Métropole Nice Côte d'Azur
(Stations du Mercantour)

.

http://www.nicecotedazur.org/


Créée le 1er janvier 2000, la communauté de communes des stations du Mercantour s'appelait initialement communauté de communes de la Haute-Tinée.



logo de la Métropole 2011


logo 2013

logo 2016
http://www.nicecotedazur.org/
La Métropole Nice Côte d’Azur est une structure intercommunale française mise en place le 31 décembre 2011 et résultant de la fusion de la communauté urbaine Nice Côte d'Azur (NCA) avec trois communautés de communes des Alpes-Maritimes:.  La Tinée, des stations du Mercantour et de Vésubie-Mercantour ainsi qu'avec la commune de La Tour.
En novembre 2012, le conseil municipal de Coaraze vote à l'unanimité pour son départ de la métropole et son intégration à la communauté de communes du pays des Paillons.
En mai 2013, les conseils municipaux des communes du Broc et de Gattières votent la dissolution de la communauté de communes Les Coteaux d'Azur à laquelle elles appartiennent et leur entrée dans la métropole Nice Côte d'Azur à compter du 1er janvier 2014.

La Métropole NCA regroupe 49 communes et environ 540 000 habitants, sur un territoire d'environ 1 400 km2.
Il s'agit de la première métropole fondée en France.

voir aussi Nice Côte d'Azur 1, Nice Côte d'Azur 2, Nice Côte d'Azur 3.


logo de la marque 2019
 Face à la concurrence internationale des territoires, la Métropole Nice Côte d’Azur est passée à l’offensive en lançant une grande stratégie d’attractivité fédératrice. Après la création en septembre dernier du Comité d’Attractivité, la Métropole Nice Côte d’Azur lance le site web de la marque « Nice Côte d’Azur : Open New Horizons ». Ce nouvel outil disponible dès aujourd’hui va permettre de faire connaître la démarche d’attractivité et d’accélérer la construction du réseau de partenaires et d’ambassadeurs du territoire qui participent tous les jours à son rayonnement au local, national et à l’internationale à travers leurs activités et influence.
 
La démarche d’attractivité engagée par la Métropole Nice Côte d’Azur vise à maintenir les talents et forces vives déjà présentes sur le territoire et qui contribuent à son attractivité mais aussi à capter de nouveaux acteurs à fort potentiels :  touristes, entrepreneurs, cadres, étudiants, habitants… afin de favoriser l’implantation de nouvelles activités génératrices d’emplois.
article
.
.
Saint-Étienne-de-Tinée (1 531 h)

Sant Estève de Tiniá



http://www.saintetiennedetinee.fr/
  

De gueules aux deux croisettes d'argent l'une sur l'autre.

Le blason date de 1477.
Nommé « sancti stephani tinænsis » par les premiers chrétiens. Une charte datée de 1066 permet d'affirmer qu'un village du nom de “Sancti Stephani Tiniensi” existe et ses terres ont été cédées à la cathédrale de Nice. C'est au XVIIe siècle que le village prend son nom actuel, puis au XIXe siècle jusqu'en 1860 nommé « Santo-Stefano Monti » par les Italiens, Saint-Étienne-de-Tinée a connu une longue histoire.

Le village et ses terres ont fait partie de la seigneurie des Thorame-Glandevès, puis aux Faucon de Glandevès au XIIIe siècle, et au XIVe siècle aux Balb de Saint-Sauveur. Comme le reste de ce qui allait devenir le comté de Nice, à partir de 1388, le village dépendait des comtes de Savoie, puis ducs de Savoie avant de faire partie du Royaume de Piémont-Sardaigne (comme l'ensemble du comté de Nice) avant son rattachement à la France en 1860. On y vivait replié sur soi-même, en raison des liaisons très difficiles avec les vallées voisines et avec le littoral.

En 1594, une troupe de huguenots commandée par Lesdiguières s'empare de la vallée de la Tinée. Le comte de Beuil, gouverneur du comté de Nice, réagit et s'empare du village. Il fait brûler l'église où s'étaient réfugiées des troupes protestantes le 19 juillet 1594. Le feu se transmet aux toits en bardeaux des maisons les plus proches, puis au reste du village. Seul le clocher datant de 1492 a résisté aux flammes.

À partir 1900, l'élargissement des routes et l'apparition de l'automobile permit au village de se développer. En août 1929 un terrible incendie détruisit une grande partie de Saint-Étienne-de-Tinée. Le village ne dût sa renaissance qu'à une souscription lancée dans toutes les communes de France et au dynamisme de son maire Maurice Rovery. En reconnaissance de cette souscription, l'une des principales artères du village se nomme "Rue des Communes de France".
Isola (681 h)

Liousoulo

http://www.mairieisola.com/




D’azur à la bande ondée d’argent, accompagnée, en chef, de deux clefs d’or passées en sautoir et en pointe de trois châtaignes du même.

On retrouve sur le blason d'Isola, les châtaignes, les clefs attributs de St Pierre (Saint Patron du village), la bande ondée symbolisant la Tinée et la devise, «Libertas», « Fidelitas », entoure la date « 1702 », année où les isoliens sont devenus libres en rachetant leur inféodation au Royaume de Piémont Sardaigne.

L'implantation humaine à Isola remonte à l'époque pré-romaine. D'après des sources dépassée, son nom provient du ligure leudola signifiant « pente herbeuse », mais l'on ignore tout de la langue parlée par cette population.

En 1702, les habitants du village rachètent leurs droits, Isola devenant ainsi une commune libre. Sa population s'élève alors à 1 080 habitants qui tirent leur subsistance de l'élevage et des châtaigneraies.

En 1860, comme partie du comté de Nice, le village rejoint la France et perd une partie de son territoire qui devient italien, qui ne lui sera restitué qu'en 1947 (traité de Paris).

La station d’Isola 2000 a été construite dans un endroit stratégique disposant d’un microclimat et d’une exposition favorisant un enneigement maximal. Isola 2000 a été créée en 1971 quand la “Bernard Sunley InvestmentsTrust Limited” passe un accord avec la commune d’Isola à travers une filiale française pour mettre sur pied l’aménagement et l’exploitation de la future station de ski.

Le drapeau municipal présente les armoiries du village sur fond blanc.
Saint-Dalmas-le-Selvage (118 h)

http://saintdalmasleselvage.fr/


D'argent aux trois sapins de sinople, en fasce, accompagnés, en chef, d'une croix du temple de gueules


En 1696, Victor-Amédée II de Savoie actualise les droits régaliens liés au lointain affranchissement de la commune. Les Sandalmassiers, ne pouvant s'en acquitter, sont déclarés insolvables et, vers 1700, la commune est vendue en fief avec le titre de comte à un avocat de Saint-Étienne-de-Tinée : Erige Émeric. Un descendant du comte aurait par la suite abjuré le catholicisme pour se marier et devenir pasteur de l'Église réformée, Saint-Dalmas aurait alors été durant quelques années un village protestant. Mais c'est pourtant à un autre comte de Saint-Dalmas que le village doit le beau clocher de pierre érigé en 1718, l'un des neuf clochers lombards de la vallée de la Tinée. L'église abrite également plusieurs œuvres d'art, dont deux primitifs niçois du début du XVIe siècle. Quant à la chapelle Sainte-Marguerite, elle est connue pour ses peintures murales de la fin du XVe siècle, attribuées à Giovanni Baleison.

On peut aussi noter la situation particulière de la commune (aux portes de l’Italie) qui a en effet valu aux Sandalmassiers une histoire militaire mouvementée : occupation par l’armée protestante (1594), par les troupes françaises ensuite, par les Gallispans (1744). Viendront ultérieurement les combats de la période révolutionnaire, avant les affrontements de la Seconde Guerre mondiale. Vers 1900, nombre d’ouvrages défensifs — blockhaus des Fourches, de Las Planas et de la Cime de Pelouse, casernes du Camp des Fourches — avaient été construits et sont encore visibles. Si bien peints par Pierre Comba, les chasseurs alpins, leurs bivouacs et leurs manœuvres en montagne demeurent présents dans la mémoire des plus vieux et se transmettent de génération en génération.

Malgré ces quelques changements dans la vie de la commune, il y demeure une relative prospérité collective et une importance notable pour l’éducation et l’enseignement. Des prêtres assurent souvent les cours, lesquels sont gratuits. Dès 1814, une école fonctionne pour les garçons, et est ouverte aux filles en 1849. Bousieyas a un maître d'école en 1821. En 1860, la commune devient française, suite au rattachement de Nice et du comté de Savoie à la France, voté à l'unanimité par les 213 inscrits du village. Ce rattachement récent explique l’architecture singulière que l’on peut observer en de nombreux lieux du village.

Le changement de régime accélère l'effort éducatif après 1860. Des cours pour adultes sont organisés en 1865. Trois ans après, Saint-Dalmas et les deux hameaux sont dotés chacun d'un instituteur. Mais la dureté de la vie a petit à petit dépeuplé les villages. Bousieyas, qui était déjà tombé à 45 habitants en 1894, a vu la fin de toute occupation permanente avec le départ de la dernière habitante pendant l'hiver 1963-1964.

La situation sur des axes de circulation ancestraux comme la position frontalière ont pesé. Le chemin dit « de la Tinée » qui relie Nice à Barcelonnette est caractérisé par l’inconfort des voies muletières et la durée des voyages sont connus : il fallait plus de vingt-quatre heures de voyage pour aller de Nice à Saint-Dalmas. L’achèvement de l’infrastructure des transports est tardif : le tronçon final de la route à partir de Saint-Étienne-de-Tinée n’a été terminé qu’en 1928, et la route de Restefond n’est inaugurée qu’en 1961, contribuant davantage au départ des jeunes populations. Le déclin de la population Sandalmassière a par exemple entraîné la fermeture de l’école en 1984.

Malgré ce déclin, Saint-Dalmas connaît une vitalité dont témoigne l’entretien du village. Le visiteur est séduit par les toits en bardeaux de mélèze, les ruelles pavées, les cadrans solaires (des cadrans, nombreux, qui ne semblent pas se résigner à ce que, l’hiver, toute une partie du village soit durablement privée de soleil…). On trouve aussi au cœur du village la maison de pays, qui propose des expositions sur l'histoire et la culture locale, ainsi que la vente de production locale. Le tourisme permet ainsi au modeste village de Saint-Dalmas de conserver une activité perpétuelle.

Il y a environ un siècle la commune tirait ses ressources de l’agriculture (conditionnée par l'altitude, le relief et le climat), de l’élevage (aussi bien ovin que bovin) et de la vente de toutes sortes de produits locaux. Mais les activités restaient limitées. La conquête de nouvelles terres et la construction des hameaux de Bousieyas et du Pra, au XVIIe siècle, permettent un accroissement de la population. Le Pra compte jusqu'à 160 personnes vers 1820. Quant à Bousieyas, à 1 950 m d'altitude, il comptait alors une centaine d'âmes. D'après certaines statistiques, en 1822 le village aurait possédé deux forgerons, six meuniers, deux tisserands, plusieurs musiciens, en plus d'un boulanger, d'un cordonnier.
Le site Geneawiki donne une version différente pour la croix.



D'argent aux trois sapins de sinople rangés en fasce surmontés d'une croisette ancrée de gueules ajourée en losange du champ.
Les illustrations sont des photographies de l'auteur ou proviennent des sites indiqués sur la page.