Moyen Verdon 2
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La
communauté de communes du Moyen Verdon a
été créée en 1994.
Elle comporte 19 communes voir Moyen Verdon 1 et Moyen Verdon 3. |
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Le logo a été validé le 16 janvier 2017. La charte graphique a été élaborée par Oyopi. http://ccapv.fr/ |
Visant
à transformer et à simplifier le paysage administratif français, la
loi 2015-991 pour une Nouvelle Organisation Territoriale de la République, dite
« Loi NOTRe », fixe de nouveaux seuils de population pour les
communautés de communes ce qui engendre un redécoupage et un
élargissement de leurs périmètres. La communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière est créée au 1er janvier 2017 par arrêté préfectoral du 24 novembre 2016. Elle est formée par fusion de la communauté de communes du Moyen Verdon, de la communauté de communes du Haut-Verdon Val d'Allos, de la communauté de communes du Pays d'Entrevaux, de la communauté de communes du Teillon et de la communauté de communes Terres de Lumière. La CCAPV c’est 41 communes et 11 500 habitants. |
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Saint-André-les-Alpes
est fondée au XIIIe siècle par les habitants de
Méouilles. La seigneurie est successivement une possession
des Castellane aux XIIIe siècle et XIVe siècle,
des Pontevès au XVIe siècle, des Forbin au XVIIe
siècle et des Laugier au XVIIIe siècle. Sur le
plan spirituel, la paroisse relevait de
l’évêque de Senez, qui nommait le
prêtre et percevait les redevances attachées
à l’église. En 1837, Saint-André, parfois appelé Saint-André-du-Seuil (du nom du principal village de Troins), fusionne avec Méouilles. La nouvelle commune prend le nom de Saint-André-de-Méouilles. La commune est renommée Saint-André-les-Alpes en 1927. |
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d'azur, à un château d'or et un chef d'argent, chargé du mot COURCHONS de sable |
Courchons Courchons, qui apparaît pour la première fois dans les chartes en 1226 sous le nom de Corchono, relevait directement des comtes de Provence. Cette communauté compte 25 feux en 1315 et 4 en 1471. Sa population est de 189 habitants en 1765. En altitude, possédant un terroir uniquement fait de montagnes, froide et peu peuplée, aucune église ni chapelle n’y est fondée avant le XVIIe siècle. La fusion de Courchons avec Saint-André-les-Alpes date du 5 septembre 1966. |
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d'or à un sureau de sinople, fleuri d'argent |
Méouilles Méouilles est signalée en 1278. Son église paroissiale relevait du chapitre de l’évêché de Senez, qui percevait donc les revenus à cette église. Le fief de Méouilles, d’après l’état d’afflorinement de 1783, était encore indépendant à la fin de l’Ancien Régime. |
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d'azur, à une fasce d'argent, chargé du mot TROINS de sable. |
Troins Troins est signalée en 1237. La communauté comptait 29 feux en 1315, mais est fortement dépeuplée par la crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans) et complètement abandonnée en 1471. Elle compte à nouveau 45 habitants en 1765, mais est finalement annexée par celle de Saint-André en 1791. Le hameau est complètement dépeuplé en 1884, et son emplacement réel incertain. Le Seuil dans les gorges de l'Issole est un emplacement possible. |
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La Mure-Argens (336
h) http://la-mure-argens.com/ |
D'azur au bourg fortifié d'or, cantonné de quatre croisettes du même. Représentation actuelle dans le village |
La
localité apparaît pour la première fois dans les
chartes vers 1030, alors qu’elle appartenait à
l’abbaye Saint-Victor de Marseille,et s’appelait Morerius.
Par la suite, le castrum prend le nom de l’église,
Sainte-Marie de Mura. Le village était alors perché plus
en hauteur. Il appartient ensuite aux prieurs de la Mure, puis aux
Bourguignon (XVIIe-XVIIIe siècles). La communauté
relevait de la viguerie de Castellane. En 1974 la commune d'Argens s'associe à celle de La Mure sous le nom de la Mure-Argens. |
D’or à une fasce de gueules, accompagnée de trois mûres de pourpre, tigées et feuillées de sinople, deux en chef et une en pointe Dessin original Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696) |
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D’or à une fasce d’azur, accompagnée de trois mûres de pourpre, tigées et feuillées de sinople, deux en chef et une en pointe Dessin Armorial des communes de Provence, Louis de Bresc (1866) |
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D'azur à un bourg d'or Dessin original Armorial Général de France, Charles D'Hozier (édit de 1696) |
Argens Le fief d’Argens est érigé en marquisat en 1722. |
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D'azur au bourg fortifié d'or, cantonné de quatre croisettes du même. Dessin Armorial des communes de Provence, Louis de Bresc (1866) |
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Moriez (225
h) Mouries |
D'azur à une bande d'or, chargée de trois trèfles de sinople |
Le
nom du village, tel qu’il apparaît pour la première
fois dans les textes vers 1030 (Morierus), est tiré du terme
occitan pour mûrier. La communauté du Castellet-des-Robines (Castelletum Robine au XIIIe siècle) et qui comptait 11 feux en 1315, est fortement dépeuplée par la crise du XIVe siècle (peste noire et guerre de Cent Ans) et annexée par celle de Moriez au XVe siècle. Les deux communautés relevaient de la viguerie de Castellane. L’abbaye Saint-Honorat de Lérins a été propriétaire d’un prieuré à Moriez. Les seigneurs de Moriez sont, au XIVe siècle, les Roquevaire et les Castellane ; au XVe siècle, les Vintimille ; aux XVIe et XVIIe siècles, les Chailans. Comme de nombreuses communes du département, celle de Moriez se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en compte deux, installées au chef-lieu et à Hyèges, qui dispensent une instruction primaire aux garçons. Juin 2009, l'école communale ferme définitivement ses portes. |
Allons (142
h) Allouns http://allons-alpes-haute-provence.fr/ |
De gueules à un château donjonné de trois tours d’or maçonnées de sable. Ce sont les armoiries des Castellanes que l'on retrouve. |
En
1072, Pons Sylvain (Pontius Silvanus) est propriétaire du
domaine et donc d’une partie importante, si ce n’est de
toute la vallée. Il fait don de terres à l’abbaye
Saint-Victor de Marseille, qui y établit à la fin du
XIe-début du XIIe siècle, un prieuré,
Saint-Martin. Le village d’Allons se crée peu
après, autour d’une nouvelle église elle aussi sous
la titulature de saint Martin, et le prieuré est
abandonné au XIIIe siècle. Le fief appartient d’abord aux évêques de Senez, puis à l’abbaye Saint-Victor de Marseille. La communauté d’Allons relevait de la viguerie de Castellane. On trouve dans le village trois bâtisses connues pour avoir abrité différentes familles nobles, parmi lesquelles les de Requiston et les de Richery, coseigneurs4, les Villeneuve et les d’Autane, derniers seigneurs du fief de 1757 à la Révolution française |
Rougon (104 h) Rougoun http://www.rougon.fr/ |
De gueules à un château donjonné de trois tours d'or maçonnées de sable sur une terrasse du même. Toujours basées sur les armoiries des Castellanes. |
La
localité apparaît pour la première fois dans les
chartes en 814, avec la mention de villa Rovagonis dans le polyptyque
de Wadalde. Cette villa est le siège d’une vaste
exploitation appartenant à l’abbaye Saint-Victor de
Marseille. Elle a aussi de nombreuses fermes sous sa dépendance
à Rougon et La Palud. Un château fut construit au XIe
siècle. La paroisse relevait de l’évêque de
Riez, qui, à partir de 1096, partagea les dîmes avec
l’abbaye de Montmajour. Les Templiers possédaient un bien à Rougon. Il s’agit du Prieuré Saint-Maxime, en limite de la commune de Trigance. Comme tout bien des Templiers, il était exempté de redevance envers l’évêque de Riez, et donc toutes les dîmes et redevances allaient intégralement aux Templiers. Le prieuré est passé à l’ordre des Hospitaliers au XIVe siècle. La seigneurie, d’abord aux Castellane (XIVe siècle), passe aux Glandevez (XVe siècle), puis aux Brun-Castellane (XVIe-XVIIe siècle) et est enfin achetée par l’abbaye de Lérins en 1732. Cette seigneurie comportait le château, les droits de justice et divers autres, le moulin banal, plusieurs bâtiments dont deux bastides, des terres, prés. |
Lambruisse (98
h) http://lambruisse.fr/ |
D’or à un cep de vigne arraché de sinople, fruité de sable, accolé à un arbre sec, arraché aussi de sable |
La
localité apparaît pour la première fois dans les
chartes vers 1239. La communauté faisait partie de la viguerie
du Val-de-Barrême. L’église dépendait au
Moyen Âge de la paroisse du Castellet des Robines,
communauté qui disparaît avec la Grande Peste et qui est
rattachée à Moriez. La forme ancienne du nom du village est Lambrusca vers 1200 d'après l'occitan Lambruisso, désignant la variante alpine de la « vigne sauvage ». Il s'agit de cette vigne sauvage méditerranéenne appelée lambrusque ou lambruche. |
Angles (64 h) Angli |
Ecartelé, au 1er et 4e de gueules à deux triangles entrelacés d’argent, au 2e et 3e d’or à un loup ravissant d’azur lampassé et armé de gueules. Le blason combine le loup des Agoult et les triangles en allusion au nom de la commune. |
La
localité apparaît pour la première fois dans les
chartes en 1245 alors qu’elle est une coseigneurie des
évêques de Senez et de l’abbaye de Lérins.
Son prieuré est réuni à celui de Vergons en 1454
et relevait de l’abbaye Saint-Honorat de Lérins.
L’abbé de Lérins y construit un hospice. Elle passe
ensuite aux d’Agoult. La communauté relevait de la viguerie de Castellane. Les habitants d’Angles mènent une lutte contre le seigneur local, sur plusieurs générations, refusant le droit de demi-lods, prélevé sur tout héritage. Après les non-paiements, les procès, le banc du seigneur à l’église est réduits en miettes. En 1731, les moissons du seigneur ne sont plus récoltées, avec interdiction à quiconque de le faire, et l’intendant échappe de peu au lynchage |
Les illustrations sont des
photographies de l'auteur ou proviennent des sites indiqués
sur la page.
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