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Terres de Lumière
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La Communauté de Communes "Terres de Lumière" a été créée le 1er Janvier 2005.
Elle comporte 7 communes du sud-est des Alpes-de-Haute-Provence. |
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![]() Le logo a été validé le 16 janvier 2017. La charte graphique a été élaborée par Oyopi. http://ccapv.fr/ |
Visant
à transformer et à simplifier le paysage
administratif français, la loi pour une Nouvelle
Organisation Territoriale de la République, dite « Loi
NOTRe », fixe de nouveaux seuils de population pour les
communautés de communes ce qui engendre un redécoupage et
un élargissement de leurs périmètres. La communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière est créée au 1er janvier 2017 par arrêté préfectoral du 24 novembre 2016. Elle est formée par fusion de la communauté de communes du Moyen Verdon, de la communauté de communes du Haut-Verdon Val d'Allos, de la communauté de communes du Pays d'Entrevaux, de la communauté de communes du Teillon et de la communauté de communes Terres de Lumière. La CCAPV c’est 41 communes et 11 500 habitants. |
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Annot (1 049 h)
Anòt ![]() Le Pays des Grès logo 2009- ![]() logo 2008-2009 ![]() logo -2008 Les logos sont extraits du Bulletin d'Information Municipal "A l'ombre du baou". https://www.annot.com/ |
![]() D’argent, au châtaignier de sinople chargé de deux hérissons d’or et accompagné de trois fleurs de lys du même en pointe, deux et un. Ces armoiries existaient déjà en 1648 |
La
localité apparaît pour la première fois dans les
chartes en 1042, sous la forme Anoth, lorsque son seigneur Ermerincus
d’Anoth en fait don à l’abbaye Saint-Victor de
Marseille. Le nom vient peut-être du gaulois ana, augmenté
du suffixe latin ottum, et désignerait un petit marais. Charles
Rostaing pense que le nom Ana désignerait lui une ville plus
ancienne, qui aurait précédé la ville haute
appelée par référence à celle-ci Sigumanna.
Selon Daniel Thiery, le nom Sigumanna, cité dans le même
document qu’Annot, désigne le territoire plus qu’un
lieu ou un village précis, et ce nom de territoire est
probablement tiré du nom du peuple pré-romain qui
occupait la vallée. La commune se nomme Anòt en
provençal. Le châtaigner rappelle que la châtaigne était une ressource importante pour l'économie locale. Aujourd'hui encore on peut y déguster le Pastissoun, une recette locale et ancestrale de paté de foies de volailles, de gras de porc et de châtaignes. L'origine des fleurs de lys est peut-être à rapporter à la légende de la "Chambre du Roi" que l'on raconte dans la région. Un Seigneur chrétien de Basse-Provence, accompagné de sa douce princesse et de quelques vassaux, poursuivi par une horde d'infidèles, demanda asile au Seigneur de Annot, Hermérincus. Ils se virent offrir une grotte de la falaise de grés. Leur repère fut dévoilé par un traitre qui les livra aux Sarrasins. Ces derniers massacrèrent le prince, sa tendre compagne et toute leur Cour; ils furent enfin projetés dans le vide du suprême éperon rocheux appelé depuis "balcon du Roi". Ils n'eurent que le temps d'achever leur forfait, qu'ils s'éparpillèrent dans Annot pour y pourfendre les malheureux habitants, complices selon eux, d'avoir donné refuge à leurs ennemis. C'est alors que, sauvant nos ancêtres d'une hécatombe, la peste se déclara dans les rangs des Sarrasins ; ceux d'entre eux qui n'étaient pas encore atteints se seraient enfuis avant de mettre leur projet à exécution… On dit aussi que l'épidémie se serait arrêtée, comme par miracle. |
Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696) 30e volume, Provence, 2ème partie. p 1535 |
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![]() d'azur à la fasce d'argent chargée du mot ANNOT en lettres capitales de sable, accompagnée en chef de deux rinceaux de châtaignier d'or passés en sautoir et en pointe d'une fleur de lys du même. Armorial des Communes de Provence de Louis de Bresc 1866 |
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La localité apparaît pour la première fois dans les chartes au début du XIIIe siècle. Lors de la crise ouverte par la mort de la reine Jeanne Ire, Guillaume Rostang, seigneur du Fugeret, soutient Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Ses biens sont alors confisqués. En 1386, les ralliements de plus en plus nombreux à la cause angevine entraînent son changement d’engagement, et il prête hommage au jeune duc d’Anjou, Louis II, en juillet 1386, contre la restitution de ses biens La seigneurie du lieu appartenait aux Pontevès au XIVe siècle, puis aux Glandevès (XVe siècle). |
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Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696) 30e volume, Provence, 2ème partie p 1973 |
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Saint Benoït (145 h) Sant Benech https://www.mairiesaintbenoit.fr/ |
![]() D’or à une fasce d’azur, chargée d’une crosse couchée d’or, et accompagnée de trois joubarbes de sinople, tigées et arrachées du même, posées deux en chef et une en pointe. Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696) 30e volume, Provence, 2ème partie p 1974 |
Le
village est initialement installé sur la colline de
Villevieille. La fondation au xiiie siècle d’un
prieuré bénédictin par l’abbaye Saint-Dalmas
de Valdeblore entraîne le déplacement du village sur son
site actuel. Le prieuré passe ensuite à l’abbaye
Saint-Dalmas de Pedona (aujourd’hui à Borgo San Dalmazzo).
Les Pontevès sont les seigneur du lieu aux XIVe et XVe
siècles ; les Lombard leur succèdent du XVe siècle
à la Révolution française La commune change de nom pour Collet à la Révolution. |
Braux (122 h) Braou https://braux04240.wixsite.com/braux |
![]() D’or à une fleur de lys d’azur, surmontée d’une coque de châtaignier de sinople Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696) 30e volume, Provence, 2ème partie p 1090 |
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1147 (de Bravio) et succède à une agglomération perchée, Petra aura, la pierre venteuse. Le village appartenait aux hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem jusqu’à ce qu’il passe aux comtes de Provence en 1351 ou 1352. Contrairement à une légende locale, si les Templiers y avaient bien des possessions (consistant en terres et divers droits), ils n’y avaient aucun établissement, ni relais ni commanderie. Jusqu’en 1245, la communauté de Braux relevait de la baillie d’Outre-Siagne, circonscription administrative du comté de Provence. Celle-ci est ensuite démembrée en plusieurs circonscriptions plus petites, et après une période de stabilisation, on sait qu’en 1264 Braux faisait partie de la viguerie de Puget-Théniers. La communauté releva ensuite de la viguerie d’Annot quand elle fut créée au XVIIIe siècle. Jugée trop proche de la communauté de Saint-Benoît pour survivre, Braux fusionne avec sa voisine au début du XIVe siècle (la fusion est effective en 1333). Aurent est une ancienne commune, d'abord rattachée à Braux en 1932, puis transférée à Castellet-lès-Sausses en 1961 |
Vergons (114 h) Vergouns |
D’or à un loup d’azur, lampassé de gueules, passant devant le pied d'un arbre terrassé de sinople. Le loup bleu rappelle les d"Agoult. |
Parmi
les seigneurs connus, en 1309, Guillaume de Roumoules est
signalé comme seigneur de Vergons et d’autres lieux (de
Roumoules, de Beaujeu, de Bédéjun, de Bras-d'Asse,
d’Entrages, de Majastres, et d’Estoublon). Au XIVe
siècle, le fief passe aux d’Agoult, puis aux Rabasse qui
le détiennent pendant les XVIe et XVIIe siècles, et enfin
aux Glandevès qui le conservent jusqu’à la
Révolution |
Méailles (111 h) Mealho ![]() http://www.meailles.fr/ |
D'or, à un arbre de sapin de sinople, accosté à deux étoiles de gueules |
La
localité apparaît pour la première fois dans les
chartes au xie siècle (Maldagas), puis Mezallia au XIIIe. Bien
que l’ordre du Temple ait eu quelques droits sur le village, et
donc des revenus, les Templiers n’y eurent aucun
établissement. Les Pontevès et les Glandevès se
partageaient la seigneurie du lieu au XIVe siècle ; du XVe au
XVIIe, ce sont les Villeneuve qui ont la seigneurie. Le bois des forêts de Méailles était coupé et acheminé par flottage sur le Var pour être utilisé dans la construction de navires à l’arsenal de Toulon, à partir de la seconde moitié du xviie siècle. Cette pratique a perduré jusqu’au début du xxe siècle et l’arrivée du chemin de fer, avec d’autres usages pour le bois, dont la construction du port de Nice à partir de 1749. |
Ubraye (88 h) Ubrayo http://ubraye.com/ |
![]() Ecartelé, au 1er et 4e, d’azur à une bande d’or, accompagné de deux étoiles du même, une en chef et une en pointe, au 2e de gueules, à un pont à deux arches d’or, maçonné de sable, et au 3e, d’or à un loup ravissant d’azur, armé et lampassé de gueules. Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696) 30e volume, Provence, 2ème partie p 1972 C'est le blason de la famille Clary-Ponteves: 1 et 4 Clary, 2: Pontevès, 3: Agoult Pierre de Clary épousa Honorade de Pontevès, petite fille d'Agoult de Pontevès. |
La
commune est composée de 5 petits villages : Ubraye (à 949
m d'altitude), Rouainette (à 1 230 m d'altitude,), Laval,
Jaussier et le Touyet (qui est une paroisse à partir de 1807). La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1125. L’église et les revenus qui en dépendaient relevaient des évêques d’Entrevaux et la seigneurie était aux comtes de Provence. Elle passe ensuite aux Pontevès, puis à la branche des Clary-Pontevès (1408-Révolution). La commune change de nom pour Enchastrayes à la Révolution. |
D'azur à une fleur de lys d'or, couronnée du même, avec deux plumes d'argent en sautoir et une en pointe. Achard, Géographie des Basses Alpes. |
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Les illustrations sont des
photographies de l'auteur ou proviennent des sites indiqués
sur la page.
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