Pays d'Aix en Provence
Val de Durance |
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https://www.ampmetropole.fr/ |
Aix-Marseille-Provence Métropole a été créée le 1er janvier 2016. Elle est issue de la fusion de six intercommunalités (MPM, Pays d'Aix, Agglopole Provence, Pays d'Aubagne et de l'Etoile, SAN Ouest Provence et Pays de Martigues) afin de mettre fin à la fragmentation administrative du territoire. La métropole d'Aix-Marseille-Provence compte 92 communes pour 1,8 million d'habitants, soit 93 % de la population des Bouches-du-Rhône et 37 % de la population de l'ensemble de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. |
On retrouve dans le logo des pictogrammes représentants " le ciel, les
espaces de nature, les reliefs, la mer... sans oublier le soleil, qui
se glisse comme un clin d'oeil dans la typographie ". Ce dernier est en
effet niché dans le X de Aix. Déclinés dans quatre couleurs, bleu et
vert pastel, orange et bleu, ces pictogrammes " évoquent la gamme
colorielle caractéristique du territoire ". Cette identité a été réalisée par l'agence 2C Comm, basée à Valence dans la Drôme. |
logo actuel: soleil levant sur la Sainte-Victoire |
Le 21
décembre 1993, les
six communes d'Aix-en-Provence, Bouc-Bel-Air, Coudoux, Saint Cannat,
Venelles et Vitrolles constituaient la communauté de
communes du
Pays d'Aix. Au cours des années qui suivirent, 13 nouvelles
communes feront leur entrée. Formation en janvier 2001 de la
communauté d'agglomération du Pays d'Aix,
élargissant à cette occasion le
périmètre
à 14 nouvelles communes. En janvier 2002 la commune de Mimet
rejoint la CPA, portant ainsi la communauté
d'agglomération à 34 communes, pour 332 651
habitants
et 1 296 km². |
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ancien logo |
Le
bassin de vie Val de Durance (46
200 habitants) présente la particularité de former un
secteur charnière entre le coeur de la métropole Marseille-Aix et l'espace rural
du Luberon et de la Haute Provence. Autres bassins de vie: Sud, Centre, Chaîne des Côtes et Trévaresse, Haute Vallée de l'Arc. |
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La Roque d'Anthéron (5 455 h)
la Roco d'Antéroun http://www.ville-la-roque-d-antheron.fr/ nouveau logo ancien logo 2004 |
En 1274, le nom s'écrivait Rocca d'an Tarron
La roche Tara étant une "pierre de l'éternité" cachée dans une caverne sous le rocher. Siège de la célèbre abbaye cistercienne de Silvacane (une des 3 "soeurs" cisterciennes de Provence avec Sénanque et Le Thoronet) fondée en 1144 par des religieux venus de Morimond, et qui tire son nom de son implantation dans une forêt de roseaux; devenue très prospère, son déclin s'amorça cependant dès la fin 13ème (conflit avec le chapitre d'Aix, passage des Grandes Compagnies, calamités naturelles) et entraîna son rattachement au chapitre cathédral de Saint-Sauveur d'Aix. La seigneurie du lieu appartint dès le 11ème aux Baux auxquels succédèrent les Pontevès à la fin 14ème; au 16ème, elle passa par mariage aux Forbin pour qui elle fut érigée en marquisat en 1653. Le 7 juin 1944, la Gestapo arrête Aldéric Chave. |
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Écartelé: au 1er de sinople au senestrochère ganté et alésé d'argent tenant une crosse contournée du même, au 2e d'or au chevron d'azur, au 3e d'or à quatre pals de gueules, au 4e de sinople flanqué à dextre et à senestre de sable, au coq de gueules crucifié sur une croix de Lorraine de sable. Le blason moderne du village regroupe 4 symboles qui rappellent: - la présence de l'abbaye de Silvacane, - les Forbin, - l'appartenance à la Provence. Le quatrième quart commémore l’exécution d’un grand nombre de résistants au moment de la débâcle allemande. Il est aux couleurs de l'ordre de la Libération noir et vert avec une croix de Lorraine noire et un aigle rouge brochant le tout. |
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Le village fut créé en 1507 par Jean de Forbin qui fit don de ses
terres à des cultivateurs pour constituer un nouveau hameau qui se
groupa sur la butte où siégeait depuis le 12éme siècle la chapelle de
Saint-Estève
A une demi-lieue de là, plus à l'ouest, trônait le Château de Janson dont ne subsistent de nos jours que les restes d'une monumentale cheminée se dressant sur la berge sud de la Durance. La commune de St Estève Janson fut créée en 1790. |
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Sur son en-tête de courrier, la mairie se trompe et figure une barre à la place de la bande. En héraldique, la bande est une oblique descendant de gauche à droite, et la barre est une oblique descendant de droite à gauche. |
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Le Puy Sainte Réparade (5 719 h)
http://www.ville-lepuysaintereparade.fr/ |
En 1056, le nom latin s'écrivait Podium Sancte Reparate.
La commune a été créée en 1790 de l'union des communautés du Puy et de Saint Canadet. S'appela Puech ou Puy St-Canadet. L'archevêque d'Aix était seigneur temporel du Puy. |
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Ancien
site romain. Cité en 981 : "Pertusum". Prieuré de l'abbaye de Montmajour. Co-seigneurie de l'abbé de Montmajour et du comte de Forcalquier ; fief des comtes de Provence au 12ème ; aux 14ème et 15ème, passa aux Roger, aux vicomtes de Turenne, puis aux Boucicaut. En 1460, le roi René fit don de la ville à Jeanne de Laval, sa seconde femme. Rattaché à la France, Pertuis reçut de Charles Vlll, en 1493, le privilège d'inaliénabilité à la Couronne et la fleur de Iys sur son blason. Ville catholique, elle joua un rôle important face à la Ligue. En 1562,1568 et 1590, les Huguenots tentèrent de s'en emparer, en vain. Epidémies de peste de 1588, 1640, 1720. Capitale du pays d'Aigues et ville traditionnelle. |
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parti au premier d'azur au lévrier rampant d'argent, au second de gueules à l'étoile de huit rais d'argent; le tout sommé d'un chef d'argent chargé de trois tourteaux de sable. Ce blason, créé en 1964 par Paul Gourand, ancien maire, marie les armes des Valbelle (D'azur, au lévrier rampant d'argent) avec celles des Baux (De gueules à une étoile à 16 raies d'argent) et des Alagonia (D'argent à six tourteaux de sable posés en pal, trois et trois). |
"Mairanicas" cité au 11ème. Seigneurie de la maison des
Baux du 11ème au 13ème, puis des comtes de Provence
auxquels succédèrent au 15ème les Allagonia et au
17ème les Valbelle. Etablissement d'un marché
hebdomadaire et d'une foire annuelle en 1370. Eut à souffrir des
ravages causés par les guerres de Religion au 16ème, puis
de la peste au début 18ème.
La devise du village est: |
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D'or à un sautoir ou croix de St André de gueules, au chef cousu d'argent, chargé du mot Venelles en lettres capitales de sable Ces armoiries sont celles de la famille Jarente dont une branche possédait cette seigneurie en 1697 lors de l'enregistrement des armoiries. |
L'origine des
armoiries de Venelles remonte au XI ème siècle,
époque de la première Croisade en terre sainte. En l'an
1098, lorsque les Croisés eurent pris Antioche et qu'ils
l'occupèrent, ils furent à leur tour
assiégés par les "infidèles". Les croisés
ne pouvaient plus sortir et la nourriture commençait à
manquer. Au bout de 26 jours, un provençal nommé Pierre
Barthélemy de Châtillon, vint trouver
l'évêque du Puy et le compte de Toulouse : il leur dit que
l'apôtre Saint André lui était apparu en songe et
lui avait commandé par trois fois de dire aux seigneurs que la
lance dont notre Seigneur Jésus-Christ avait eu le
côté percé, se trouvait enterrée dans
l'église Saint-Pierre et qu'il avait marqué le lieu
où elle se trouvait.
Cette nouvelle donna aux croisés de nouvelles forces et, après avoir déterré le fer de la sainte relique, ils tentèrent une nouvelle sortie. Ce Pierre Barthélemy portait le fer de lance. Les croisés réussirent à faire lever le siège aux infidèles et remportèrent la victoire. Depuis lors, Pierre Barthélemy changea son nom de Châtillon, par celui de "Gerens" (qui porte) et qui, par corruption, s'est transformé en Gérente ou Jarente. En changeant son nom, il changea aussi ses armes et voulant témoigner à Saint André sa reconnaissance, il fit graver sur son bouclier la croix du saint apôtre. La famille de Gérente a possédé la seigneurie de Venelles à partir du XVII ème siècle. |
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"Castrum de Petrollio", puis "Peyrolas" cité au 12ème. Déplacement constant (en retrait) du lit de la Durance depuis cette époque. Seigneurie appartenant aux archevêques d'Aix au 12ème, acquise par le roi René au 15ème à la suite d'un échange, et réunie au domaine royal en 1487; au 17ème, elle fut acquise par le baron d'Oppède. En l'An II les habitants se réunirent et distribuèrent le domaine seigneurial entre tous les citoyens majeurs : ce statut dura jusqu'en 1806. | ||
Le village s'appelait Jocas au
XI ème siècle. Les archevêques d'Aix et la famille
d'Arbaud y ont été les coseigneurs.
Il semble que l'étymologie de Jouques vienne de " Juncus ", jonc, ou de " Jocus ", jeu. Il est évident qu'il y avait une grande quantité de joncs qui croissaient aux environs des sources de Traconade (Traconnade). Mais, les armes du pays portent deux coqs qui combattent, la tradition rattache le nom de Jouques au souvenir des jeux remarquables qu'on y célébrait pour les fêtes de St-Bache, dit St-Baqui, le patron de la paroisse. Il semblerait, du fait de l'activité viticole, que que les croyances de l'époque conduisait à la vénération de bacchus. Puis la catholisation aidant, les fêtes dédiées à bacchus on du s'adapter à l'époque et l'on a donc "créé" un san-bacchi, plus "catholiquement correct". |
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exemples modernes du blason sur la plaque de rue et sur l'entête du papier de mairie. |
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Saint Paul lès Durance (871 h)
http://stpaul.fr//
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Cité au 13ème. Jadis
nommé Saint-Paul-le-Fougassier. Agglomération primitive établie sur la colline de San Peyre, puis descendue dans la vallée à son emplacement actuel. Seigneurie dépendant de l'abbaye Saint-André de Villeneuve jusqu'au 14ème (il comportait 9 feux en 1471) érigée en marquisat à la fin 17ème, propriété des Thomassin le siècle suivant. Durant la révolution, qui se fit un devoir de faire disparaître tous les signes religieux et nobles, il fut appelé Port de Durance ou encore Paul de Durance. Le fief de Cadarache (ancienne communauté médiévale désertée au 14ème) appartint aux Valbelle aux 17ème et 18ème. Le réacteur nucléaire de Cadarache est sur la commune, ce qui explique son nouveau blason. Les faux sont les armes des Thomassin (voir Rognac). |
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Tranché : - 1) de gueules à 1 bouc rampant d'argent, surmonté d'une fleur de lys d'or - 2) de sable à 6 faux renversées d'or, posées 1, 2 et 3 - Sur le tout une barre d'argent chargée d'un atome de sable, brochant sur le tout. |
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Les blasons proviennent des sites indiqués dans la page ou de l'Armorial Général. Les photos sont de l'auteur. |