui succède à l’oppidum celto-ligure.

Le rempart naturel constitué par la hauteur de ce premier habitat servit à nouveau — probablement d'abord de lieu de refuge — vers la fin de la période romaine. Durant le haut Moyen Âge, il constitua également le lieu d'implantation du premier village médiéval. Celui-ci apparaît pour la première fois dans les chartes en 1042.

Les seigneurs du village furent successivement les évêques de Riez puis les abbés de Lérins (rachat des droits en 1113), puis les comtes de Provence (1248). L’implantation du village actuel dans la « plaine » constitue donc un nouvel épisode dans l'histoire de Quinson, daté quant à lui de la fin du Moyen Âge. En 1419, en effet, la reine Yolande d'Aragon, régente de Provence, permit aux villageois de s'établir près des cultures dans la plaine et d'ériger des murailles. Cette enceinte permet de défendre la ville et de prélever un péage sur le pont du Verdon, essentiel pour les communications entre Basse et Haute-Provence. Au XVIe siècle, le bourg devient ville royale.

Le village dépend de la prévôté de Barjols de 1277 à 1775, date à laquelle il rachète les droits seigneuriaux. Une foire s’y tenait au XVIIIe siècle. Durant la Révolution, le village, fort d'environ 1100 habitants, prit sans hésitation le parti de la République.

Dès le 29 décembre 1790, la commune constituée de la Roquette lui est rattaché, car elle comptait trop peu d'électeurs actifs.
Toutes les illustrations sont des photographies de l'auteur ou proviennent des sites indiqués sur la page.
Pour plus de renseignements sur les Brunet et les Esparron: http://gillesdubois.blogspot.com/